mercredi 30 septembre 2009

Asnières: les intérêts des citoyens sacrifiés aux stratégies politiciennes?



Sur les photos ci-dessous, les anciens lieutenants de Manuel Aeschlimann, Bernard Loth et Antoine Bary, qui sont devenus les boucs-émissaires des dérives judiciaires à Asnières sous le système Aeschlimann de 2001 à 2008.


Le premier est prévenu dans deux affaires pénales pour corruption passive. Le second a déjà été condamné pour prise illégale d'intérêts.


Il apparaît que Manuel Aeschlimann, bien qu'ancien maire d'Asnières, donc responsable pénale des dérives financières constatées, ne serait pas trop inquiété par la Justice, ce qui pose de très nombreuses questions.


La même Justice a déjà sanctionné Antoine Bary dans une affaire dont le maire ne pouvait rien ignorer et qui a finalement coûté cher aux finances de la commune. Bernard Loth est poursuivi pour corruption passive, mais c'est Manuel Aeschlimann qui a signé les marchés publics avec AVENANCE et DERICHEBOURG POLYURBAINE.


Doit-on comprendre que les "pions", Antoine Bary et Bernard Loth, sont ou seront sacrifiés afin de sauver judiciairement les époux Aeschlimann? Sont-ce ces deux seuls hommes qui devraient porter le poids des fautes et actes délictueux commis par d'autres? Les citoyens d'Asnières seront-ils bientôt remboursés de l'argent public qui a été dilapidé et détourné pendant des années?


Asnières Nouvelles Citoyennes pose derechef ces questions à Sébastien Pietrasanta, ses élus et ses hauts fonctionnaires.


Au nom de l'intérêt public et de la morale civique!


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Sébastien Pietrasanta défend-il vraiment les intérêts de la Ville et des citoyens?



La vérité est apparue très vite sur les « coups » que se portaient par médias interposés Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta depuis le 18 septembre 2009.


Ces « coups », très modérés, on va le voir, font suite à la médiatisation des affaires pénales relatives à Bernard Loth, ancien Directeur Général des Services de la Ville sous Manuel Aeschlimann.


Il revient à Asnières Nouvelles Citoyennes l'honneur d'avoir donné en premier les informations sur ce sujet tandis que blogs et sites asnièrois se taisaient volontairement ou n'étaient pas informés.


Nous savons maintenant que les « coups » échangés lors du surgissement des affaires de Bernard Loth ne constituaient qu'un jeu de dupes manifeste, un écran de fumée contre la vérité et les exigences citoyennes de justice sur les dérives passées attestées.


Manuel Aeschlimann a en fait évoqué des actions de Sébastien Pietrasanta contre lui qui ne l'ont pas menacé judiciairement, mais ont abouti à faire condamner son ancien adjoint, Antoine BARY.


Lien:


http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/un-ex-elu-d-asnieres-condamne-11-06-2009-545507.php


Manuel Aeschlimann était informé de ces courriers de Sébastien Pietrasanta en lisant simplement le site internet de l'ADECA qui a publié les lettres sans volonté et sans précisions des délits attaqués de Sébastien Pietrasanta au Procureur de la République près du TGI de Nanterre:


http://adeca-info.blogspot.com/


Sébastien Pietrasanta, dans ses lettres, n'annonçait AUCUNE constitution de partie civile au nom de la Ville, ni n'usait de l'article 40 du Code Pénal afin de dénoncer des faits délictueux PRECIS.


Il s'en remettait.... au Procureur pour poursuivre des éventuels délits non-définis par lui...!!!


Manuel Aeschlimann a dû trembler d'effroi (sic!) devant une telle souplesse morale, une telle imprécision juridique, une telle attitude détendue face aux sommes importantes d'argent public détournées.


Pendant ce temps, Sébastien Pietrasanta chargeait les contribuables asnièrois de hausses moyennes de leurs impôts de 17% et accroissait aussi les tarifs publics.


En clair, Sébastien Pietrasanta était « doux » avec Manuel Aeschlimann, « dur » avec les citoyens!


Sébastien Pietrasanta, de son côté, ne craint rien des accusations de Manuel Aeschlimann, lesquelles ne peuvent le mettre en cause directement sous aucune forme.


Si jamais ces accusations devaient toucher une personne responsable au sens juridique, ce serait la secrétaire d'Etat Fadela Amara...


En résumé, il s'agissait d'un combat factice comme nous en avons l'habitude depuis mars 2008: des mots durs, des postures viriles, des attitudes déterminées, des annonces fracassantes, tout cela..... pour rien de concret en faveur des citoyens asnièrois!


Clairement, Sébastien Pietrasanta ne veut pas défendre avec l'efficacité requise les intérêts des citoyens asnièrois et de la Ville.


Il ne souhaite pas- avec tous les moyens à sa disposition-FAIRE REVENIR l'argent détourné par les délits dénoncés par la Chambre Régionale des Comptes, argent pris aux habitants d'Asnières et aux finances de la commune.


Pourquoi un tel comportement si évidemment contraire aux intérêts communaux et aux siens propres en tant que maire? Telle est la question que se posent de plus en plus de citoyens de notre ville.


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Objectifs politiciens contre intérêts des citoyens



Ce qui se dessine des relations ambigües, pour ne pas dire plus, entre Sébastien Pietrasanta et Manuel Aeschlimann, relations basées sur les faits eux-mêmes, est de plus en plus clair:


D'un côté, Manuel Aeschlimann essaie, par un accord tacite manifeste avec son adversaire officiel, Sébastien Pietrasanta, de diviser et garder divisée, éclatée, atomisée, l'UMP locale, notamment en agissant en sous-main afin de "casser" toute personnalité politique émergente sur le côté droit de l'échiquier politique municipale, surtout à l'UMP.


Avantage pour les époux Aeschlimann: ils peuvent ainsi espérer se survivre publiquement quelques temps et garder quelques revenus substantiels tout en échappant aux menaces de procès dangereux pour leur commun destin politique.


Cyrille Dechenoix, Jean-Jacques Semoun, mais aussi Josiane Fischer, entre autres, ont ainsi été visés par des attaques écrites réputés anonymes et/ou des procès dont les initiateurs étaient identifiés. En échange de quoi, Sébastien Pietrasanta fait tout pour que les époux Aeschlimann ne puissent pas être poursuivis pénalement, donc condamnés en tant que tels, quitte à accabler les lieutenants, comme Bernard Loth et Antoine Bary qui devraient donc payer seuls la note des dérives passés.


Ainsi, Sébastien Pietrasanta refuse avec persistance depuis mars 2008 que la Ville se constitue partie civile contre des délits PRECIS et IDENTIFIES par la Chambre Réginale des Comptes.


De l'autre, Sébastien Pietrasanta- ayant ainsi en sa faveur une situation d'éclatement de l'UMP et d'émiettement des forces politiques du côté droit de l'échiquier politique local- peut espérer avoir des chances raisonnables de remporter le siège de député dans ces conditions particulières.


D'ailleurs, depuis son élection comme maire, il s'emploie avec méthode et sans relâche à tisser son réseau militant sur le commune afin de renforcer son influence sur la population, tout en appréciant le travail de dislocation de l'UMP locale mené par les époux Aeschlimann. Comme le disent certains citoyens attentifs, il bâtit patiemment son propre système!


Il reste un problème essentiel: les électeurs asnièrois ont-ils voté les 9 et 16 mars 2008 pour passer d'un système à un autre, en changeant de maire sans changer d'air, comme le disait à l'époque un tract associatif?


Où sont défendus -et par qui- les intérêts les plus essentiels des citoyens asnièrois dans ces relations inter-politiciens?


Les impôts et tarifs ont augmenté pour les habitants, un système nouveau se met en place, les délits passés n'ont pas été ni jugés, ni remboursés.


Il apparaît donc que cette situation n'est pas profitable aux citoyens-contribuables-électeurs d'Asnières.


Cela est lourd de menaces pour l'avenir car les citoyens d'Asnières ne se laisseront pas plus manipuler en 2009 qu'ils n'ont accepté l'ancien système Aeschlimann avant 2008!


Que Sébastien Pietrasanta se rappelle ce dicton d'un sage grec antique, que même Alexandre le Grand refusa d'entendre, ce qui conduisit à ce que son œuvre, très éphémère, s'écroule bien vite, juste après sa mort:


« on ne construit quelque chose de durable qu'avec la vérité et pour l'humanité »




Sécurité des citoyens: que d'illogismes on écrit en ton nom!



Un tract circule dans la ville sur la montée de la délinquance à Asnières, comme dans tout le pays d'ailleurs. Il est signé par l'ARA -Association des Républicains d'Asnières- (version 2), car la première comprenait en tête de liste Laurent Martin Saint Léon et Corinne Prévitali.


Maintenant, exit Corinne Prévitali, restent Laurent Martin Saint Léon et Henri Massol, fils de l'ancien conseiller municipal Front National, puis MNR, puis plus rien du tout, Hubert Massol.


A priori, on pourrait croire ce tract salutaire et intéressant, mais il déçoit vite, après un titre littéraire attractif détourné de son objet initial.


L'actualité quotidienne apporte en effet son lot de crimes, de vols, de braquages, de malversations, de condamnations d'élus malhonnêtes aussi!!!


Chose étrange: ce tract commence- à juste titre- par identifier les causes réelles de cette situation: chômage, pauvreté, absence de perspectives d'avenir pour la jeunesse, misère, licenciements qui pleuvent.. Voilà qui est donc logique et précis.


Ensuite, ce document-sans logique aucune- abandonne les racines du mal et se cantonne à ressasser les poncifs habituels de tout politicien cherchant à attirer l'attention: plus de policiers, plus de caméras de surveillance, bref, plus de travail pour les fonctionnaires des polices nationale et municipale, souvent épuisés par leurs tâches actuelles.


En règle générale, quand on identifie les racines d'un problème, on essaie de traiter celui-ci......par ses racines.


Mais, visiblement, le tract ne rompt pas avec les habituels poncifs sécuritaires qui ont tous prouvé -chiffres actuels à l'appui- leur terrible échec.


La logique aurait voulu que les auteurs du tract émettent enfin des propositions adaptées aux maux qu'ils ont décrits, comme des stratégies efficaces pour donner un avenir professionnel stable à la jeunesse, ramener à l'emploi pérenne les millions de chômeurs et travailleurs précaires, accroître l'encadrement dans les écoles, entre autres orientations. Sur ces sujets, leur silence est flagrant.


Car, si ce sont ces maux qui produisent ou qui sont le terreau fécond de la délinquance croissante qu'aucune autre politique n'a enrayée- ce qui est exact- il convient alors de tirer les conclusions logiques: tant que ces maux iront en s'amplifiant comme c'est le cas en France et en Europe, la violence montera avec.


La logique indique donc, que tant que les racines du mal ne sont pas détruites, le mal s'amplifiera. C'est une évidente banalité.


Le verbiage est ici inutile que dangereux car il ne permet aucune solution durable à cette situation effectivement nuisible à toute la société.


Ce qui est nécessaire, c'est de la logique, de la cohérence, du courage politique afin de rompre avec les discours et pratiques qui ont tous échoué afin de passer aux actes nécessaires pour le bien public.


Et cette rupture devient urgente car les fonctionnaires de police eux-mêmes, surmenés, fatigués, démotivés massivement, à la vie familiale souvent détruite ou gravement perturbée par leurs fonctions, ne veulent plus entendre, comme les citoyens appauvris, des mots creux: ils veulent des solutions efficientes, réelles, durables, cohérentes, logiques!


Ce tract souligne qu'Asnières a de nouveau besoin de changer d'air et d'entendre autre chose que des mots vides de sens commun.


Asnières Nouvelles Citoyennes est là pour intervenir dans le débat public, informer les citoyens, alerter les habitants sur la réalité des faits et expliquer ce qui doit l'être par souci d'honnêteté.



Marylise Dipusu



Chapitre 199 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


2 commentaires:

Laurent Martin Saint Léon a dit…

Ce tract n'est justement pas politicien, il appelle à un sursaut et non à la résignation et il précise bien que le problème est global mais qu'à Asnières la désinvolture de l'équipe actuelle conduit à des degrés supérieurs d'insécurité ce que prouve les évènements récents.
Enfin, il récuse la vidéo comme unique moyen de lutter contre l'insécurité même si l'auteur de ces lignes estime que ce système est malheureusement incontournable aujourd'hui
Bien à vous

cclin a dit…

Remarques de la rédaction

Monsieur Laurent Martin Saint Laurent s'exprime ci-dessus comme il en a le droit le plus naturel sur ce blog ouvert à toutes et tous.

Nous saluons le fait qu'il le fasse sur Asnières Nouvelles Citoyennes, en toute démocratie, en s'ouvrant à la discussion et même à la critique citoyenne.

De ce point de vue, sa démarche est salutaire et respectable.

Il défend, ce qui est naturel, le tract qu'il a cosigné. Dont acte.

Il y voit un appel à un sursaut. Admettons.

Encore faudrait-il indiquer dans ce tract quelles sont les directions claires et concrètes que ce sursaut doit prendre afin d'être efficace pour la solution du problème abordé. Telle est notre remarque logique.

Par ailleurs, bien des critiques légitimes peuvent être formulées à l'égard de l'équipe municipale actuelle d'Asnières. On peut aussi mettre à son crédit des aspects positifs, notamment sur la démocratie, que seule la mauvaise foi des époux Aeschlimann peut nier.

Mais, l'accuser, elle ou toute autre équipe municipale, de conduire "à des degrés supérieurs d'insécurité" nous semble une absurdité totale.

Un équipe municipale gère une ville dans un contexte économique et social qu'elle ne maîtrise pas.

De ce fait, elle ne peut donc être responsable d'une situation générale que toutes les mairies de France voient s'aggraver pour des causes connues que nous avons rappelées.

Concernant la vidéo-surveillance,il est toujours utile de rappeler deux points pour cadrer le débat sur Asnières:
1) des caméras en plus ou en moins -quand elles fonctionnent- n'agiront en rien sur les vraies racines de la délinquance que tout le monde connaît et que peu veulent effectivement combattre.
2) Manuel Aeschlimann vantait beaucoup cet outil "sécuritaire" quand Monsieur Laurent Martin Saint Léon était adjoint en charge de la sécurité.

La vidéo-surveillance servait alors surtout à repérer les "opposants" dans la ville et il n'y avait le plus souvent qu'un ou deux fonctionnaires de police pour visionner les écrans de contrôle, ce qui montre les limites réduites de l'efficacité de ce système.

Il nous paraît donc sain de tirer un bilan de ces faits et de ne pas reproduire à l'infini des débats vains.

L'ARA apporterait au débat public sur la sécurité une bien plus grande et utile contribution si elle définissait une orientation globale traitant les racines du mal de manière globale.

Sans cela, les mots ne résoudront rien et la situation continuera à s'aggraver, au détriment premier des citoyens les plus appauvris, qui, en plus de cette insécurité physique, souffrent aussi de l'insécurité sociale.

La rédaction d'ANC