mercredi 30 septembre 2009

Asnières: les intérêts des citoyens sacrifiés aux stratégies politiciennes?



Sur les photos ci-dessous, les anciens lieutenants de Manuel Aeschlimann, Bernard Loth et Antoine Bary, qui sont devenus les boucs-émissaires des dérives judiciaires à Asnières sous le système Aeschlimann de 2001 à 2008.


Le premier est prévenu dans deux affaires pénales pour corruption passive. Le second a déjà été condamné pour prise illégale d'intérêts.


Il apparaît que Manuel Aeschlimann, bien qu'ancien maire d'Asnières, donc responsable pénale des dérives financières constatées, ne serait pas trop inquiété par la Justice, ce qui pose de très nombreuses questions.


La même Justice a déjà sanctionné Antoine Bary dans une affaire dont le maire ne pouvait rien ignorer et qui a finalement coûté cher aux finances de la commune. Bernard Loth est poursuivi pour corruption passive, mais c'est Manuel Aeschlimann qui a signé les marchés publics avec AVENANCE et DERICHEBOURG POLYURBAINE.


Doit-on comprendre que les "pions", Antoine Bary et Bernard Loth, sont ou seront sacrifiés afin de sauver judiciairement les époux Aeschlimann? Sont-ce ces deux seuls hommes qui devraient porter le poids des fautes et actes délictueux commis par d'autres? Les citoyens d'Asnières seront-ils bientôt remboursés de l'argent public qui a été dilapidé et détourné pendant des années?


Asnières Nouvelles Citoyennes pose derechef ces questions à Sébastien Pietrasanta, ses élus et ses hauts fonctionnaires.


Au nom de l'intérêt public et de la morale civique!


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Sébastien Pietrasanta défend-il vraiment les intérêts de la Ville et des citoyens?



La vérité est apparue très vite sur les « coups » que se portaient par médias interposés Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta depuis le 18 septembre 2009.


Ces « coups », très modérés, on va le voir, font suite à la médiatisation des affaires pénales relatives à Bernard Loth, ancien Directeur Général des Services de la Ville sous Manuel Aeschlimann.


Il revient à Asnières Nouvelles Citoyennes l'honneur d'avoir donné en premier les informations sur ce sujet tandis que blogs et sites asnièrois se taisaient volontairement ou n'étaient pas informés.


Nous savons maintenant que les « coups » échangés lors du surgissement des affaires de Bernard Loth ne constituaient qu'un jeu de dupes manifeste, un écran de fumée contre la vérité et les exigences citoyennes de justice sur les dérives passées attestées.


Manuel Aeschlimann a en fait évoqué des actions de Sébastien Pietrasanta contre lui qui ne l'ont pas menacé judiciairement, mais ont abouti à faire condamner son ancien adjoint, Antoine BARY.


Lien:


http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/un-ex-elu-d-asnieres-condamne-11-06-2009-545507.php


Manuel Aeschlimann était informé de ces courriers de Sébastien Pietrasanta en lisant simplement le site internet de l'ADECA qui a publié les lettres sans volonté et sans précisions des délits attaqués de Sébastien Pietrasanta au Procureur de la République près du TGI de Nanterre:


http://adeca-info.blogspot.com/


Sébastien Pietrasanta, dans ses lettres, n'annonçait AUCUNE constitution de partie civile au nom de la Ville, ni n'usait de l'article 40 du Code Pénal afin de dénoncer des faits délictueux PRECIS.


Il s'en remettait.... au Procureur pour poursuivre des éventuels délits non-définis par lui...!!!


Manuel Aeschlimann a dû trembler d'effroi (sic!) devant une telle souplesse morale, une telle imprécision juridique, une telle attitude détendue face aux sommes importantes d'argent public détournées.


Pendant ce temps, Sébastien Pietrasanta chargeait les contribuables asnièrois de hausses moyennes de leurs impôts de 17% et accroissait aussi les tarifs publics.


En clair, Sébastien Pietrasanta était « doux » avec Manuel Aeschlimann, « dur » avec les citoyens!


Sébastien Pietrasanta, de son côté, ne craint rien des accusations de Manuel Aeschlimann, lesquelles ne peuvent le mettre en cause directement sous aucune forme.


Si jamais ces accusations devaient toucher une personne responsable au sens juridique, ce serait la secrétaire d'Etat Fadela Amara...


En résumé, il s'agissait d'un combat factice comme nous en avons l'habitude depuis mars 2008: des mots durs, des postures viriles, des attitudes déterminées, des annonces fracassantes, tout cela..... pour rien de concret en faveur des citoyens asnièrois!


Clairement, Sébastien Pietrasanta ne veut pas défendre avec l'efficacité requise les intérêts des citoyens asnièrois et de la Ville.


Il ne souhaite pas- avec tous les moyens à sa disposition-FAIRE REVENIR l'argent détourné par les délits dénoncés par la Chambre Régionale des Comptes, argent pris aux habitants d'Asnières et aux finances de la commune.


Pourquoi un tel comportement si évidemment contraire aux intérêts communaux et aux siens propres en tant que maire? Telle est la question que se posent de plus en plus de citoyens de notre ville.


