Pour cela, avec les citoyennes et citoyens concernés au premier chef, Asnières Nouvelles Citoyennes agit et informe.
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Depuis quelques jours, faute de véritables capacités à proposer des solutions viables aux problèmes quotidiens des citoyens et dans l'impuissance totale à s'intéresser sincèrement aux vraies préoccupations des habitants, les politiques de tous bords pataugent dans de sordides et stériles polémiques qui n'intéressent personne, mais les occupent.
A Asnières, le phénomène national a sa propre traduction: les époux Aeschlimann, sans militants, abandonnés de leurs anciens partisans et par l'appareil UMP, sont abonnés aux faits divers de la petite délinquance, bien que cela les oblige, de facto, à jeter le discrédit tant sur les votes du député Manuel Aeschlimann à l'Assemblée Nationale que sur le bilan sécuritaire du gouvernement dirigé, comme nul ne l'ignore, par Nicolas Sarkozy!
Les tentatives piteuses de faire parler d'eux ont échoué l'une après l'autre. Citons les dernières pour la mémoire collective asnièroise et pour rire un peu aussi:
Manuel Aeschlimann voulait être le porte-parole des partisans de la présence intégrale des avocats lors des gardes à vue en France. Résultat: il a combattu pour faire connaître à l'opinion publique, sidérée et scandalisée, qu'il y a eu 800.000 gardes à vue en 2009 dans le pays, il a perdu son rôle de héraut de cette cause du fait de sa condamnation en date du 13 mars 2009, donc il a réussi à la fois à se décrédibiliser à titre personnel et à nuire à la politique du gouvernement, soutenue par lui et son parti, l'UMP! Mieux encore, son activisme sur le sujet prépare selon les avocats français et les juristes européens un RECUL DU DROIT DES VICTIMES et des PREVENUS pour des faits estimés sans gravité. Lire intégralement le texte en lien:
Les époux Aeschlimann voulaient détruire l'image démocratique d'Asnières par des vidéos sans intérêt: ils ont réussi à se ridiculiser par un échec cinglant sur le sujet et ont seulement activé les rappels de leurs délits éventuels présumés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes (voir nos précédents articles).
Les époux Aeschlimann voulaient attirer, de manière désespérée, l'attention des ambitions de Jean Sarkozy sur une autre mairie des Hauts de Seine, celle d'Issy les Moulineaux, en agitant peu opportunément les ennuis judiciaires actuels d'André Santini, tête de liste de l'UMP, leur parti, dans les Hauts de Seine pour le scrutin régional !!! Résultat: leurs indiscrétions calculées ont fuité jusqu'à la presse (notamment dans le quotidien « le Parisien ») et ont provoqué un démenti PUBLIC d'André Santini qui entend garder sa mairie et son mandat de député, en attendant le 21 mars 2010. Ce démenti PUBLIC d'André Santini a ravivé l'intérêt de l'Elysée pour la mairie d'Asnières en faveur de Jean Sarkozy et fait monter d'un cran l'hostilité du députe-maire d'Issy les Moulineaux envers les époux Aeschlimann! Le résultat de la stratégie des époux Aeschlimann est époustouflant....Au passage, un journal très proche de l'UMP, du MEDEF, de Jean Sarkozy et de l'Elysée a été « invité » à mettre en valeur le maire actuel de la commune, Sébastien Pietrasanta, afin de « couler » définitivement les époux Aeschlimann:
Enfin, les époux Aeschlimann ont la douleur silencieuse de voir les militants de l'UMP d'Asnières faire campagne (perdue d'avance) pour les listes de Valérie Pécresse sans associer, inviter ou évoquer Marie-Dominique Aeschlimann:
http://www.thierry-legac.fr/mobilisation-de-notre-equipe-ump-sur-asnieres-349
Pendant ce temps, les projets de la mairie sur le développement économique de la commune, le chômage, les aides sociales, le logement, la circulation et les transports continuent à être du domaine de l'oral communicatoire et de la gesticulation.
Pour le concret, les citoyens, à Asnières comme dans le pays, vivent la hausse du chômage qui se poursuit sans que la mairie s'en inquiète vraiment plus que par des phrases creuses de regret, les transports publics déficients, les emplois qui disparaissent, l'angoisse du lendemain adossé au stress du quotidien, à quoi se rajoutent maintenant les mesures gouvernementales sur l'encadrement affaibli des crèches pour la petite enfance.
Pendant que les citoyens vivent cela au quotidien, la mairie pérore sur les quartiers « écologiques » dont le label n'est même pas défini clairement et prépare activement le vote prochain du budget municipal 2010.
En résumé, les politiques s'amusent à leurs petits jeux et le pain commence à manquer dans de plus en plus d'assiettes de citoyens (8 millions de personnes en France au chiffre officiel, 12 selon des comptages indépendants avec des critères plus larges et plus concrets).
A Asnières, cela représente environ 20% des habitants, soit près 17000 citoyens asnièrois.
Quand la mairie va-t-elle parler de ces citoyens et de leurs besoins urgents, s'intéresser à leur sort et ouvrir les yeux sur leur existence et les réalités qui sont les leurs?
Quand va-t-on remettre au centre des débats publics les citoyens, leurs problèmes et leur vie réelle?
Voilà des questions très intéressantes- essentielles même- qui sont loin, très loin des polémiques vaines de politiques de plus en plus déconnectés de la société réelle. Et elles sont posées avec détermination et constance par Asnières Nouvelles Citoyennes.
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PS: une lectrice nous signale, en riant, le passage de l'ancien candidat MoDem d'Asnières à l'élection cantonale sud, Pierre-Nicolas Burel, au groupuscule très confidentiel AEI (Alliance des Ecologistes Indépendants). Cela démontre notre théorème à Asnières Nouvelles Citoyennes: « Souvent politicien cynique varie, bien fol est le citoyen qui s'y fie » ainsi que l'adage populaire: « les politiciens ont des convictions changeantes, commes les girouettes sont tournantes ».
Cette AEI minuscule souligne le crépuscule politique pour l'ancien promoteur du MoDem asnièrois, puisque la liste AEI 92 est créditée au mieux de 0,5% des suffrages, ce qui montre un réel talent de perdant récidiviste dans les choix de l'ancien champion local du MoDem!!! D'orange fuyant, il est devenu vert peu clair, écrit notre correspondante facétieuse. Elle n'a pas tort!
Marylise Dipusu
Chapitre 262 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008