Victor Hugo, dans sa grande fresque de la Révolution française intitulée "93", a beaucoup contribué à ces amalgames non dénués de raison. Il y établissait à l'époque des différences formidables entre les cimes des montagnes dont l'air étair respiré par les pères fondateurs de la République et les abimes insondables de l'absolutisme, de l'obscurantisme et du cynisme, fréquentées par les défenseurs d'une monarchie sans avenir possible, donc moribonde.
Aujourd'hui, observateurs de la vie publique, médias, citoyens, élus à tous niveaux, constatent que le pays est entré dans une crise grave qui était largement prévisible. Comme avant la Révolution française avec l'affaire dites "du Collier de la Reine", une affaire judiciaire qui voit s'affronter des grands dirigeants de l'Etat se transforme, dans un contexte économique, sociale et financier désastreux, en crise politique, en affaire d'Etat aux conséquences à terme incontrôlables.
D'un côté, nous avons un système autoritaire et dévoyant la République ainsi que ses institutions afin de les transformer de biens communs publics garants des libertés et droits de toutes et tous.... en outils dangereux du pouvoir quasi-monarchique et autocratique d'un homme et d'un clan; de l'autre, nous avons l'ensemble du pays, ses forces démocratiques et républicaines, qui essaient de préserver, de sauver la République et ses principes salis, bafoués, détournés de leurs finalités: liberté, égalité, fraternité, laïcité.
Les citoyens d'Asnières ne pourront pas ne pas y voir la situation qui prévalait dans la commune avant mars 2008. Ils ne pourront pas s'empêcher de penser que la solution trouvée et mise en pratique à Asnières peut maintenant avoir valeur d'enseignement fécond pour tout le pays, un pays confronté à un système sans avenir dont l'incapacité à régler les problèmes urgents de la population se conjugue dangereusement à une incompétence jamais vue depuis longtemps et à un mépris absolu autant que cynique de l'état de droit.
Nous versons donc ces réflexions citoyennes au débat public, asnièrois et national.
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Les époux Aeschlimann se démentent l'un l'autre
La vie publique dans un pays et dans l'Histoire est ainsi faite que les mensonges, des plus petits aux plus énormes, finissent par apparaître pour ce qu'ils sont devant l'opinion publique.
Comme le rappellent nos deux confrères blogueurs asnièrois, l'un truffé d'humour, quoiqu'avec une seule assertion (très) discutable sur l'unité « plus que jamais » (sic!) de la majorité municipale:
http://www.asnierois.info/?596-capital-peaux-de-banane-entre-epoux-aeschlivietiques
l'autre, plus sérieux et factuel quant au fond:
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=1024
Vérité annoncée par les époux Aeschlimann à destination des habitants d'Asnières n'est donc pas la vérité avouée aux lecteurs du magazine « Capital ». Jolie exemple de duplicité hypocrite.
Visiblement, Marie-Dominique Aeschlimann avouant son incompétence en matière d'emprunts toxiques à la France entière après avoir tancé les élus actuels du même défaut bien qu'ils n'aient pas signé ces emprunts en forme de cavalerie financière de 2001 à 2008, est un fait intéressant.
Chose extraordinaire: ce faisant, elle avoue et dénonce donc aussi l'incompétence de son mari en la matière, lui qui vantait depuis des années aux frais des contribuables sa gestion financière, efficace et excellente de la ville.
On se demande après lecture à quoi servait donc bien Bernard LOTH et comment Marie-Dominique Arschlimann a eu son diplôme de Directrice Générale de Services Administratifs.....!
Madame Aeschlimann démentant les dires mensongers de son mari depuis 2001, et les siens propres en Conseil Municipal, cela est effectivement un SCOOP.
Rappelons par ailleurs- sans ironie aucune- que, le 31 décembre 2009, croyant agir avec finesse, Manuel Aeschlimann avait cité à comparaître l'élu PS Julien Richard, en sa qualité de directeur du publication du magazine municipal, pour avoir, selon le plaignant récidiviste, malmené les données financières concernant le bilan des époux Aeschlimann, qui se déclarent eux-mêmes « incompétents » en la matière.
Ce sont les juges de Nanterre qui vont rire maintenant que Marie-Dominique Aeschlimann a ridiculisé son mari et détruit au passage les bases de sa dernière plainte, devenue ainsi une démarche suicidaire politiquement pour les époux Aeschlimann.
Au fait, n'existe-t-il pas AUSSI une interdiction déontologique pour un DEPUTE qui est aussi AVOCAT de poursuivre une collectivité publique en son nom propre?
Au ridicule achevé le plus grand, les époux Aeschlimann sont ainsi abonnés permanents!
Scandales d'Etat et système Sarkozy: et si l'histoire d'Asnières devenait celle de tout le pays?
Depuis des années, nombre de citoyens et élus (passés et/ou présents) qui se sont opposés au système Aeschlimann, aujourd'hui en ruines et en déshérence, ont expliqué, preuves indiscutable en main, qu'une des particularités de ce système, vue à tous points de vue comme un laboratoire expérimental du système sarkozyste, était l'instrumentalisation de la Justice, fait reconnu même par des magistrats du TGI de Nanterre.
Ce qu'on appelle l'affaire Clearstream, fruit des volontés d'un Président de la République à l'esprit petit et vindicatif, commence à se retourner contre son initiateur, Nicolas Sarkozy, et à disloquer à la fois l'appareil d'Etat et le parti UMP, tout en ravageant au passage le sarkozysme comme système au sein de l'appareil de l'Etat.
Quand on observe le déroulement hallucinant des évènements depuis deux jours (28 au 30 janvier 2010), de cette déclaration surréaliste du Procureur de la République près du TGI de Paris annonçant qu'il interjetait Appel d'un jugement lors d'une émission radiophonique à laquelle il avait été invité sur injonction à Europe 1 de l'Elysée (!!!) en tout mépris des règles judiciaires républicaines, jusqu'à cette réunion -qui devait rester secrète-tenue à l'Elysée afin de mettre au point, en toute illégalité opaque, un Appel pour des motifs clairement de basse politique partisane, un constat s'impose: le système Aeschlimann, battu à Asnières, réduit en poussières nauséabondes dans la ville, a infecté l'Etat et la République.
De ce point de vue, l'expérience de rassemblement fédérateur des forces républicaines et démocratiques qui a permis de libérer Asnières de ce système odieux et infectieux paraît tracer la voie à suivre pour le pays afin d'abattre le système Sarkozy, aussi odieux, aussi incompétent, aussi hargneux et sans avenir que celui des époux Aeschlimann.
A voir les réactions de tous les partis politiques au jugement rendu le 28 janvier 2010 dans le dossier appelé « affaire Clearstream » et ses suites, ce processus de rassemblement contre le système Sarkozy apparaît clairement, comme si Asnières en mars 2008 était l'exemple à suivre.
Certes, il est aussi vrai que, selon nos informations, des citoyens asnièrois, d'opinions diverses, travaillent, à différents niveaux, à valoriser et faire partager les expériences acquises à Asnières afin d'en faire profiter, pour son bien, tout le pays. Cela a un côté rassurant pour les citoyens.
En effet, dans ce contexte, il s'avère alors que Manuel Aeschlimann, par ses attitudes propres, ses pratiques liberticides, ses mensonges récurrents et manipulations permanentes, sa gestion incompétente à Asnières, a au final enseigné, avec une rare efficience, aux ennemis du système Sarkozy les meilleurs et les plus efficaces moyens pour détruire ce dernier.
Voilà au moins un plan sur lequel Manuel Aeschlimann aura montré quelque réelle compétence.
C'est bien par la faute de ses agissements liberticides que fin 2005, 13 élus et des associations locales rassemblés dans un but précis prenaient attache par lettre collective avec un certain Dominique de Villepin afin de dénoncer des dérives, notamment judiciaires constatées à Asnières.
Curieusement, ce même Dominique de Villepin, détesté donc par Nicolas Sarkozy, semble- à ce qu'on en juge depuis 3 jours- avoir compris et tiré les enseignements reçus d'Asnières et en faire un usage fructueux au profit de la démocratie ainsi que de l'indépendance de la Justice au niveau national et de l'Etat.
Il n'est pas certain que Nicolas Sarkozy soit très sensible à cette vérité que, maintenant, pourtant, il connaît. Comme il a découvert, en direct sur les plateaux de télévision, que la « trahison », cette fois au bénéfice de la République et de la vérité, l'entoure comme elle a encerclé longtemps Manuel Aeschlimann, préparant pas à pas sa chute finale le 16 mars 2008.
Cela rappelle aussi le Conseil Municipal en direct sur Internet du 7 avril 2008 lors duquel Manuel Aeschlimann découvrit, impuissant et blême de rage, la trahison de son ancien ami et colistier Cyrille Dechenoix!
Nicolas Sarkozy en tiendra-t-il rigueur aux époux Aeschlimann? Ceci est une autre histoire dont l'écriture est en route, mais les aveux publics d'incompétence de Marie-Dominique Aeschlimann plairont probablement modérément tant à Valérie Pécresse qu'à Nicolas Sarkozy
D'autant que ce dernier, accumulant fautes, humiliations et erreurs, prépare de lui-même, comme les époux Aeschlimann naguère, le naufrage de son système qui fait eau de partout.
Marylise Dipusu
Chapitre 251 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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