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Objectifs politiciens contre intérêts des citoyens



Ce qui se dessine des relations ambigües, pour ne pas dire plus, entre Sébastien Pietrasanta et Manuel Aeschlimann, relations basées sur les faits eux-mêmes, est de plus en plus clair:


D'un côté, Manuel Aeschlimann essaie, par un accord tacite manifeste avec son adversaire officiel, Sébastien Pietrasanta, de diviser et garder divisée, éclatée, atomisée, l'UMP locale, notamment en agissant en sous-main afin de "casser" toute personnalité politique émergente sur le côté droit de l'échiquier politique municipale, surtout à l'UMP.


Avantage pour les époux Aeschlimann: ils peuvent ainsi espérer se survivre publiquement quelques temps et garder quelques revenus substantiels tout en échappant aux menaces de procès dangereux pour leur commun destin politique.


Cyrille Dechenoix, Jean-Jacques Semoun, mais aussi Josiane Fischer, entre autres, ont ainsi été visés par des attaques écrites réputés anonymes et/ou des procès dont les initiateurs étaient identifiés. En échange de quoi, Sébastien Pietrasanta fait tout pour que les époux Aeschlimann ne puissent pas être poursuivis pénalement, donc condamnés en tant que tels, quitte à accabler les lieutenants, comme Bernard Loth et Antoine Bary qui devraient donc payer seuls la note des dérives passés.


Ainsi, Sébastien Pietrasanta refuse avec persistance depuis mars 2008 que la Ville se constitue partie civile contre des délits PRECIS et IDENTIFIES par la Chambre Réginale des Comptes.


De l'autre, Sébastien Pietrasanta- ayant ainsi en sa faveur une situation d'éclatement de l'UMP et d'émiettement des forces politiques du côté droit de l'échiquier politique local- peut espérer avoir des chances raisonnables de remporter le siège de député dans ces conditions particulières.


D'ailleurs, depuis son élection comme maire, il s'emploie avec méthode et sans relâche à tisser son réseau militant sur le commune afin de renforcer son influence sur la population, tout en appréciant le travail de dislocation de l'UMP locale mené par les époux Aeschlimann. Comme le disent certains citoyens attentifs, il bâtit patiemment son propre système!


Il reste un problème essentiel: les électeurs asnièrois ont-ils voté les 9 et 16 mars 2008 pour passer d'un système à un autre, en changeant de maire sans changer d'air, comme le disait à l'époque un tract associatif?


Où sont défendus -et par qui- les intérêts les plus essentiels des citoyens asnièrois dans ces relations inter-politiciens?


Les impôts et tarifs ont augmenté pour les habitants, un système nouveau se met en place, les délits passés n'ont pas été ni jugés, ni remboursés.


Il apparaît donc que cette situation n'est pas profitable aux citoyens-contribuables-électeurs d'Asnières.


Cela est lourd de menaces pour l'avenir car les citoyens d'Asnières ne se laisseront pas plus manipuler en 2009 qu'ils n'ont accepté l'ancien système Aeschlimann avant 2008!


Que Sébastien Pietrasanta se rappelle ce dicton d'un sage grec antique, que même Alexandre le Grand refusa d'entendre, ce qui conduisit à ce que son œuvre, très éphémère, s'écroule bien vite, juste après sa mort:


« on ne construit quelque chose de durable qu'avec la vérité et pour l'humanité »




Sécurité des citoyens: que d'illogismes on écrit en ton nom!



Un tract circule dans la ville sur la montée de la délinquance à Asnières, comme dans tout le pays d'ailleurs. Il est signé par l'ARA -Association des Républicains d'Asnières- (version 2), car la première comprenait en tête de liste Laurent Martin Saint Léon et Corinne Prévitali.


Maintenant, exit Corinne Prévitali, restent Laurent Martin Saint Léon et Henri Massol, fils de l'ancien conseiller municipal Front National, puis MNR, puis plus rien du tout, Hubert Massol.


A priori, on pourrait croire ce tract salutaire et intéressant, mais il déçoit vite, après un titre littéraire attractif détourné de son objet initial.


L'actualité quotidienne apporte en effet son lot de crimes, de vols, de braquages, de malversations, de condamnations d'élus malhonnêtes aussi!!!


Chose étrange: ce tract commence- à juste titre- par identifier les causes réelles de cette situation: chômage, pauvreté, absence de perspectives d'avenir pour la jeunesse, misère, licenciements qui pleuvent.. Voilà qui est donc logique et précis.


Ensuite, ce document-sans logique aucune- abandonne les racines du mal et se cantonne à ressasser les poncifs habituels de tout politicien cherchant à attirer l'attention: plus de policiers, plus de caméras de surveillance, bref, plus de travail pour les fonctionnaires des polices nationale et municipale, souvent épuisés par leurs tâches actuelles.


En règle générale, quand on identifie les racines d'un problème, on essaie de traiter celui-ci......par ses racines.


Mais, visiblement, le tract ne rompt pas avec les habituels poncifs sécuritaires qui ont tous prouvé -chiffres actuels à l'appui- leur terrible échec.


