La République française, dont cette image rappelle les trois principes fondamentaux qui ont formé, créé, structuré l'identité de la France comme pays en Europe et dans le monde, n'a aucun besoin de débattre d'une identité nationale puisque celle-ci se résume et se concentre dans ses trois points, auxquels devrait être rajoutée, par souci de clarté, la Laïcité.
Manuel Aeschlimann entend remettre en cause ces fondements de la République, c'est son choix propre. Qu'il puisse le faire dans une salle symbolique de la mairie, maison commune de tous les habitants d'Asnières, portant les valeurs de la République, cela avec la permission de Sébastien Pietrasanta, qui se dit opposé à juste titre, à la remise en cause de la République, voilà qui est indigne et révoltant, autant qu'un danger pour la concorde civile dans la ville.
De la Guadeloupe qui se prépare à la grève générale en passant par ses cartes de bonne année 2010, Marie-Dominique Aeschlimann va d'une catastrophe à un malheur qui la déconsidère toujours plus.
Les nouvelles judiciaires sont mauvaises pour les époux Aeschlimann, et ce n'est pas un débat biaisé et faussé par des objectifs purement politiciens, au pire sens du mot, qui va les aider à affronter les rendez-vous avec la Justice. D'autant que Philippe Courroye est devenu à la fois un symbole d'une Justice proche du pouvoir unanimement rejetée et un magistrat affaibli par son échec de promotion parisienne.
Un spectre hante la mairie d'Asnières: qui a menti ou dit vrai entre Sébastien Pietrasanta et Philippe Courroye sur l'origine de la citation directe à comparaître délivrée à Manuel Aeschlimann dans des affaires de corruption passive? Il faudra une réponse rapide incontestable.
Il en va maintenant de la crédibilité et de la moralité du maire d'Asnières sur Seine.
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Marie-Dominique Aeschlimann et la leçon d'orthographe en public.
Marie-Dominique Aeschlimann est dans une période néfaste, ou, si l'on préfère, de grande malchance.
Alors qu'elle se voulait, parmi les élus UMP du Conseil Régional Ile de France, l'égérie des citoyens natifs des DOM-TOM, et surtout de la Guadeloupe, voilà que les événements sociaux en Gwada, comme l'appellent ses habitants, font d'elle un symbole d'échec retentissant: le LKP, ce Collectif personnalisé dans les médias par le visage calme d'Elie DOMOTA, appelle de nouveau à la grève générale sur l'île.
Pour la déléguée UMP aux DOM-TOM, c'est une situation désastreuse qui ne va pas assurer sa réputation à l'Elysée, ni dans les milieux dirigeants de son parti. C'est aussi le constat d'une véritable incompétence politique sanctionnée par un échec manifeste et public de ce qui est appelé « ses réseaux » en Gwada.
L'élue accablée par les faits l'est aussi par son orthographe dans sa carte de vœux qui a fait rire largement à son détriment. Voici la transcription de la partie de sa carte qui fait moquer d'elle, jusqu'en Gwada, parmi les caciques locaux de son parti, l'UMP, sur les e qui manquent un peu partout dans son texte:
« Marie-Dominique Aeschlimann
Conseillre rgionale d'Ile de France
Conseillre municipale d'Asnires
vous prie d'accepter ses vœux
de belle et heureuse anne 2010 »
On le disait: Marie-Dominique Aeschlimann n'a pas de chance: même ses cartes de vœux la ridiculisent....Et en Guadeloupe, si la population suit le LKP d'Elie Domota, elle n'y a aucune influence, donc aucune utilité pour son parti, l'UMP!
Un syndicaliste membre du Collectif LKP interrogé par nos soins résumait sa situation de manière lapidaire: "Marie-Dominique Aeschlimann-Ristori, c'est une beke has been en Gwada".
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Affaires de corruption passive: une défense très plurielle
L'audience du 14 janvier 2010 qui doit décider de la recevabilité de la citation directe de Manuel Aeschlimann par la Ville d'Asnières sur Seine se prépare activement pour les défenseurs des divers prévenus et de Manuel Aeschlimann qui ne l'est pas encore.
Les prévenus et leurs avocats ont tous noté l'échec retentissant de Philippe Courroye, Procureur de la République près du TGI de Nanterre, dans son souhait de promotion professionnelle sur Paris!
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hCMMcdKsLsv7iMvJZIj51hmenrXA
Un échec qui est expliqué par beaucoup de médias par les « affaires » qui frappent et affaiblissent la position de magistrat serein, indépendant et neutre de Philippe Courroye.
Prévenus et avocats ont aussi retenu la déclaration de Manuel Aeschlimann le 2 décembre 2009 qui, cité à comparaître par la Ville, expliquait: « Dans cette affaire, le parquet lui-même a considéré qu'aucune charge ne justifiait mon renvoi".
Source:
Or, le Parquet dont Manuel Aeschlimann louait la clémence sans raison basée sur l'enquête policière, c'était en clair Philippe Courroye contre qui plaintes et critiques s'accumulent de tous côtés depuis fort longtemps.
Philippe Courroye affaibli, voire carrément abandonné- de l'avis général- par sa hiérarchie, ses collègues et le pouvoir politique, ne peut donc plus faire valoir qu'aucune charge ne pèserait sur Manuel Aeschlimann, voire sur son épouse, Marie-Dominique.
La citation directe de la Ville sera donc bien étudiée dans ce contexte nouveau. Mentionnons que Manuel Aeschlimann dans ce dossier ne clame pas son innocence et avait apparemment (trop et à tort?) escompté sur la douce mansuétude de Philippe Courroye.....
Le Procureur cité se retrouve dans cette affaire avec une carrière brisée, et Manuel Aeschlimann obligé de répondre aux accusations issues du dossier de police, mais aussi, fort probablement, aux charges bien préparées des défenseurs des autres prévenus. Une situation que l'encore député n'avait pas prévue....
En droit, les facétieux appellent cela le syndrome de la défense plurielle. Une pratique qui, en règle générale, aboutit à voir les prévenus faire bloc, face aux juges, contre celle ou celui par qui tous leurs maux judiciaires sont advenus!.....
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Justiciable le 14 janvier, politicien en déroute le 12
Manuel Aeschlimann, comme sous son mandat, convoque- une réunion UMP qu'il voudrait,-malgré la loi sur les réunions dans un lieu public- privée, ceci le 12 janvier 2010. Pour débattre de....l'identité nationale!!!
Chose incroyable et stupéfiante: Sébastien Pietrasanta et son cabinet lui ont, pour ce faire, accorder la salle des mariages à l'Hôtel de Ville!!! Comme si le maire actuel voulait donner du lustre et une place prestigieuse à cette réunion organisée par Manuel Aeschlimann sur ce thème dislocateur de la République.
De la part d'un maire qui condamnait par écrit le débat sur l'identité nationale promue par Eric Besson à la demande de Nicolas Sarkozy (mais largement condamné par l'opinion publique et la majorité de la classe politique),
Source:
cette attitude de duplicité est non seulement consternante, comme le dit avec justesse un blog asnièrois:
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=1014
mais révoltante moralement et condamnable civiquement!
Certes, Sébastien Pietrasanta, comme avant lui Manuel Aeschlimann, pense ainsi être un fin stratège politique, en démontrant que Manuel Aeschlimann anime un débat sur l'identité nationale, sans l'aval d'Eric Besson et Nicolas Sarkozy, manière de faire comprendre au public que le député UMP est désormais un élu en perdition.
Mais, il fait une triple erreur: Manuel Aeschlimann essaie ainsi de rassembler autour de lui un électorat qu'il a perdu depuis longtemps, celui qu'il croit appartenir au Front National, d'où ses interventions en lien avec des responsables de ce parti lors de débats officiels organisés..... par la Préfecture des Hauts de Seine. Cela la valorise comme bon relais des volontés présidentielles, même si cela le dessert à terme.
http://www.frontnational.com/?p=3130
Par ailleurs, Sébastien Pietrasanta jette un trouble considérable chez ses alliés- y compris dans le PS- du Grand Rassemblement pour Asnières par le prêt d'une grande salle publique, symbole de la République, pour un débat qui vise à détricoter celle-ci au profit d'intérêts électoraux partisans, ceux du parti UMP en chute libre dans l'opinion.
Enfin, il ne condamne pas ce débat et ne publie rien contre cette initiative, ce qui choque et interroge encore plus.
Pour le coup, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes condamne totalement et fermement à la fois l'initiative honteuse et anti-républicaine de Manuel Aeschlimann et la position de silence complice à cette action de la part de Sébastien Pietrasanta.
On attend avec impatience les réactions de ses élus blogueurs: Julien Richard et Feliciano Gomez, entre autres, sur ce sujet qui a suscité leurs réactions les plus dignes voici peu.
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Le démenti de Sébastien Pietrasanta démenti par Philippe Courroye
Mais qui ment donc dans cette histoire relative aux affaires judiciaires asnièroises dont nous avions fait état.
http://asnieroislibere.blogspot.com/2009/12/asnieres-sur-seine-mensonges-de.html
Selon le journal « Le Parisien 92 » en date du 8 janvier 2010, Philippe Courroye aurait démenti dans un communiqué (dont nous n'avons retrouvé la trace nulle part) le démenti de Sébastien Pietrasanta.
Il maintiendrait que le maire d'Asnières lui aurait indiqué que la citation directe lancée par la Ville contre Manuel Aeschlimann aurait été « soufflée » à ses avocats par la Mme Isabelle PREVOST-DESPREZ, Juge de siège au TGI de Nanterre.
Face à ces affirmations contradictoires, Asnières Nouvelles Citoyennes maintient sa position initiale, claire et précise, preuves à l'appui:
Jamais, Mme Isabelle PREVOST-DESPREZ n'a, de près ou de loin, et en aucune manière, conseillé la Ville d'Asnières sur Seine de citer Manuel Aeschlimann à comparaître. Ceux qui prétendraient le contraire sont des menteurs patentés.
La citation à comparaître de Manuel Aeschlimann est le fruit EXCLUSIF d'une démarche saine et naturelle des élus municipaux asnièrois qui ont, au vu des pièces du dossier, choisi de protéger les intérêts des habitants de la commune par cette citation directe, le Parquet n'ayant pas, à leurs yeux, accompli les devoirs de sa charge dans cette affaire.
La meilleure preuve de cela est la tardiveté de la citation car, tant Sébastien Pietrasanta que certains de ses proches collaborateurs, dont Mme FOURNIER, étaient OPPOSES à cette démarche.
Le rappel de ces évidences connues de tous les élus municipaux d'Asnières sur Seine ne résout cependant pas la question de savoir qui a menti et pour quels motifs dans ce dossier qui visait à déstabiliser- au profit de qui?- Isabelle PREVOST-DESPREZ, juge de siège intègre et indépendante.
Nous osons croire que Sébastien Pietrasanta qui, dans cette histoire, n' pas eu des réactions rapides et naturelles de publicité de son démenti, va apporter la preuve irréfutable qu'il n'a jamais communiqué de fausses informations à Philippe Courroye.
Un démenti PUBLIC en forme de DROIT DE REPONSE LEGAL au monde.fr et à Mediapart serait donc le bienvenu de la part de Sébastien Pietrasanta car il est essentiel de lever tout doute dans l'opinion publique sur l'honnêteté du maire d'Asnières.
Marylise Dipusu
Chapitre 240 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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