mercredi 16 juillet 2008

Enquête sur les violences à Asnières?

chapitre 9


Violences à Asnières: la marche vers la vérité sur l'origine des faits


Les incidents violents survenus à Asnières dans la nuit du 13 au 14 juillet ont suscité des analyses convergentes, nourries aux meilleures sources de l'information, par les autorités compétentes en matière de sécurité publique.

Dans le journal “Le Parisien” du 16 juillet 2008, le Préfet des Hauts de Seine, Pierre Florian de Bousquet, ancien Directeur de la DST, estime que “certains jeunes de la cité en ont profité (des festivités du 14 juillet- NDLR) pour régler quelques comptes”.

Il insiste bien sur la nature préparée des violences: “De petits groupes ont organisé le harcèlemnt des forces de l'ordre, se sont dotés de matériel achetés sur Internet pour leurs munitions....Cela n'a pas été improvisé”.

Une enquête avec de forts moyens est engagée par la Justice sur l'origine des faits et les auteurs de la blessure grave infligée au Commissaire-adjoint d'Asnières, enquête confiée au Service Départemental de Police Judiciaire.

Le maire d'Asnières, Sébastien Pietrasanta, a saisi, avec un certain écho national et un début de réaction appropriée, les autorités de l'Etat sur la législation actuelle des engins pyrotechniques, que tout un chacun peut acheter librement et qui peuvent devenir, comme le disent les syndicats de policiers, entre certaines mains, des “armes par destination”.

Il semble que son appel, certes appuyé de facto par les syndicats policiers, soit écouté en haut lieu.

Cependant, nous souhaitons ici- les faits étant rappelés- poser quelques questions citoyennes de bon sens et tracer quelques possibles jalons vers la manifestation de la vérité:

D'abord nos questions au nombre de deux, qui s'appuient sur les déclarations officielles:

Le Préfet des Hauts de Seine ne s'exprime pas à la légère et sans avoir en mains quelques informations précises. Quand il évoque “les achats sur Internet de matériel pyrotechnique par des auteurs des violences à Asnières”, cela signifie-t-il qu'il a déjà des preuves concrètes sur les identités de ces acheteurs -via les paiements par carte bancaire en ligne- et que ceux-ci, outre les personnes déjà arrêtées ou condamnées, sont déjà indentifiées par la police?

Le même Préfet, homme que ses antécédents professonnels à la DST incitent à croire prudent, méthodique, spécialiste de ce type de dossiers, évoque des “comptes à régler”. Il est évident qu'il n'affirme pas cela sans preuves réelles en main. Quels sont ces “comptes à régler” et “avec qui étaient-ils à régler, et de la part de qui”?

Ensuite, nos remarques citoyennes de bon sens pratique:

- Si, comme le soulignent les sources officielles, entre 30 et 60 personnes ont pris part aux violences, et que 10 ont été arrêtées, dont 4 condamnées pour l'heure, il serait étrange que les liens communs existant entre ces personnes ne soient pas déjà établis.

- Si déjà les enquêteurs disposent de preuves via Internet, comme les déclarations publiques semblent l'indiquer, sur les auteurs de ces violences avec du matériel pyrotechnique ainsi que sur leurs objectifs en termes de “règlements de compte”, ils doivent déjà avoir des pistes à suivre et à remonter vers les initiateurs de ces violences, en clair, les personnes ayant voulu “régler ainsi leurs comptes” , tout autant qu'ils ne peuvent ignorer en ce moment déjà l'identité précise des personnes, physiques ou morales, avec lesquelles ces comptes devaient être “réglés”.

- Certains correspondants qui nous ont contactés indiquent que ces violences pourraient, selon eux, avoir eu pour cause directe un différend existant entre un médiateur connu de la Ville et cette dernière, différend qui serait ressenti comme une injustice par certains jeunes amis et/ou proches de cet employé municipal. D'autre sources citoyennes spécifient que ce différend aurait pu être aggravé ou exacerbé par d'autres acteurs, pour d'autres buts, étrangers à ce différend bien réel.

En tout état de cause, étant donné qu'une instruction judiciaire a été ouverte par le Parquet de Nanterre, rien n'empêche diverses parties concernées, comme la Ville d'Asnières, de se constituer PARTIE CIVILE dans celle-ci afin de soutenir et éclairer avec force la Justice dans la recherche de la vérité dans ce dossier.

Concluons par un mot de sincère compassion et attention à notre concitoyen Damien Vallot, fonctionnaire de police blessé lors de ces violences: selon nos informations, le chirurgien spécialiste des yeux estimerait que le jeune fonctionnaire pourrait perdre la vue d'un de ses yeux.

Notre rédaction réitère son souhait collectif que son oeil atteint pourra être sauvé et que ce fonctionnaire retrouvera au plus vite sa place à Asnières avec ses collègues qui le soutiennent massivement, moralement et matériellement. Il s'agit d'un souhait citoyen et humain naturel.

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Pour l'information de nos lecteurs sur les articles à venir:

Demain, nous aborderons le dossier et les dessous de l'ACCORD intervenu entre la Ville et DEXIA pour diminuer le montant de la dette de la commune sans en allonger la durée et nous nous pencherons, avec une note d'humour citoyen, sur un blogueur très spécial qui s'intéresse à Asnières d'une manière très, très particulière.



Marylise Dipusu

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