La logique aurait voulu que les auteurs du tract émettent enfin des propositions adaptées aux maux qu'ils ont décrits, comme des stratégies efficaces pour donner un avenir professionnel stable à la jeunesse, ramener à l'emploi pérenne les millions de chômeurs et travailleurs précaires, accroître l'encadrement dans les écoles, entre autres orientations. Sur ces sujets, leur silence est flagrant.


Car, si ce sont ces maux qui produisent ou qui sont le terreau fécond de la délinquance croissante qu'aucune autre politique n'a enrayée- ce qui est exact- il convient alors de tirer les conclusions logiques: tant que ces maux iront en s'amplifiant comme c'est le cas en France et en Europe, la violence montera avec.


La logique indique donc, que tant que les racines du mal ne sont pas détruites, le mal s'amplifiera. C'est une évidente banalité.


Le verbiage est ici inutile que dangereux car il ne permet aucune solution durable à cette situation effectivement nuisible à toute la société.


Ce qui est nécessaire, c'est de la logique, de la cohérence, du courage politique afin de rompre avec les discours et pratiques qui ont tous échoué afin de passer aux actes nécessaires pour le bien public.


Et cette rupture devient urgente car les fonctionnaires de police eux-mêmes, surmenés, fatigués, démotivés massivement, à la vie familiale souvent détruite ou gravement perturbée par leurs fonctions, ne veulent plus entendre, comme les citoyens appauvris, des mots creux: ils veulent des solutions efficientes, réelles, durables, cohérentes, logiques!


Ce tract souligne qu'Asnières a de nouveau besoin de changer d'air et d'entendre autre chose que des mots vides de sens commun.


Asnières Nouvelles Citoyennes est là pour intervenir dans le débat public, informer les citoyens, alerter les habitants sur la réalité des faits et expliquer ce qui doit l'être par souci d'honnêteté.



Marylise Dipusu



Chapitre 199 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


lundi 28 septembre 2009

Asnières: Manuel Aeschlimann, affaires judiciaires, impôts, finances



Voilà à quoi ressemblerait- photo ci-dessus- l'hémicycle de l'Assemblée Nationale si les propos de Manuel Aeschlimann tenus dans l'édition des Hauts de Seine du journal "le Parisien" le 25 septembre 2009 étaient appliqués simultanément par tous les députés.


En effet, Manuel Aeschlimann, député UMP d'Asnières et Colombes sud, a indiqué publiquement qu'il avait décidé, avec l'accord de son employeur, Me Olivier Schnerb, d'ETRE ABSENT DEUX JOURS PAR SEMAINE- au moins-DE SON SIEGE DE DEPUTE.


Voilà un député, très bien rémunéré par l'argent public, qui manifeste tout son mépris pour son propre mandat sollicité par lui et pour ses électeurs. Il a en effet annoncé qu'il travaillait comme avocat DEUX JOURS par semaine, donc DEUX JOURS où IL SERA ABSENT VOLONTAIREMENT de l'Assemblée Nationale.


Rappelons, avec ironie, que ce député avait naguère créé une association intitulée "Esprit Civique"!!!


L'esprit civique du député UMP Manuel Aeschlimann est ici résumé avec clarté: il veut bien prendre les revenus complets d'un député, mais il refuse de siéger par annonce publique provocatrice DEUX JOURS PAR SEMAINE comme tel. L'absentéisme revendiqué, voilà l'esprit civique de Manuel Aeschlimann qui ne va pas améliorer l'image des députés dans l'opinion publique.


Mépris des électeurs, mépris des lois de la République, mépris des autres députés, mépris de son groupe parlementaire, mépris des consignes de son parti: Manuel Aeschlimann étale son mépris devant l'opinion publique, annonce son ABSENCE REGULIERE INEXCUSABLE ET VOLONTAIRE de son siège de député et souligne ainsi ses vraies orientations profondes de rejet des consignes de ses responsables politiques et des demandes légitimes des citoyens qui exigent des députés à plein temps, comme Manuel Aeschlimann s'y était naguère engagé afin d'être élu.


La réaction des dirigeants de l'Assemblée Nationale, des députés et du Président Nicolas Sarkozy est attendue avec intérêt par les plus que 47000 électeurs d'Asnières ainsi méprisés publiquement par Manuel Aeschlimann, et derrière eux, par une opinion publique qui ne supporte plus ce mépris de certains députés contre leurs électeurs et mandants.


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Quand Manuel Aeschlimann exprime tout son mépris pour ses collègues, la représentation nationale, JF Copé et Nicolas Sarkozy



Plusieurs lectrices et lecteurs nous ont fait part de leur indignation stupéfaite après la publication d'un article dans « le Parisien édition des Hauts de Seine » le 25 septembre 2009.


A côté de cet article qui reflète bien à sa manière le crépuscule politique et médiatique que vit le toujours député d'Asnières, Manuel Aeschlimann s'est fait photographier en robe d'avocat. Ce fait et les commentaires contenus dans l'article ont en effet retenu aussi notre attention.


Il convient d'abord de laisser à Manuel Aeschlimann- déjà condamné pénal en première instance pour le délit de favoritisme et menacé d'autres affaires pénales graves du fait de sa gestion de la Ville d'Asnières comme maire- la responsabilité de l'image déplorable qu'il donne ainsi de la profession des avocats....


