Ci-dessus, tout d'abord le jeune et sympathique Ali SOUMARE, candidat au Conseil Régional pour le Val d'Oise, entouré de charmantes citoyennes du Mali, ceci lors d'une cérémonie à laquelle était invitée la radio Skyrock pour célébrer l'élection de Miss Mali. Heureusement, aucun élu UMP n'a vu là un acte de délinquance du candidat en question que beaucoup estiment avoir été dans le passé un proche de Julien Dray, avant de s'écarter de ce dernier....
En-dessous, une photo de réunion publique UMP que nous avons retrouvée où l'on voit Marie-Dominique Aeschlimann (avec son turban rouge voyant) aux côtés, entre autres, du député UMP Eric Raoult, celui-là même qui - ancien soutien de Roger Karoutchi-ne cesse actuellement de vitupérer, critiquer et vilipender Valérie Pécresse, tête de liste de son parti en Ile de France.
Il sera noté pour la petite histoire du parti sarkozyste en voie de dislocation qu'Eric Raoult a condamné sévèrement les attaques calomnieuses d'élus UMP du 95 contre Ali Soumaré, tandis que Marie-Dominique Aeschlimann, avec quelques autres, tarde à faire savoir son éventuelle indignation qui serait plus que légitime et naturelle, mais qui reste à venir....
Pourtant, Marie-Dominique Aeschlimann, choisie pour mettre en valeur la "diversité" à l'UMP dans les Hauts de Seine, devrait être la première, avec Rama Yade, à dénoncer sans faiblesse les dérives des élus UMP du 95 contre Ali Soumaré.
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La condamnation de Manuel Aeschlimann en première instance (frappée d'Appel) ressort de plus en plus dans les médias.......
Un spectre judiciaire hante la presse et Internet: la condamnation en première instance de Manuel Aeschlimann, député UMP et ancien maire d'Asnières le 13 mars 2009 à 20000 euros d'amende, 4 ans d'inéligibilité et 18 mois de prison avec sursis!
Après le Journal du Dimanche, c'est le site-très lu dans les milieux politiques et journalistiques- Slate.fr qui reparle des ennuis judiciaires de Manuel Aeschlimann
http://regionales2010.slate.fr/article/1043/quand-condamnation-rime-avec-election/
Et ceci dans la rubrique des « seconds rôles !!!
Manuel Aeschlimann peut remercier la campagne électorale pour les élections régionales de rappeler à tout le pays ses ennuis judiciaires, de plus à 4 mois de son audience en Appel!!!!
A moins que cela ne soit le fruit d'une volonté politique délibérée de lui nuire, comme ses amis UMP du 95 à Ali Soumaré, candidat PS, à la peau noire, jeune et issu de ce qui est appelé les quartiers......
Mais qui pourrait vouloir nuire à Manuel Aeschlimann à l'UMP? Et qui donc y aurait intérêt?
Marie-Dominique Aeschlimann, l'affaire Soumaré, les banlieues et la diversité
Ils ont l'air de plus en plus ridicules, les débris du système Aeschlimann qui faisaient office de relais UMP dans les quartiers nord d'Asnières, même si plusieurs n'y habitent pas.
Ils ont surtout l'air de «manipulés dépités », les Pourbagher, Bentebra, Ech Chetouani et autres qui essayaient de maintenir en vie l'UMP dans les quartiers populaires, lesquels rejetaient la politique gouvernementale UMP, ceci en utilisant des « jeunes » au profit d'un parti qui, en fait, les méprise et les prive de tout avenir décent, digne et humain.
L'affaire Ali Soumaré, dans le Val d'Oise, a montré toute l'affection réelle et sincère envers les citoyens d'origine étrangère, de type non-caucasien comme on dit dans les séries policières, qui emplit spontanément l'appareil de l'UMP et nombre de ses élus.
Le débat nauséabond sur « l'identité nationale », amené à Asnières par les seuls époux Aeschlimann, avait déjà permis de manifester les relents profonds de racisme et de haine de l'étranger, fut-il naturalisé français, de beaucoup de gens de l'UMP. Marie-Dominique Aeschlimann avait été étrangement et curieusement silencieuse sur ces dérives criantes lors du débat national et aussi lors de la réunion asnièroise initiée par son mari!
