Ci-dessus, la couverture d'un livre incluant le texte intégral de la célèbre pièce de théâtre de Molière. En regardant bien l'image, on croit voir, au fond à gauche, une femme qui ressemble étrangement à Rama Yade.....tandis que le personnage en évidence pourrait figurer Marie-Dominique Aeschlimann!
Il existe apparemment de nouvelles "Précieuses Ridicules" à Asnières en cette fin d'année 2009. A l'évidence, Marie-Dominique Aeschlimann, que son parti a rejetée en arrière au profit de Rama Yade, fait partie de ce club élitiste très fermé, mais actif.
A l'UMP d'Asnières aussi, d'autres personnes pourraient mériter- parfois plus vite qu'elles ne le pensent elles-mêmes- ce qualificatif doucement ironique, voire savoureusement satirique.
Le côté "Précieuses" est formé par leur attrait morbide commun pour la direction d'un parti agonisant au niveau local, parti de plus éclaté et traversé de haines inexpiables. Le côté "Ridicules" est donné par cet acharnement époustouflant à s'entre-déchirer avec ardeur sans même comprendre que chacune de ces personnes creuse la tombe de leurs ambitions individuelles et collectives.
Il faudrait ici un nouveau Molière pour décrire avec talent et humour les risibles manoeuvres et contre-manoeuvres des uns contre les autres et de chacun contre tous. Au final, un constat s'impose: Manuel Aeschlimann, par son autoritarisme maniaque, son ego dominateur, son impuissance à travailler en équipe collective soudée, a empêché son propre parti de se doter de possibles dirigeants de remplacement.
Les tares de son système écroulé explosent encore plus fortement aux yeux de tous aujourd'hui car les époux Aeschlimann ont été, avec le recul, les meilleurs et plus efficaces fossoyeurs de l'UMP d'Asnières, à la plus grande joie de leurs nombreux adversaires.
Celui qui se croyait un immense et talentueux stratège n'était en fait qu'un simple petit destructeur de son propre parti qu'il a longuement préparé à exploser, de par toutes ses fautes accumulées. Le rejet programmé de Marie-Dominique Aeschlimann par son propre parti démontre bien que le soi-disant stratège n'avait en fait qu'une stratégie: celle qui le conduisait, avec son épouse et son équipe, à la catastrophe la plus remarquée et à une chute sans fin.
D'un certain point de vue, les époux Aeschlimann ont aussi un côté "Précieuses Ridicules" qui s'ignoraient.....Maintenant, cela se voit de tous les côtés.
___________________________________________________________________
Marie-Dominique Aeschlimann publiquement désavouée par l'UMP
Du fait de la parité hommes/femmes sur les listes en question, Marie-Dominique Aeschlimann ne pourrait, et cela n'est pas encore confirmé, qu'être quatrième de liste, autant dire que ses chances de garder son siège de Conseillère Régionale sont des plus minces, voire quasi-inexistantes....
En effet, les sondages annoncent tous un vote massif des citoyens dans tout le pays contre l'UMP et tous les candidats qui se présentent en annonçant leur soutien à Nicolas Sarkozy ainsi qu'au gouvernement.
Ainsi, si l'électorat Modem fond à grande vitesse dans les intentions de vote d'un électorat très remonté contre le gouvernement et sa politique, les partis de gauche sont donnés grands favoris de ce scrutin, malgré leurs divisions et leurs querelles, comme au PS. Conclusion: même dans les Hauts de Seine, la liste de l'UMP et de ses alliés pourrait ne pas atteindre les 20%, voire très difficilement plus que ce score.
En résumé, la liste UMP et alliés des Hauts de Seine au scrutin régional pourrait passer au grand maximum 3 élus, mais pas 4.
Pour les époux Aeschlimann, c'est une nouvelle gifle politique publique que ce choix de Rama Yade à la place de Marie-Dominique Aeschlimann que toute la presse souligne, comme avec plaisir.