Cela concerne avant tout l'ensemble des avocats de France et leurs organisations professionnelles. Il leur appartient de dire à haute voix leur satisfaction ou insatisfaction à voir un politique condamné pour ce motif de favoritisme et entouré d'autres ennuis judiciaires devenir un des leurs.


A ce premier acte ostentatoire qui ne réjouira certainement pas les avocats de France, Manuel Aeschlimann rajoute un mépris manifeste envers ses collègues députés, les consignes de leur président, Jean- François Copé et les souhaits de Nicolas Sarkozy lui-même: il indique sans aucune gêne- avec un cynisme revendiqué- que lui qui se présentait comme député en affirmant qu'il serait à plein temps au service des citoyens-électeurs, travaille DEUX JOURS par semaine comme avocat, ce qui en fait de facto un député au rabais qui, travaillant moins comme tel, devrait aussi toucher moins, selon la logique établie par le Président de la République.


Jean-François Copé voulait que les députés, UMP tout au moins, s'investissent à 100% dans leur mandat électoral. Nicolas Sarkozy, en modifiant la Constitution et en accordant plus de droits politiques apparents aux députés, avait marqué aussi cette volonté. Et Manuel Aeschlimann leur signifie publiquement que leurs souhaits connus ne le concernent pas et qu'il n'y attache pas le moindre sens ou intérêt.


Qu'importe tout cela à Manuel Aeschlimann: prenant le contre-pied de ses responsables politiques, il annonce dans la presse qu'il sera, deux jours par semaine, alors que payé par les fonds publics, dans un cabinet d'avocats, donc absent REGULIEREMENT de son siège à l'Assemblée Nationale.


C'est un coup d'éclat assumé et une magnifique gifle médiatique envoyée à Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé!


Car, jusqu'ici, les députés absentéistes, essayaient de ne pas dire tout haut qu'ils se moquaient bien des électeurs et de leur mandat: ils se faisaient tout petits et ne parlaient pas à la presse, en encourageant ainsi le rejet des politiques par l'opinion publique.


Manuel Aeschlimann, lui, revendique dans un grand quotidien national, donc à la face de l'opinion publique, son parfait mépris de ses dirigeants politiques, dont Nicolas Sarkozy, en annonçant devant l'opinion et ses dirigeants qu'il SERA ABSENT 2 JOURS PAR SEMAINE ET LE POURQUOI DE CETTE ABSENCE OSTENTATOIRE!!!


Manuel Aeschlimann est le premier député, à notre connaissance, qui CRACHE ainsi, sans état d'âme apparent, sur ses obligations de député, sur le mandat de ses électeurs, sur le travail de ses collègues et sur les directives de son président de groupe parlementaire.


Les citoyens d'Asnières ont le droit légitime de demander à Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé qu'ils rappellent à l'ordre républicain ce député UMP qui les traite avec une tel irrespect évident.


Une première décision pourrait être la suppression de 2/5èmes de ses émoluments de député et un sévère rappel à l'ordre PUBLIC, car un député est le dépositaire d'un mandat républicain qui nécessite une totale disponibilité de l'élu et qui ne peut se concevoir comme un moyen de recevoir de l'argent public en disant au public tout son désintérêt pour les affaires du pays, voire en considérant celles-ci comme accessoire à ses activités propres.


Concluons sur cet article surréaliste en notant que Manuel Aeschlimann a un besoin étrange de rappeler aux lecteurs du journal que les parrains religieux de ses fils sont Nicolas Sarkozy et Olivier Schnerb.


Pour le premier, vu le nombre de parrainages du même type qu'il assume, ce rappel, après ce qui précède sur son mépris du mandat de député, ressemble à une gifle au visage. Car Manuel Aeschlimann essaie d'intégrer en quelque sorte le Président de la République à son propre mépris du Parlement et du mandat électif.


Il n'est pas acquis que l'hôte de l'Elysée apprécie ce rappel dans un tel contexte.


Pour le second, sachant qu'il a été l'avocat de la Ville et qu'il est maintenant l'employeur de son ex-employeur public, on ne sait pas si cette information ne va pas, elle aussi, se retourner contre le parrain dénommé.


Certains disent déjà que cet avocat pourrait être poursuivi bientôt pour prise illégale d'intérêts.....


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Sébastien Pietrasanta, Manuel Aeschlimann et la Justice: un jeu bien étrange



Selon Manuel Aeschlimann et sur son propre blog de plus en plus extérieur aux réalités vivantes de la commune et du pays, Sébastien Pietrasanta aurait saisi le Parquet de Nanterre en demandant que la Justice poursuive les délits pénaux avérés par le Rapport 2008 de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France, délits relatifs à la gestion de la Ville d'Asnières de 2002 à 2007.


Il est remarquable de noter que cette information, venant après la délation PUBLIQUE (par voie de presse) de Manuel Aeschlimann contre de possibles irrégularités dans la gestion par Mme Fadela Amara de « la Fédération Nationale des Maisons de Potes », n'est pas confirmée- au moment de la mise en ligne de cet article- par la mairie d'Asnières, ni par Sébastien Pietrasanta!


Chose encore plus étrange: Sébastien Pietrasanta n'avait sur ce sujet jamais répondu avec clarté aux courriers de l'ADECA (Association de Défense des Contribuables Asnièrois).


Et voilà que Manuel Aeschlimann annonce que des poursuites judiciaires pourraient le frapper du fait d'un courrier de Sébastien Pietrasanta au Parquet, vieux de plusieurs mois.....


Que doit-on comprendre de ces informations qui ne sont pas attestés pour l'heure par des lettres publiées ou des communiqués officiels?


Tout cela est bien étrange. Nous avons vu que Sébastien Pietrasanta avait annoncé tardivement avoir eu connaissance début septembre des deux affaires pénales concernant Bernard Loth, ancien Directeur Général des Services.


De même, il confirmait à la presse que la Ville s'est constituée partie civile sans que personne auparavant ne soit informé de ce fait, pas même ses élus.


Un sentiment de malaise provient de ces faits et de ces révélations toujours faites par voie de presse: tant Manuel Aeschlimann que Sébastien Pietrasanta utiliseraient-ils la presse pour annoncer leurs échanges de coups politiques et/ou judiciaires, comme dans un jeu de rôle dont le scénario aurait été écrit d'avance?


Car, quand il s'agit d'apporter des précisions de dates, de réalisation, de décision sur les faits qu'ils énoncent à travers les journaux, là, soudain, le silence règne des deux côtés.


Du manque de transparence et de l'absence de communication publique claire naissent des doutes légitimes, surtout quand les annonces sont faites avec retard sur les faits et que certains détails tendent à ne pas pouvoir porter crédit aux affirmations réciproques des deux élus.


Asnières Nouvelles Citoyennes suit ces échanges de « coups » par médias interposés avec intérêt, mais sans se laisser abuser par les déclarations qui ne sont pas suivies des preuves conséquentes écrites et officielles.




Marylise Dipusu



Chapitre 198 des Chroniques asnièroises d'après le 16mars 2008




samedi 26 septembre 2009

Asnières: les restes du système Aeschlimann attaquent 5 ans après les faits



La photo ci-dessus n'a pas besoin de longs commentaires tant son titre est limpide et décrit le contexte de ce qui est indiqué plus bas


Manuel Aeschlimann a réussi un "coup de maître" contre lui-même et son épouse: il a dénoncé un fait possiblement délictueux vieux de 5 ans, fait qu'il a connu aux moyens d'un Huissier de Justice payé ILLEGALEMENT PAR LA VILLE. Il a gardé ce secret tout ce temps contre l'intérêt public et il le dénonce tardivement en apparaissant alors comme le complice de cette infraction potentielle connue par lui grâce à la réalisation par lui d'un délit pénal!!!


Et dire que cet homme est encore député UMP et avocat...!!! Car dénoncer un délit possible en avérant de lui-même un délit pénal (détournement de fonds publics) commis par lui pour connaître les faits qu'il dévoile après 5 ans d'un long silence, voilà qui pourrait ne pas arranger ses affaires judiciaires!


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Quand l'avocat-député-condamné en première instance Manuel Aeschlimann se fait délateur de ses délits propres



Visiblement, depuis quelques jours, et surtout l'apparition PUBLIQUE des AFFAIRES JUDICIAIRES concernant seulement Bernard LOTH qui n'a pas voté, ni proposé au vote les contrats de la Ville avec AVENANCE ENSEIGNEMENT et DERICHEBOURG POLYURBAINE, il semble bien que les accords de paix entre Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta soient devenus caducs et que l'on soit passé, des deux côtés, à la guerre des règlements de comptes, via surtout les médias et la Justice.


Manuel Aeschlimann a ouvert, en apparence seulement, les hostilités, comme cet article en lien ci-dessous essaie de le relater en invoquant d'entrée de jeu les origines très politiciennes à la soudaine délation- par l'avocat-député- condamné en première instance Manuel Aeschlimann- de faits qui ne concernaient en rien les finances de la Ville dont il était le maire.


http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/26/01016-20090926ARTFIG00195-un-elu-denonce-des-subventions-evaporees-.php



A quoi, comme un écho, répond Sébastien Pietrasanta qui affirme avoir été informé des AFFAIRES JUDICIAIRES concernant, pour l'heure, seulement Bernard LOTH début septembre- (mais par qui donc et comment a t-il appris ces nouvelles)?- et avoir agi de suite pour que la Ville se constitue partie civile, tout en écrivant quelques lignes plus loin, AU FUTUR, que la Ville DESIGNERA un avocat.



http://www.pietrasanta-asnieres.com/article-36528142.html



Question: comment la Ville d'Asnières a-t-elle pu se constituer partie civile sans que personne ne le sache, ni les citoyens, ni les élus, ni les médias, ET SANS DESIGNER D'AVOCAT dans ces procédures pénales dès le début?


Il existe là un bien étrange mystère juridique que le maire n'a pas encore éclairci, ni expliqué.


Mais, allons maintenant au-delà.....



Manuel Aeschlimann, l'Huissier de Justice, les intérêts et les finances de la Ville d'Asnières



Apparemment, selon l'article vu plus haut du quotidien « le Figaro », les faits dénoncés publiquement en septembre 2009 par Manuel Aeschlimann, lui-même condamné en première instance pour des délits pénaux caractérisés, dateraient de fin 2004.