La campagne haineuse de délations venimeuses, de nature rappelant les habitudes de certains en France entre 1940 et 1944, campagne assortie de basses et ignobles méthodes de fausses rumeurs contre Ali Soumaré, citoyen français, candidat à une élection au sein de la République, offre un aperçu véritable sur les véritables sources politiques, morales et intellectuelles de l'UMP sarkozyste.
Comme diraient avec leur esprit satirique connu, sur Canal+, les Guignols de l'Info, cet Ali Soumaré a trois torts « congénitaux »: il est jeune, noir et né en banlieue.
A ces « défauts originels », comme les voient des élus UMP indignes du 95, Ali Soumaré a rajouté l'audace inouïe de se présenter tête de liste du PS aux élections régionales dans le Val d'Oise!!! Quel crime impardonnable de lèse-politiciens de souche bien caucasienne, issu des beaux quartiers et blanchis sous le harnais des mandats publics multiples!
L'affaire est grave autant que symbolique pour les défenseurs honnêtes de la diversité et de la République, au sein et autour de l'UMP: un citoyen de couleur pourrait représenter le Val d'Oise au Conseil Régional Ile de France!!! Un peu comme Barack Obama représente les Etats-Unis aujourd'hui....
Pour certains, à l'UMP, c'est évidemment une perspective inacceptable, scandaleuse, horrible. La diversité, cela devrait, pour ces braves politiques UMP, se limiter aux seconds rôles, à la figuration, à l'électoralisme de réunion publique afin d'attirer les voix des citoyens électeurs des quartiers populaires. Pas plus....moins si possible.
Mais, qu'une tête de liste départementale soit confiée par un parti politique important à un citoyen à la peau noire, issu de plus d'un milieu défavorisé, on voit bien que cela heurte profondément des membres de l'UMP qui utilisent alors l'arme de la calomnie, de la diffamation, de la haine- de la bêtise la plus vile en un mot- pour tenter d'empêcher cette première politique en France!
Curieusement, sur Asnières, on attendait que Marie-Dominique Aeschlimann crie, par tract et via son blog, son mépris salutaire des comportements visiblement empreints d'un racisme sur la couleur de peau, doublé d'un ostracisme social, de ces élus UMP du 95.
On pouvait penser que les défenseurs auto-proclamés, ou désignés par le système Aeschlimann, des populations des quartiers populaires et de la diversité, allaient hurler leur condamnation de ces pratiques dignes des années 1942 et qui fleurent bon une idéologie malsaine autant que dangereuse pour la concorde civile.
Surprise: rien de tout cela à ce jour de la part des époux Aeschlimann, des Pourbagher, des Bentebra, des Ech Chetouani!!! Le rideau des (im)postures mensongères se déchire avec cynisme.
L'affaire scandaleuse déclenchée par des élus UMP du 95 contre Ali Soumaré n'a pas encore généré en eux de réactions républicaines, civiques et morales!
Asnières Nouvelles Citoyennes rappelle, de son côté, avec clarté et force, sa fidélité intransigeante aux principes de la République: Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité.
Sans pour autant partager tout ou partie des opinions politiques d'Ali Soumaré, Asnières Nouvelles Citoyennes affirme sa solidarité inconditionnelle avec ce citoyen candidat contre les dénonciations calomnieuses et les relents de racisme dont il a été et est encore victime.
A Asnières, de 2001 à 2008, ces pratiques malhonnêtes, indignes, malsaines, ont été quotidiennes et les citoyens d'Asnières sont bien placés pour reconnaître l'infâme filiation politique entre ce qu'ils ont vécu avant le 16 mars 2008 et ce qui frappe Ali Soumaré. C'est pour cette raison précise qu'ils ne peuvent être qu'aux côtés du citoyen Ali Soumaré qui a pu constater maintenant ce qu'est la France d'après dont Asnières fut le terrible laboratoire.
A Asnières, aussi, un "robinet" public mystérieux a alimenté diffamations, dénonciations calomnieuses, accusations malhonnêtes, à partir de notes attribuées à la DCRG et à la DST, voire avec l'usage de pseudo-casiers judiciaires personnels par un système odieux, chassé par les électeurs avec justesse et bon sens. Asnières est ainsi un exemple d'espoir pour Ali Soumaré et, en sens inverse, la honte permanente de l'UMP.
La République est une et indivisible: elle appartient à tous ses citoyens. C'est ce que l'histoire récente d'Asnières ne cesse de rappeler avec vigueur et continuité.
Marylise Dipusu
Chapitre 261 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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