Décidément, le nom Aeschlimann devient un lourd boulet à porter quand on veut être candidat(e) à un mandat électif. Lourd comme une batterie de casseroles judiciaires qui font de plus en plus de bruit public.
http://www.agoravox.fr/actualites/actu-en-bref/article/rama-yade-candidate-dans-les-hauts-65464
http://www.leparisien.fr/politique/regionales-rama-yade-se-presentera-dans-les-hauts-de-seine-23-11-2009-721674.php
Une UMP asnièroise en miettes éclatées
L'Express titrait récemment avec ironie sur l'UMP d'Asnières: « L'UMP, combien de divisions »?
Aujourd'hui, la question est plus que jamais d'actualité. Car il est dorénavant évident que les époux Aeschlimann sont abandonnées de tous côtés, ce qui ne peut que favoriser les ambitions multiples au sein de l'UMP d'Asnières, traversée par des courants divers qui sont autant de candidats potentiels à sa direction réunifiée.
Un autre aspect du problème est que l'éclatement de l'UMP- qui a débuté dès après le 16 mars 2008- ne fait que se renforcer et les candidats de se multiplier.
Nous laisserons ici de côté Nicolas Cellupica qui a perdu tout crédit le jour où il a accepté de devenir- pour un temps qui s'avéra fort bref- Directeur de Cabinet de Manuel Aeschlimann. Il parle dans le vide et n'intéresse que lui-même, et encore.....
Selon les sources, il existe déjà 5 à 6 personnes qui voudraient s'emparer des vestiges de l'UMP d'Asnières. Ceci dans un contexte national où ce parti est en instance de dislocation rampante, avec des successeurs déjà prêts à remplacer Nicolas Sarkozy, lui-même de plus en plus isolé et en perte de contrôle de ce parti et de l'Etat.
Si, pour l'heure, l'objectif commun de tous ces prétendants est d'abattre définitivement, sur le plan politique, les époux Aeschlimann -ce qui est en cours-, il risque d'en être autrement après la disparition annoncée de ces derniers du paysage public asnièrois.
Cyrille Dechenoix, qui croit en sa légitimité- via Jean Sarkozy-, est aussi- et cela est instructif- un enfant politique du système Aeschlimann dont il a soutenu jusqu'à la défaite du 16 mars 2008 toutes les dérives. Cela sera porté à son débit un jour prochain, d'autant que l'intéressé est incapable de produire de lui-même la moindre conception publique qui soit un tant soit peu crédible et sérieuse. Comme le dit un de ses anciens collègues : « sorti de parler de sport, il n'a aucune idée de rien sur rien ».
En arrière-plan de cet élu qui a vite compris l'intérêt, dès le 7 avril 2008, de renier son père politique -Manuel Aeschlimann-, dans l'ombre, d'autres prétendants tissent leurs toiles propres et contradictoires.
Ces toiles émiettées ont une conséquence logique: elle aggravent les divisions de l'UMP et les nourrissent, permettant ainsi à d'autres, de divers horizons, dans des partis ou non, de pouvoir se lancer dans la vie publique asnièroise.
Comme le résumait un ancien militant UMP qui a quitté la ville: « Asnières est passée de 1990 à 2009 d'une ville assoupie à une cité réveillée sur le plan politique. Les crises passées (chutes rapides de Bokanowski, Taittinger et Aeschlimann) ont marqué la population plus profondément que d'aucuns le croient. Les sigles et les états-majors de partis sont remis en question plus facilement par les électeurs à Asnières qu'ailleurs. Le vote y est plus fluide et moins prédictible. La stabilité des années 1960-1990 est bien finie. De plus, Internet a complètement modifié les formes et les cadres du débat public. Asnières est plus instable que jamais, mais, à l'UMP, ils ne voient rien de cela et continuent à vivre dans un passé qui est irrémédiablement....passé, avec cela en plus qu'ils sont divisés comme jamais ils ne l'ont été ».
Le recul géographique semble donner de la sagesse philosophique à cet ancien militant déçu qui a quitté l'UMP en perdition, stupéfait de la profusion de candidats prêts à s'écraser les uns les autres sans autre but que d'essayer de prendre et/ou sauver un petit poste électoral.
Marylise Dipusu
Chapitre 221 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire