Asnières, crise mondiale, murs, grands stratèges et expansion économique

Comme Sébastien Pietrasanta a évoqué en Julien Dray un "grand stratège", le chargé en iconographie d'Asnières Nouvelles Citoyennes a choisi comme photo pour cet article le célèbre tableau du sacre de Napoléon.

Certes, avec humour, nous n'oserons pas comparer la "grandeur stratégique" des deux hommes: Napoléon Bonaparte et Julien Dray.

En plus, il est vrai que si l'un avait des ambitions européennes, voire internationales, comme stratège militaire et politique, l'autre est nettement plus "stratège" en achat de montres de luxe, elles aussi internationales, et en paiements élevés, bien que simple député.

A notre humble avis, certes ici de simples citoyens, il doit donc certainement exister diverses catégories de "grands stratèges".....!!!

Pour les graves dérives dénoncées par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, après ce qu'ont expliqué les avocats pénalistes qu'Asnières Nouvelles Citoyennes a cités, un véritable spécialiste des "grands stratèges" comme Sébastien Pietrasanta devrait maintenant agir, selon notre opinion, en saisissant comme partie civile, en tant que maire d'Asnières, le Procureur de la République de Nanterre.

Pour le coup, ce serait là une vraie "grande stratégie"!

___________________________________________________


Des murs, du communautarisme, un « grand stratège » qui fut et des mot creux

A peine à quelques heures de distance hier, le procès qui s'ouvre le 29 janvier 2009 au TGI de Nanterre était donné en information détaillée par « le Point » et AGORAVOX.


Décidément, l'étrange silence des médias municipaux et de certains blogs s'occupant d'Asnières est brisé en force, comme nous l'avions anticipé. Il semblerait que ces informations soient appelées à se répandre plus largement encore dans les jours qui viennent, ce qui réjouira l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, qui escomptait un procès peu suivi médiatiquement!!!

Le plus ironique et le plus amusant est que le magazine « Le Point », après un article au ton doucement savonneux, pour ne pas dire fortement « cirageux » sur Sébastien Pietrasanta, conclut son long travail sur le sujet.... par l'annonce de ce procès dont les médias municipaux du même Sébastien Pietrasanta ne parlent pas jusqu'à ce jour!

http://www.lepoint.fr/actualites-region/sebastien-pietrasanta-a-visage-decouvert/1556/0/309701

http://www.lepoint.fr/actualites-region/la-ville-au-banc-d-essai/1556/0/309699


Cet article du « Point » est par ailleurs, selon les points de vue, « hilarant » ou « sirupeux » dans la fine ironie.

Alors que le maire n'a pas dit un mot public durant les faits pour exiger l'arrêt des bombardements sur la population civile de Gaza, il ressort le communautarisme en faisant signer par des.... responsables religieux asnièrois un symbolique « mur de la paix » en mairie d'Asnières!

Voilà un acte de laïcité fort troublant....et de plus dans une mairie de la République!!!

On se demande pourquoi Sébastien Pietrasanta n'a pas préféré une initiative publique, citoyenne, une initiative de nature politique forte, détachée de tout sens communautariste et/ou religieux, pour la paix dans la région et l'arrêt des bombardements sur les populations civiles palestiniennes dont les maisons et les emplois ont été détruits! Lui seul le sait, lui qui affirme que son mentor Julien Dray fut "un grand stratège".

Voulait-il « confessionnaliser » un conflit politique et le « communautariser » en l'important de cette façon inepte à Asnières? Ou est-ce une manière d'exister médiatiquement, quand il ne peut plus annoncer que des mauvaises nouvelles aux citoyens?

Le conflit du Proche-Orient ayant des origines politiques, et non religieuses, l'initiative (petite) du maire ne semble pas être une excellente idée, surtout sans un mot prononcé par le maire, ses adjoints ou les invités sur les milliers de victimes palestiniennes des bombardements militaires israéliens sur Gaza et ses habitants!

Cela risque aussi de faire plus penser au vrai « Mur de Sécurité » dit aussi « Mur de Séparation » (version des autorités israéliennes) ou « Mur de la Honte » ou « Mur de la Catastrophe » (version palestinienne). En ce 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin (1989), ces histoires de « murs » ne sont pas du meilleur effet « historique » et « politique »!

On comprend bien que le maire veuille faire oublier ses + 17% d'impôts locaux par de telles initiatives sans utilité, mais le résultat dans la ville- relativement au conflit du Proche-Orient, dont son parti, le Parti Socialiste, clame qu'il ne faut pas l'importer en France- risque de ne pas être celui espéré.

Les problèmes politiques au Proche-Orient ne seront pas résolus par des mots écrits par des « dirigeants religieux » dans une mairie en France, mais par des moyens politiques et d'abord par le dialogue direct entre les peuples concernés.

Nous avons aussi ri aux larmes des déclarations de Sébastien Pietrasanta sur, selon ses propres mots, le « grand stratège » JULIEN DRAY qui semble à ses yeux, et maintenant, ne plus avoir un avenir public radieux devant lui depuis ses affaires judiciaires qui s'accumulent. C'est une victoire du réalisme!

Il est aussi vrai que le public retiendra plus les montres de luxe et les achats de biens très onéreux de Julien Dray que son aspect « grand stratège »!!!

Nous avons beaucoup moins ri lorsque le maire a abordé, après 10 mois de gestion de la Ville, le développement économique d'Asnières, pour l'heure, plutôt appelé « recul économique ». Le maire propose de désigner un VRP et son chef de service cité veut étoffer un service qui, pour l'heure, accumule déceptions d'arrivées de sociétés et abandons d'entreprises.

Peut-être Sébastien Pietrasanta et son responsable administratif aux résultats si brillants devraient-ils commencer par élaborer une véritable stratégie anti-crise plutôt que de chercher à nommer des « VRP » ou recruter des agents supplémentaires quand la Ville coule....

Cela confirme bien aussi, malheureusement, notre analyse déjà ancienne selon laquelle la faiblesse des liens internationaux d'Asnières ( aucun jumelage réalisé depuis plus de 25 ans) et l'absence dans le service du « Développement économique » de citoyens liés aux affaires internationales, et donc ayant un « carnet d'adresses » utile à la commune bloque toute expansion économique organisée de notre cité.

Seules, des personnes dotées de relations internationales larges et de compétences économiques REELLES peuvent aider notre ville à atténuer les effets de la crise, puis, le moment venu du redémarrage, à la dynamiser et à apporter emplois aux habitants, donc une plus forte rentrée fiscale de taxe professionnelle à la Ville. C'est une évidence, mais la mairie semble tarder à comprendre cette évidence majeure!!!

Car crise mondiale, il y a bien, et Asnières est dedans!

Et ce ne sont pas les mots creux, les déclarations orales vaines ou les initiatives médiatiques d'un jour qui vont donner du travail au près de 2500 citoyens asnièrois sans emploi et indemnisés, soit le double en réalité (5000) si on intègre les non-indemnisés.....

____________________________________________________________________


La crise mondiale, Asnières et l'action municipale possible


La crise mondiale n'est plus maintenant que financière et bancaire, même si son apparent démarrage vient de ces secteurs. Elle touche maintenant tous les secteurs économiques, de l'automobile à l'immobilier-BTP. Aucun pays n'est épargné par ce cataclysme international, même si les réponses gouvernementales et leur rapidité comme leur efficacité peuvent sensiblement « limiter » les conséquences pour la population et l'activité économique, telles par exemple des « plans de relance » de la consommation directe (sans recours au crédit pour les particuliers).

Officiellement, après des mois à avoir nourri des illusions sur l'ampleur de la crise mondiale, de nombreuses autorités publiques- notamment en France- sont obligées de constater que la catastrophe ne peut plus être enrayée par de simples mots ou par des actions locales, voire nationales isolées des autres pays.

Quand l'Islande est en faillite, quand la Grande-Bretagne s'écroule, quand même l'Allemagne et le Japon sont dans une situation d'endettement colossal, sans même parler des records américains en la matière, établir des pronostics d'une gestion « apaisée », sereine, sans à-coups pour la seule Asnières relève soit de la supercherie, soit de l'inconscience ou de l'ignorance, soit de la méconnaissance des faits les plus patents!!!

Asnières est un exemple typique de ces illusions passées qui se perpétuent.

Quand le maire annonce qu'il va augmenter les impôts de 17% cette année et qu'il n'y aura plus de hausse ensuite durant son mandat, il s'illusionne lui-même et tend ainsi à tromper objectivement les citoyens par imprudence grave, telle Madame Lagarde, Ministre de l'Economie alors qu'ancienne avocate d'affaires, qui nia la crise jusqu'à ce qu'elle lui explose au visage avec des chiffres calamiteux de nouveaux chômeurs, des déficits publics records et une récession aveuglante.

La situation prévisible est telle que le recours massif et général à l'endettement ou à l'inflation (ou un concours des deux possibilités) va être la règle au niveau des Etats.

Inévitablement, certains impôts accrus devront compenser d'autres en déclin mécanique simple. De fait, le maire a donc tort, sur le plan gestionnaire, de prédire DANS DE TELLES CONDITIONS QUI NE SONT PAS DE SON FAIT, qu'il ne sera pas contraint à recourir, soit à une augmentation forte de la dette, soit à des hausses de certains impôts, taxes et tarifs publics, soit une combinaison des deux.

Comme de plus, Sébastien Pietrasanta se refuse, encore et toujours, pour des raisons qu'il aura bientôt à expliquer PUBLIQUEMENT, à poursuivre les dérives et fautes dénoncés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, soit environ une somme récupérable de plus de 35 millions d'euros selon des experts consultés, il accroît sensiblement par CE REFUS POLITIQUE TETU le poids des difficultés qu'il se prépare, difficultés que la crise nourrit d'elle-même, mais que ses positions sur la gestion passée aggravent notoirement.

Sans omettre que Sébastien Pietrasanta se prépare (et prépare à ses adjoints OPJ), dans un contexte de crise économique signifiant forcément crise politique et sociale, des lendemains judiciaires sombres pour lui-même et son équipe, comme nous lui avons annoncé PUBLIQUEMENT dans notre précédent article.

Sébastien Pietrasanta et ses adjoints, tous OPJ, ne pourront pas dire ( et à personne) qu'ils n'ont pas été avertis des faits juridiques incontournables pour eux et informés clairement des possibles conséquences de leurs positions d'inaction, depuis 10 mois, sur le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes.

La seule solution pour tenter, au moins, de soulager la Ville d'une partie de ses problèmes, pour récupérer des fonds publics qui sont urgemment nécessaires au financement des besoins de la population sans ponctionner cette dernière alors que frappée par la crise actuelle, est, nous le disons encore une fois, que la Ville se porte partie civile avec le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes à l'appui et demande à la Justice d'éclaircir tous les dossiers douteux de la gestion de la commune 2001-2008.

Hors de cette démarche plus qu'indispensable pour les citoyens d'Asnières, Sébastien Pietrasanta et toute son équipe ne peuvent aller- quelle que soit leur bonne volonté ou honnêteté morale- que droit dans le mur des difficultés insurmontables et courir aux ennuis judiciaires les plus graves comme la Note du cabinet d'avocats consulté par les citoyens le démontre parfaitement -( voir article précédent d'Asnières Nouvelles Citoyennes)


Marylise Dipusu


Chapitre 86 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008