jeudi 4 février 2010

Asnières sur Seine: cris et crises dans une ville non-apaisée



Sur la photo ci-dessus, à gauche, Thierry le Gac, chassé de son poste d'élu au sein des débris de l'UMP asnièroise. A droite, celui qui l'a "libéré" de son mandat électif interne, Jean-Claude Boutiffard.


Cette photo date du temps de leur amitié, laquelle est dorénavant plus que mise à mal, comme le système Aeschlimann. Comme l'amitié est ainsi détruite, les informations, cachées jusqu'ici, sortent à destination du public. Asnières Nouvelles Citoyennes ne pouvait que favoriser la parole LIBEREE des proches du militant licencié.


Des nouvelles citoyennes, c'est aussi recevoir les confidences parfois intéressantes des éléments qui abandonnent ou sont expulsés des ruines du système Aeschlimann. Parfois, de plus, les déclarations présentes éclairent les pratiques passées et démontrent les racines de fidélités acharnées....La liberté d'expression reconquise à Asnières depuis le 16 mars 2008 sert ainsi l'information citoyenne la plus complète.

___________________________________________________________________

L'Union des Mécontents Paniqués: d'Asnières et de France


En avant-première et en exclusivité, Asnières Nouvelles Citoyennes a décidé de renommer l'UMP en Union des Mécontents Paniqués.


Tout le pays a vu la pagaille publique et les conflits acharnés que la constitution des listes de ce part pour les élections régionales a générés. Le tout, en plus, afin de courir, au son du clairon de l'Elysée, sonnée par un Président discrédité et ridiculisé par des échecs et des « affaires » qui s'accumulent contre son autorité et la sapent dans ses fondements.


Très naturellement, à Asnières, cette crise annonciatrice de nouvelles défaites et de plus grands échecs, a aussi connu son expression concrète, sa traduction pratique.


Monsieur Jean-Claude Boutiffard, secrétaire de circonscription de l'UMP asnièroise – de ses restes serait plus exact- donc le patron de l'UMP locale, a « libéré » de son poste son adjoint, Thierry Le Gac qui avait manifesté sa distance avec les époux Aeschlimann.


Certains y voient la reprise en mains des pans de ruines dévastées d'un parti qui n'en finit pas, sur Asnières- et dans le pays- de se vider, de se diviser et de dresser ses multiples fractions et sous-groupements les unes contre les autres...


Au monolithisme rigide imposé à son parti sur Asnières par Manuel Aeschlimann a succédé, après sa défaite du 16 mars 2008, un tsunami de haines, de discordes et de trahisons en tous sens. Ce qui traduit bien l'unité factice, artificielle, qui régnait dans cette UMP asnièroise avant mars 2008, et ce depuis longtemps.


Pendant qu'au niveau national, dans un contexte de crise politique de plus en plus aiguë, comme cette lettre rendue publique le démontre:

http://www.europe1.fr/pdf/michele-alliot-marie-brice-hortefeux-lutte-violence-stade.pdf


l'UMP se déchire entre partisans, de moins en moins nombreux de Nicolas Sarkozy, et ceux, qui croissent en nombre d'heure en heure, de Dominique de Villepin et Jean-François Copé, qui, chacun à leur manière, poursuivent le but commun de détruire toute chance à Nicolas Sarkozy de rester à l'Elysée après mai 2012.


Union des Mécontents Paniqués, voici une appellation qui résume donc bien ce qu'est en ce début 2010 l'UMP, à Asnières et en France.


________________________________________________________________________________


Jean-Claude Bouttifard: «le Papi godillot de l'UMP»?


Le patron de l'UMP asnièroise est mal connu des citoyens d'Asnières. Et pour cause: cet homme sans charisme, sans capacité oratoire, à la fidélité quasi-fanatique envers ses chefs, n'a rien pour briller publiquement. A l'UMP, certains le surnomment avec une douce ironie: « Papi Godillot ».


Présenté comme un exécuteur des basses œuvres des époux Aeschlimann, auteur de « l'épuration » récente de Thierry le Gac sous des motifs aussi fallacieux que stupides, sa plus grande aptitude « militante » est-selon ses meilleurs ennemis- de suivre sans réfléchir, aveuglément, et d'applaudir à tout tant que cela est le souhait et le fait de ses dirigeants.


Depuis qu'il a « libéré », non pas Asnières, mais Thierry le Gac de ses fonctions, curieusement, des langues de personnes qui furent de ses proches se libèrent sur des facettes peu connues du personnage.


Ainsi, un adhérent UMP en rupture de ban, excédé par les pratiques qu'il observe et condamne, confie à Asnières Nouvelles Citoyennes:

« Boutiffard, c'est une sorte de « Tonton flingueur » façon Francis Blanche, en plus gros de corps et moins fin intellectuellement. Ce type a tout accepté, même les besognes les plus basses contre tel ou tel, notamment contre Dechenoix pendant les élections internes (à l'UMP-NDLR) de fin 2008. Il a organisé les fameuses procurations, qui furent très très nombreuses pour ce vote. Certains expliquent sa fidélité aux époux Aeschlimann en l'accusant d'avoir eu la chance de recevoir des ouvriers de la Ville pour effectuer des travaux privés – notamment une jolie et onéreuse chape de béton- dans sa propriété à Asnières, donc aux frais de la Ville.


On dit même que des anciens opposants à Manuel Aeschlimann ont pris des photos ou des films des travaux et les ont transmises à la Justice. Si cela est vrai, je n'irai pas lui porter des oranges à Fleury-Mérogis ».


A l'UMP d'Asnières, l'union profonde et sincère n'est pas un vain mot, mais un combat incessant. Et surtout sans rancune aucune.

______________________________________________________________________________


COMMUNIQUE DE LA REDACTION d'Asnières Nouvelles Citoyennes



Très prochainement, suite à des informations de première main qui nous sont parvenues récemment, nous allons rétablir la vérité sur les travaux au service des citoyens de Madame Marie-Annick FOURNIER, fonctionnaire municipal, à qui des sources malintentionnées, proches du cabinet du maire, ont imputé A TORT des erreurs ou actes dont le maire et son cabinet portent seuls la responsabilité.


Asnières Nouvelles Citoyennes ne pouvant accepter d'avoir été trompé sciemment au détriment d'une fonctionnaire accomplissant son travail sous l'autorité hiérarchique du maire et de son cabinet, nous allons donc rétablir la vérité des faits, notamment sur la citation en Justice délivrée par le cabinet SEBBAN à Manuel Aeschlimann, dont la TARDIVETE et le CONTENU sont dus exclusivement au maire, à son entourage et au cabinet d'avocats précité.


Il appartient aux politiques d'assumer leurs actes avec courage et transparence, et de cesser d'incriminer, par des informations erronées distillées à des sources sélectionnées, une fonctionnaire municipale sans aucun pouvoir de décision, ceci au moyen de fuites volontaires- et probablement calculées- pour nuire tant à l'intéressée qu'à la qualité des informations divulguées par Asnières Nouvelles Citoyennes.


Ces méthodes ne sont pas acceptables. Comme est une pratique inacceptable la publication plus que tardive de l'annonce de la réunion du Conseil Municipal le 4 février 2010, très peu de temps avant sa tenue effective. Comme si d'aucuns avaient souhaité que les citoyens d'Asnières ne puissent, soit y participer, soit le suivre en direct sur Internet. Pourtant, le débat d'orientation budgétaire intéresse au premier chef tous les habitants d'Asnières.



Pour la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes,



Marylise Dipusu



Chapitre 253 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2010



Aucun commentaire: