mardi 8 septembre 2009

Asnières: le Conseil Municipal du 24 septembre et les discussions amicales


L'argent public -voir photo ci-dessus), celui en provenance des contribuables asnièrois, il risque d'en être question beaucoup dans les semaines qui viennent.


Malgré le silence curieux qui pèse sur les affaires judiciaires concernant Asnières en cette rentrée 2009, Asnières Nouvelles Citoyennes continue son travail d'informations libres et indépendantes.


Bientôt, nous publierons d'autres scoops intéressants l'ensemble des citoyens d'Asnières et leur argent.


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Conseil Municipal du 24 septembre 2009



Donc, le Conseil Municipal d'Asnières se réunira le 24 septembre 2009, soit plus de 2 mois et demi après le précédent (le 7 juillet 2009).


C'est ainsi que l'on voit que la périodicité mensuelle annoncée des Conseils Municipaux est vraiment respectée à Asnières.


Il est vrai qu'AVANT cette date, les citoyens auront bien tous reçu les lettres des services fiscaux leur demandant de payer des impôts et taxes accrus; que le Forum des Associations aura eu lieu, que la rentrée scolaire sera ce qu'elle a été sans que la mairie n'intervienne sur la situation pourtant de plus en plus difficile des classes surchargées.


De même, AVANT ce Conseil Municipal, le procès de l'affaire AVENANCE-Bernard LOTH touchant aux intérêts de la Ville aura aussi commencé.


Mais, de tout cela, les citoyens d'Asnières ne seront pas informés par ceux qui représentent la Ville car la « communication » du maire veille à ne montrer que gentils sourires, belles phrases et discours convenus.


En mairie, certains espèrent échapper aux vrais problèmes en n'en parlant jamais et surtout en ne les abordant jamais concrètement.


Il n'est pas sûr que la méthode soit durable et trompe longtemps les habitants d'Asnières sur les réalités qu'ils vivent et dont la mairie se désintéresse totalement.



Discussions amicales entre élus et « Quais libres »



L'opération « quais libres » est intéressante et elle génère à l'évidence une grande convivialité entre élus qui sont censés, devant leurs électeurs respectifs, être de farouches adversaires.


Ainsi, lors du déroulement de cette manifestation très sympathique et bon enfant, de nombreux témoins ont pu observer Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta discutant le sourire aux lèvres, comme deux bons vieux amis qui se retrouvaient là avec plaisir.


Les observateurs de ces entretiens si détendus ont eu l'impression nette d'une forme peu cachée de complicité amicale entre les deux hommes, qui, en public, et par les mots, indiquent se combattre avec un acharnement sincère.


Un de nos correspondants était là et a suivi avec attention ces manifestations de convivialité entre les deux élus. Il nous a adressé ses commentaires personnels qui nous paraissent en effet perspicaces et fondés, d'où notre souhait de les publier pour l'information publique.


« J'étais sidéré de voir le maire et le député rire ensemble comme deux bons camarades de classe ayant fait une bonne farce. Et j'ai pensé à cet instant à tous nos concitoyens qui croient encore que ces deux hommes sont des adversaires irréconciliables. Le maire a depuis longtemps trahi et renié nombre de celles et ceux qui ont combattu avec lui (et au final, pour lui!) le système Aeschlimann, sans parler de son attitude hautaine et peu civique envers les associations citoyennes. Manuel Aeschlimann, lui, ne défend plus ses anciens amis du temps de sa mandature. La mairie, on le sait, met au placard certains cadres fonctionnaires de la Ville, qui furent proches du député et se prépare à les remplacer par des militants PS disciplinés et obéissants. En regardant leurs échanges de sourires, j'ai pensé à tous ces gens-là et me suis dit qu'il aurait fallu qu'ils puissent voir ce spectacle pour comprendre ce que sont en fait et profondément des politiciens en qui ils ont encore confiance ».


Pour notre part, à Asnières Nouvelles Citoyennes, nous constatons les faits suivants: le 18 septembre 2009, Bernard Loth verra son procès pénal commencer. La mairie n'a toujours pas annoncé qu'elle se constituait PARTIE CIVILE dans ce dossier et Manuel Aeschlimann n'a toujours pas pris la défense PUBLIQUE de son ancien Directeur Général des Services.


Tout ceci paraît pour le moins étrange pour des adversaires politiques qui se disent irréconciliables et qui affirment défendre leurs amis, les citoyens et la Ville!....


Mais, il est vrai que, pendant que les deux élus échangent force sourires en public, en mairie, on signale à notre rédaction que des hauts fonctionnaires très impliqués dans le système Aeschlimann partent en sourdine vers des placards de fonction. Et là ausssi, étrangement, les époux Aeschlimann sont silencieux sur le sort des ces fonctionnaires qui leur furent si fidèles.....


Et bien sûr, ce mouvement de personnel municipal n'a aucun rapport-absolument aucun-avec le développement de l'affaire Avenance-Loth. C'est juste une coïncidence malencontreuse du calendrier......



Histoire de fous ou le parking qui rend fou!



Le magazine « Auto Plus » n° 1089 en date du 21 juillet 2009 a parlé du dossier plus que très bizarre du parking de l'Hôtel de Ville initié en 2001 par Manuel Aeschlimann et abandonné, moyennant 550.000 euros de plus d'argent public, par Sébastien Pietrasanta en 2009.


En voici l'intégralité, qui vaut effectivement qu'on s'y arrête tant les choses essentielles sont dites par ce magazine.


« INFRASTRUCTURES: DES PROJETS FINANCES....AU POINT MORT!


Les exemples retenus ici valent leur pesant d'or (au regard des sommes engagées) et font prendre conscience qu'élus et technocrates sont capables du pire. A savoir dépenser des sommes colossales d'argent public pour....des prunes! En attendant, le déficit de l'Etat se creuse....


VILLE D'ASNIERES SUR SEINE: LE PARKING QUI REND FOU


Flash-back pour saisir: en 2001, cette municipalité des Hauts de Seine (92)prévoit de bâtir un parc de stationnement de 320 places. Problème, en 2002, la préfecture fait annuler les contrats du chantier. Démarre alors une bataille judiciaire de cinq ans pendant lesquels la Ville « allonge » 850.000 euros pour frais d'étude et pénalités de retard aux sociétés de construction et d'exploitation. En 2008, la commune change de maire. Celui-ci enterre le projet, mais révèle en mai dernier qu'il a encore versé 550.000 euros au concessionnaire du parking fantôme. Coût total de l'opération: 1,4 million d'euros. Les impôts des Asnièrois? Ils augmentent de 17% cette année. No comment »


Asnières Nouvelles Citoyennes souligne que, sur ce million quatre cent mille euros d'argent public dépensé pour rien, on doit 60% à Manuel Aeschlimann et 40% à Sébastien Pietrasanta.


Encore une manifestation de continuité entre les deux élus qui participent de l'appauvrissement de la commune! Et cette fois, ce n'est pas nous qui le disons, c'est la presse spécialisée de l'automobile qui l'affirme et le démontre!


Et de plus, cette même presse a omis de dire que Sébastien Pietrasanta, après avoir abandonné le projet antérieur, avait présenté aussi le sien....qui risque aussi d'être onéreux pour rien et de connaître aussi des avatars juridiques.



Marylise Dipusu


Chapitre 189 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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