On conçoit mal que l'article 40 du Code Pénal s'applique pour l'auteur de cette dénonciation, 5 ans après les faits qu'IL A CONNUS (selon lui-même)-, faits qu'il avait vérifiés, selon ses dires, et qu'il n'a pas immédiatement dénoncés au Parquet de Nanterre à ce moment.


Avocat récent et peu expérimenté, Manuel Aeschlimann oublie ici, que loin de frapper un élu en qui il voit dorénavant, semble-t-il, un ennemi -Sébastien Pietrasanta pour dire les choses clairement-, il se couvre de ridicule et risque de passer aussi, de par ses propres paroles et inactions de l'époque, pour....le complice des faits qu'il dénonce en dénonçant de facto un délit pénal commis par lui (l'usage d'un Huissier de Justice pour un constat sans lien avec les intérêts de la Ville d'Asnières)!!!


Car, sinon, comment comprendre cette dénonciation si tardive APRES QUE MANUEL AESCHLIMANN AIT, circonstances aggravantes pour lui, AFFIRME QU'IL AVAIT, AUX FRAIS DE LA COMMUNE, MANDATE UN HUISSIER DE JUSTICE DANS CETTE AFFAIRE QUI NE LA CONCERNAIT PAS DU TOUT?


La question se pose CONTRE LUI: comment- et autorisé par quel vote municipal -a-t-il envoyé, comme maire à ce moment, un Huissier de Justice s'occuper de la tenue ou non d'une fête associative, alors que cette activité ne concernait pas les finances de la Ville?


Doit-on comprendre que Manuel Aeschlimann aurait utilisé- détourné serait ici plus exact- l'argent public pour des actes à visée politique partisane ou DE SURVEILLANCE PARA-POLICIERE DES ASSOCIATIONS ASNIEROISES? Qui est l'Huissier de Justice qui a osé accepter de telles missions illicites payées par la Ville?


Doit-on comprendre, derrière ce fait, qu'il aurait gardé ce secret 5 ANS avant de le dénoncer à la Justice? Et à quels objectifs personnels politiques a obéi ce SILENCE LONG DE 5 ANS?


Comme le note avec ironie « le Figaro », ce type d'affaires peut surtout toucher.... Fadela AMARA, membre du gouvernement.


Car si chacun a bien compris que Manuel Aeschlimann entendait viser Sébastien Pietrasanta dans ses anciennes fonctions associatives, chacun observe aussi qu'il arrive un peu tard, et surtout handicapé par ses ennuis judiciaires propres, donc mû par des motifs peu citoyens.


A la limite, on aurait plus compris une démarche de cette nature faite par Marie-Dominique Aeschlimann, encore élue au Conseil Régional qui avait octroyé les subventions litigieuses, car cela revenait à lui apporter au moins un rôle actif dans cette collectivité territoriale.


Mais, tel n'a pas été le cas ici.


Décidément, l'ancien conseiller déchu de Nicolas Sarkozy a perdu tout sens stratégique et tactique.


Car, en résumé, en agissant ainsi, il se dénonce lui-même comme COMPLICE de 5 ans de silence inexpliqué, revendique un USAGE ILLEGAL DE FONDS PUBLICS MUNICIPAUX PAR LUI-MEME et affaiblit la position de son épouse pour mars 2010 au Conseil Régional!


Trois erreurs en un seul mouvement, l'amateur d'échecs Manuel Aeschlimann montre ici sa capacité à générer ses propres mises en échec!


Marylise Dipusu



Chapitre 197 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008






jeudi 24 septembre 2009

Asnières: les époux Aeschlimann, Avenance et Jules Verne



Ci-dessus une photo très romantique, style soirée entre époux aisés et amoureux, de l'intérieur du restaurant "le Jules Verne" au deuxième étage de la Tour Eiffel, à Paris.


Les cartes des menus y sont assez onéreuses, les vins aussi, et la clientèle paie habituellement par carte bancaire, du fait des montants élevés des additions.


Il est aussi possible de vérifier- si des élus viennent y manger aux frais de sociétés privés- qui a réglé les notes des repas, ce que la BRDE indiquerait avoir fait dans le cas de DEUX REPAS pris par les époux Aeschlimann en ces lieux magnifiques sur le budget de la société AVENANCE ENTREPRISE.


La vérité sur ces repas qui pourraient être alors qualifiés de "corruption passive", finira par apparaître!


Asnières Nouvelles Citoyennes va y veiller, dans l'intérêt des citoyens-contribuables asnièrois....


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Bernard Loth: victime expiatoire de pratiques qui ne lui étaient pas exclusives?



La presse nationale, après quelques jours de réflexion, a dû se résoudre à évoquer les affaires concernant au premier chef Bernard LOTH dans deux contrats de marchés publics passés entre la Ville et des sociétés privés, les entreprises Avenance Enseignement et Derichebourg Polyurbaine.


Nous avons déjà fait le point, dans nos articles précédents, sur l'essentiel des faits qualifiés par les médias nationaux de « corruption passive » dont Bernard LOTH est accusé.


