jeudi 23 avril 2009

Asnières: les leçons venues d'Hénin-Beaumont




A droite sur la photo, Marie-Noëlle LIENEMANN (PS) avec le maire maintenant emprisonné sous l'accusation de détournements (massifs-NDLR) de fonds publics d'Hénin-Beaumont, Gérard Dallongeville, dont l'apparence pourra certes faire penser certains citoyens asnièrois à Bernard Loth, ancien Directeur Général des Services.

Madame LIENEMANN fut aussi celle qui embaucha en 2001 un jeune étudiant en Hsitoire comme Directeur-adjoint de son cabinet au Secrétariat au Logement, Sébastien Pietrasanta, dont on peut se demander quelles compétences et quelle expérience il possédait vraiment pour occuper avec efficience ce poste important.

C'est la fée qui mit en branle la carrière politique du maire actuel d'Asnières.

Ses propos, comme première adjointe trahie, rejetée, démise de ses délégations, TENUS APRES le scandale qui a touché la ville d'Hénin-Beaumont, peuvent interroger tant sur place qu'à Asnières.

En effet, il n'y a pas de muraille de Chine entre Hénin-Beaumont et Asnières. Et ce qui est arrivé là-bas, comme dans l'Essonne avec Julien Dray, pourrait aussi arriver ailleurs, même à Asnières.

En tout cas, nous aimerions bien savoir comment Sébastien Pietrasanta étudiait l'Histoire en étant en même temps et à plein temps Directeur-adjoint de Cabinet à 23 ans seulement.

On sait que la valeur n'attend point le nombre des années, mais la compétence, oui!

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D'Hénin-Beaumont à Asnières, que de liens amicaux et de ressemblances factuelles




Hénin-Beaumont est une commune du Nord de la France, mais ce qui s'y passe depuis quelques semaines est très intéressant, d'autant que certains des protagonistes ont de très bonnes relations à Asnières et que la Chambre Régionale des Comptes y a aussi très bien travaillé afin d'établir un bilan du maire sortant qui ne laisse personne indifférent, comme à Asnières en 2007-2008.

Le maire (PS) de cette commune du Nord, Gérard Dallongeville, a été envoyé par la Justice en prison préventive sous l'accusation d'avoir détourné environ 4 millions d'euros de fonds publics.

Selon les meilleures sources publiques, cet élu, aujourd'hui bien mal aimé, aurait été dans le passé un proche de Julien Dray et de sa mouvance au sein du PS.! Ce qui ne va pas aider la défense de Julien Dray dans les affaires qui le concernent personnellement.

C'est aussi le cas de la secrétaire départementale du PS, Catherine Génisson,
http://lienemann.typepad.fr/accueil/2009/04/situation-%C3%A0-h%C3%A9ninbeaumont.html

qui accable maintenant de son juste courroux le maire emprisonné et exige dorénavant (sic!) la plus haute et exemplaire intégrité morale, civique et politique de ses élus, après avoir été sourde et aveugle aux signes précurseurs et informations publiques qui annonçaient les problèmes actuels depuis plus d'un an!!!.....

On le voit: nous sommes loin ici de ce qui se passe à Asnières où tout ce qui touche à la gestion de la ville est, de puis 1999, est transparence, limpidité et clarté.....

La première adjointe du maire présumé corrompu d'Hénin-Beaumont, Marie-Noëlle Lienemann, ex-maire d'Athis-Mons (91), actuelle députée européenne sans assurance sur sa place actuelle à Strasbourg, fut, en 2001, secrétaire d'Etat au logement (sous le gouvernement de Lionel Jospin).

Elle embaucha en 2001 comme directeur-adjoint de cabinet un alors « jeune étudiant » de 23 ans, Sébastien Pietrasanta, aujourd'hui maire d'Asnières et Conseiller Régional Ile de France.

Marie-Noëlle LIENEMANN peut être regardée comme la fée magicienne qui permit à Sébastien Pietrasanta de suivre EN MEME TEMPS ses rudes études d'Histoire et d'être AUSSI à plein temps Directeur -adjoint de cabinet de cette amie politique de longue date de Julien Dray.

Le don d'ubiquité et de compétences non-étanches est une rare qualité, mais, là, la preuve est faite qu'elle peut exister.

La preuve est donnée par le Journal Officiel:
http://www.droit.org/jo/20011222/EQUM0100119A.html

On croit comprendre que le jeune étudiant, Sébastien Pietrasanta fut catapulté, alors qu'étudiant en Histoire et fort jeune, directeur-adjoint de cabinet de la Secrétaire d'Etat au motif de..... son inexpérience flagrante pour ce poste!

En effet, nul ne distingue bien le rapport professionnel et le domaine de compétence commun entre l'Histoire et la gestion d'un cabinet de Secrétaire d'Etat!

Tout ceci peut interroger les citoyens et éventuellement les enquêteurs de TRACFIN et de la BRDE au Parquet de Paris sur la REALITE EFFECTIVE de son travail en contrepartie d'un salaire confortable perçu sur les fonds publics.

Revenons à Madame Lienemann, cette fée de l'ubiquité.

Selon ses écrits sur son propre blog,
http://lienemann.typepad.fr/accueil/2009/04/situation-à-héninbeaumont-communiqué-de-marienoëlle-lienemann.html

la première adjointe-PS d'Hénin-Beaumont ignorait tout des pratiques délictueuses découvertes par la Chambre Régionale des Comptes, puis confirmées avec une plus grande ampleur par la Brigade Financière.

Cette position énoncée semble en contradiction avec le fait concret que ladite première-adjointe Marie-Noëlle Lienemann fut déchue de toutes ses délégations LA VEILLE de l'incarcération du maire de la commune, ce qui peut laisser penser que ce dernier n'avait plus confiance en elle et la regardait comme une adversaire, voire comme la source possible de ses ennuis judiciaires....

Nous avons l'exemple-type d'une première adjointe au maire qui ne voyait apparemment rien passer, ne semblait rien savoir, n'entendait rien et ne contrôlait apparemment rien dans la gestion de la ville.

Ce n'est pas à Asnières que de telles choses pourraient se passer, comme chacun le sait entre le maire et sa première-adjointe, par exemple!

Elue dans une équipe pluraliste et unie, Madame Lienemann- dont le sens inné de la vertu morale semble maintenant très outragé par les informations issues du Parquet départemental compétent- demande aujourd'hui aux autres membres de sa majorité propre- en clair, ses propres collègues et colistiers- de démissionner afin permettre de nouvelles élections dont l'objectif essentiel, à l'en croire, serait de redonner une saine gestion honnête à la commune, de rétablir la confiance entre élus et citoyens et, ce faisant, de la choisir, elle, comme maire.

D'ici à ce qu'elle sorte, ou que le Procureur de la République applique, le fameux article 40 du Code Pénal pour ses anciens colistiers d'Hénin-Beaumont, il n'y a qu'un pas.

A Asnières, chacun sait que personne, sauf Asnières Nouvelles Citoyennes, n'a jamais parlé de cet article 40 qui existe pourtant et responsabilise tous les élus d'une commune qui tairaient ou cacheraient des faits délictueux.

Rappelons, pour mémoire car celle-ci est toujours une qualité essentielle de la vie publique et de la citoyenneté, que la liste du maire d'Hénin-Beaumont emprisonné en avril 2009 s'était constituée et avait fait campagne en mars 2008 pour battre la candidate FN -Front National-, Marine Le Pen, qui avait obtenu 45% des voix au second tour du scrutin municipal. Cette tactique, au passage, avait donc permis au PS de garder cette mairie menacée.

Mais, elle ne garantissait apparemment pas l'usage honnête de ce succès électoral au bénéfice de tous les citoyens de la commune!

On reconnaîtra ici la vieille tactique des années 1984-2002 des amis de Julien Dray qui se servirent souvent de l'épouvantail « FN » comme d'un moyen efficient de préserver postes et mandats publics bien rémunérés pour eux-mêmes, tactique dont le vrai géniteur est François Mitterrand.

On sait que ce dernier, pourtant, eut de coupables faiblesses amicales avec des gens qui furent des fidèles du Maréchal Pétain et/ou des antisémites notoires, comme un certain Paul Touvier.

Si François Mitterrand fut le père spirituel de cette stratégie de Machiavel électoral, qui, au demeurant, fonctionna pendant 21 ans au profit du PS et de nombre de ses élus professionnels, Julien Dray en fut le zélé applicateur, le principal idéologue et praticien de terrain.

Cependant, force est de constater, à Hénin-Beaumont comme à Asnières pour Manuel Aeschlimann, que les meilleurs plans électoraux ont parfois des fins inattendues: à Hénin-Beaumont, le maire PS de la commune qui se présentait comme le bouclier démocratique et républicain, le sauveur de la morale publique dort désormais en prison!

Son équipe toute entière, y compris Madame Lienemann, même à l'insu de son plein gré, est mouillée de facto dans sa gestion désastreuse, dont le Rapport de la CRC locale fait un bilan saisissant, comparable au final à celui de la CRC-IDF qui a conclu la gestion catastrophique de Manuel Aeschlimann, avant sa condamnation en première instance le 13 mars 2009.

Ainsi, des parallèles involontaires apparaissent entre les personnages et les faits qui relient, sur des points évidents, Hénin-Beaumont et Asnières, si l'on excepte le rôle du FN.

A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous retenons quelques points de comparaison:

1- A Hénin-Beaumont, la première-adjointe PS, ancienne ministre et secrétaire d'Etat, était, selon ses dires, tenue à l'écart de la gestion réelle de la commune par le maire et son cabinet, bien que du même parti que l'édile. Il semble bien qu'il en soit de même à Asnières, ce qui peut interroger les citoyens sur cette conduite solitaire des affaires par le maire et son cabinet si fermé aux habitants. Que peut chercher à cacher un tel ostracisme de plus en plus voyant?

2- A Hénin-Beaumont, c'est un Rapport de la CRC qui a permis en définitive la chute de l'élu présumé corrompu. A Asnières, c'est aussi un Rapport de la CRC qui a assuré de facto la chute des époux Aeschlimann en révélant la vérité que l'ancien maire cachait aux habitants sur sa déplorable gestion de l'argent public.

3- A Hénin-Beaumont, un nouveau maire fut élu pour redresser, selon le PS, la situation de la ville, mise en danger par d'autres élus du même parti auparavant. A Asnières, en mars 2008, la population a élu une nouvelle équipe pluraliste pour redynamiser la commune et restaurer la démocratie assortie d'une saine gestion. Depuis, nous avons un maire qui s'enferme dans l'absence totale de dialogue avec les citoyens, élus et associations, déjeune en secret avec son prédécesseur et s'entoure d'un cabinet qui mène la ville au désastre fiscal, financier et économique.

Ce processus négatif est manifesté par le nombre déclinant et l'irrégularité croissante dans le temps des conseil municipaux, qui tend à approcher maintenant les 50 -55 jours en moyenne.

A quand le Conseil Municipal tous les 3 mois comme sous le système Aeschlimann?

Insidieusement, c'est la démocratie communale qui se réduit de nouveau en affaiblissant le contrôle des élus sur la vraie gestion de la ville!

Si on ajoute à cela la proximité entre Julien Dray, Marie-Noëlle Lienemann et Sébastien Pietrasanta, des inquiétudes légitimes peuvent naître sur ces lentes et progressives dérives qui, lentement, tendent à rappeler les pratiques des années de plomb qu'Asnières a connues.....

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DEMAIN DANS ASNIERES NOUVELLES CITOYENNES ......


une série de scoops sur le passé parfois troublants de David Roizen, le Directeur de Cabinet du Maire.

Nous révélerons ses démêlés, comme dirigeant de Skyrock, avec le CSA- Conseil Supérieur de l'Audiovisuel- sur la diffusion publique de propos pornographiques vers des mineurs à l'antenne de cette station.

Ces démêlés ont aussi impliqué Pierre Bellanger (condamné à un an de prison ferme ensuite pour polygamie factuelle-affaire HALCYON) et...Malek BOUTIH (ancien dirigeant de SOS-Racisme, aussi membre de la direction de la radio Skyrock) avec à la clé une amende de 50000 euros payée par la radio.

Les impatients peuvent se faire une petite idée- mais fort instructive- sur le sujet avec ce lien que nous recommandons tant il est resté d'une discrétion médiatique totale, donc inconnue du grand public:

http://www.admi.net/jo/20060412/CSAX0601052S.html

Nous étudierons aussi son passage à la communication en 1998 de Matra Missiles, qui nourrit quelque intérêt public certain et nous apporterons quelques liens pour information qui mettent en relief un parcours professionnel un peu chaotique en apparence, mais toujours lié aux réseaux d'amitié de Julien Dray....

Ceci permettra aux citoyens d'Asnières de mieux connaître le directeur de cabinet du maire actuel d'Asnières et de mieux comprendre les racines de certaines de ses attitudes qui ne facilitent ni la vie démocratique locale, ni la transparence de la gestion de la commune, ni le pluralisme politique et le respect des élus comme celui de leurs mandats......


Marylise Dipusu

Chapitre 138 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008











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