Mais, les affaires étant sorties des accords passés entre l'ancien maire et le nouveau maire, et ayant échappé à leur ancien silence respectif, nous avons ainsi lu l'article de la journaliste Valérie Mahaut dans le quotidien « Le Parisien » en date du 23 septembre 2009.

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Pourquoi les époux Aeschlimann ne sont pas poursuivis pour des faits connus de la Justice?


Parmi les faits relatés par cette journaliste qualifiée, un a particulièrement retenu notre attention: il est expliqué que les EPOUX AESCHLIMANN auraient, selon les documents saisis par la BRDE, mangé à DEUX REPRISES au restaurant de luxe de la Tour Eiffel, le JULES VERNE.


Ce que les époux Aeschlimann nieraient farouchement.


De deux choses l'une: soit les documents comptables et les preuves financières d'AVENANCE ENSEIGNEMENT font foi et les faits sont avérés, donc il y a " corruption passive", soit il n'existe aucun document.


Mais, l'article laisse le sujet dans une semi-obscurité ennuyeuse.


Car, si la BRDE a apporté à la Justice des preuves de DEUX REPAS des époux Aeschlimann réglés par AVENANCE – ce qui nous a été confirmé par diverses sources proches de l'instruction-, alors ces faits délictueux doivent être intégrés dans le dossier AVENANCE-LOTH qui sera jugé le 3 décembre 2009.


Rappelons que Sébastien Pietrasanta avait indiqué publiquement qu'il avait dû refusé un « cadeau spontané » apporté à son domicile privé par la société AVENANCE.


On en déduira que des « cadeaux » au maire d'Asnières précédent devaient être l'habitude pour cette entreprise et qu'elle avait essayé, ainsi, de perpétuer une mauvaise tradition avec ce cadeau retourné à son destinataire avec Sébastien Pietrasanta.


Alors? Si des cadeaux étaient donnés aussi à l'ancien maire par cette société,- des repas excellents et chers en lieu et place de bouteilles de vin de luxe-n'aurait-on pas là la preuve de "corruption passive" des élus en question?


On comprend donc qu'il serait injuste et discriminatoire de renvoyer seulement Bernard LOTH devant un Tribunal Correctionnel pour des faits délictueux que les époux Aeschlimann auraient aussi accompli de leur côté avec les finances de la même société.


D'autant que c'est quand même bien Manuel Aeschlimann, maire à l'époque, qui a PROPOSE et FAIT VOTER les marchés publics accordés à ces sociétés, dont surtout AVENANCE ENSEIGNEMENT.


Qu'en pensent Sébastien Pietrasanta et ses avocats dédiés aux intérêts de la Ville?

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NOTE DE LA REDACTION


Le 7 octobre 2009, le Conseil des Ministres aura à discuter d'un projet de loi qui risque, s'il était voté, de détruire l'indépendance de décision des élus municipaux en France et de contraindre de facto les communes à des gestion financières INTEGREES.


Il s'agit du « projet de loi portant sur l’organisation territoriale de la France ».



Ce que contient ce projet est à l'évidence ce que de nombreux élus d'Asnières refusent et ont refusé dans le passé, notamment l'intercommunalité à fiscalité propre, dont une des conséquences premières serait un accroissement des impôts locaux pour tous les habitants.



Nous alertons élus et citoyens sur ce projet car ni le maire, ni le député, n'en ont parlé, chose éminemment curieuse car ce projet gouvernemental est déjà annoncé depuis plusieurs semaines.



Asnières Nouvelles Citoyennes y reviendra prochainement.



Marylise Dipusu



Chapitre 196 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



samedi 19 septembre 2009

Asnières: affaires LOTH-système Aeschlimann, les questions qui se posent



Il y a quelques mois, Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta déjeunaient ensemble et en secret dans un restaurant luxueux.


Voici la photo du panneau qui est placé-depuis ce déjeuner si bien caché aux élus et aux habitants- sur la table des deux convives, compères en cachotteries pour le public. On remarquera que le panneau photographié dit bien les choses!


Car tous constatent avec stupéfaction que Sébastien Pietrasanta savait tout sur les affaires judiciaires en cours et n'a rien dit aux élus et aux citoyens d'Asnières. Il en de même de Manuel Aeschlimann qui ne pouvait pas ne pas être informé des ennuis pénaux de son ex bras droit, Bernard Loth.


Il s'ensuit une conclusion: il a bien existé- après ce déjeuner dont nous avons les preuves matérielles- un pacte tacite de mensonges COMMUNS contre les habitants d'Asnières, leurs élus et les médias.


Mensonges que l'on découvre maintenant avec les constitutions de partie civile de la Ville, jamais annoncées aux élus et citoyens de la commune.


Il urge dorénavant de sortir la vie municipale des mensonges des uns et des autres, afin que la vie publique asnièroise soit réellement apaisée.


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Quand la Ville s'est-elle constituée partie civile et pourquoi personne ne le savait?


Situation surréaliste à Asnières: sur son blog, le maire d'Asnières sur Seine, Sébastien Pietrasanta présente une dépêche de l'AFP qui relate les faits judiciaires que nous avons présentés et développés dans notre article précédent. Il présente cela comme si cela ne le concernait en rien....


http://www.pietrasanta-asnieres.com/article-36241072.html


Il se fait citer en fin de texte par l'AFP qui indique donc ce que tous les élus et les citoyens ignoraient avant cette dépêche, à savoir.... que la Ville s'est bien constituée partie civile dans les deux dossiers!!!


Sébastien Pietrasanta est très respectueux de ses élus et des citoyens d'Asnières.


Il aurait pu les informer AUPARAVANT que la Ville s'était constituée partie civile dans ces deux dossiers dont il n'avait, avant le 18 septembre 2009, ….informé PERSONNE!


Sébastien Pietrasanta a commis ici une DOUBLE LOURDE FAUTE, sur le plan des principes démocratiques et sur le terrain de la transparence publique dont il s'est fait le héros et le héraut depuis le 16 mars 2008.


Il a caché de manière manifeste aux élus et aux habitants qu'il connaissait les affaires pénales concernant la gestion de la Ville, a refusé sciemment de les diffuser à la population pour qu'elle le sache et a tenu secret à tous- ses élus compris- ce qu'il annonce seulement le 18 septembre 2009 au soir à l'AFP!


Trois questions se posent dorénavant:


1-Quelles informations sur les dossiers judiciaires relatifs au système Aeschlimann Sébastien Pietrasanta cache-t-il encore et pourquoi agit-il de la sorte, en infraction à ses propres engagement écrits et répétés?


2-Depuis quand la Ville était-elle partie civile dans ces deux affaires? Existe-t-il d'autres affaires dans lesquelles la Ville est aussi partie civile? Pourquoi ce mépris évident des élus municipaux, toutes couleurs confondues?


3-Quels motifs le maire peut-il donner de ses silences troublants et de son refus d'informer de manière sereine et ouverte les habitants d'Asnières sur ces dossiers et les autres possibles derrière eux?


Bernard Loth va certes être jugé les 3 et 4 décembre 2009 sur les faits qui lui sont reprochés devant le TGI de Nanterre.


Mais, de son côté, Sébastien Pietrasanta est maintenant jugé aussi par les citoyens: il a caché des faits intéressant les citoyens, il a tu aux élus ses décisions prises comme maire dans ces dossiers, il a ainsi méprisé la démocratie dont il se prétend respectueux et le défenseur intransigeant.


Au final, le système Aeschlimann est effectivement une nouvelle fois frappé en son cœur exécutif, mais Sébastien Pietrasanta est touché dans son aura démocratique et dans l'honnêteté de ses pratiques vis à vis des élus et habitants.


Ces procès du système Aeschlimann sont aussi un tournant pour lui et son avenir sur la ville.


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Le silence assourdissant des époux Aeschlimann et de leur ami, Nicolas Cellupica


Les époux Aeschlimann sont devenus muets. Leur voix s'est soudain éteinte.


Les annonces médiatiques des procès de leur fidèle serviteur, Bernard Loth, ont dû les choquer. Au moins...


Car est ainsi dévoilé le fonctionnement réel du système de gestion municipale d'Asnières par les époux Aeschlimann.


Personne ne s'y trompe: ces affaires éclaboussent TOUTE la gestion des époux Aeschlimann.


Elles vont provoquer un torrent d'interrogations nouvelles et renforcées sur les « curieux BEA » (Baux Emphytéotiques Administratifs-NDLR) si coûteux à la commune et avantageux à des sociétés privées, sur d'autres marchés publics que le Rapport 2008 de la Chambre Régionale des Comptes avait visés.


Car, si le Directeur Général des Services est déjà accusé par la Justice de divers délits, comment les élus de la Ville ne peuvent-ils pas se poser la question de savoir si ces délits n'étaient pas un règle habituelle, un mode de fonctionnement normal, le fond réel de la gestion d'Asnières avant le 16 mars 2008?


Si les époux Aeschlimann sont si silencieux après ces annonces médiatiques, nos sources nous confirment que celles et ceux qui convoitent les sièges des époux Aeschlimann ne sont pas attristés, même s'ils respectent une distance sereine.


Ainsi de Cyrille Dechenoix qui ne cache pas sa joie de voir son ancien ami et maire ennuyé et touché par les affaires pénales de son bras droit, Bernard Loth.


De même du côté de l'entourage de Rama Yade qui ne semble pas trop peiné, ni affecté par ces informations.


Au Conseil Général des Hauts de Seine et à l'Elysée, certains font silence. D'autres, à voix basse et par personnes interposées, indiquent que cette chute sans fin des époux Aeschlimann n'est guère étonnante vu...le nombre de casseroles judiciaires qu'ils traînent derrière eux!


En haut lieu et à l'UMP, le réalisme politique triomphe: la discussion sur l'éviction totale, mais en douceur, des époux Aeschlimann est en cours.


La lutte pour la direction de l'UMP locale asnièroise est engagée: déjà un favori est donné...perdant sans pari: Nicolas Cellupica, dont personne ne veut en haut lieu car traînant avec lui un parfum du passé des époux Aeschlimann....


Qu'il est dur d'être un pion sacrifié d'avance et sans avenir!



Marylise Dipusu



Chapitre 195 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008