mardi 9 février 2010

Asnières sur Seine: le député super-dépité





Ci-dessus, les photos de Jean Sarkozy avec Rama Yade, le premier briguant des mandats publics sur la ville d'Asnières sur Seine avec le possible concours de la seconde.


En dessous, le visage de Manuel Aeschlimann qui semble vraiment avoir mal interprété et analysé le soudain intérêt pour Asnières de Jean Sarkozy.


L'information n'est pas de nous, mais de la très officielle Lettre de l'Expansion qui dévoile des choses qui vont dépiter le député actuel...Les faits sont cruels pour ses illusions, mais ils sont là!

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SCOOP: Manuel Aeschlimann est-il trahi par Jean Sarkozy?



Selon la Lettre de l'Expansion, organe d'informations plutôt proche de l'Elysée, divulguant en général avec un peu d'avance les décisions prises au sommet de l'Etat, qui nous en informe, car Manuel Aeschlimann semblait avoir mal compris et analysé la récente venue à Asnières de Jean Sarkozy: Jean Sarkozy viserait à la fois la mairie et la députation d'Asnières sur Seine!


Dans son édition n° 1979 en date du 1er février 2010, en page 8, colonne de gauche, les abonnés et lecteurs de cet organe de presse ont pu en effet lire ce bref texte:


« Jean Sarkozy lorgnerait sur Asnières pour se doter d'un ancrage municipal. A Neuilly-sur-Seine sur Seine, il lui sera difficile de défier Jean-Christophe Fromantin, désormais bien implanté. Patrick Balkany compte par ailleurs se représenter à Levallois-Perret. Intérêt d'Asnières: reprendre une ville sociologiquement à droite et actuellement dirigée par une coalition PS-DVD-MoDem. »


Cette information n'a été démentie, ni par le principal intéressé, ni par l'UMP 92, ni par l'Elysée à ce jour.


Par ailleurs, des indiscrétions au niveau de certains médias indiquent que Jean Sarkozy serait intéressé par le siège du député Manuel Aeschlimann, probablement avec comme suppléante Madame Rama Yade, si l'actuel député était condamné en Appel à une peine d'inéligibilité.


Il semble que la Cour d'Appel de Versailles sait maintenant qu'elle pourra juger, comme le TGI de Nanterre, en toute indépendance et loin de toute pression du pouvoir politique.


Pour mémoire, rappelons que Manuel Aeschlimann, englué dans ses illusions permanentes qui lui déforment les réalités que chacun peut voir sans effort, avait annoncé récemment que Jean Sarkozy était venu à Asnières pour le soutenir.


A l'époque, nous avions indiqué que l'UMP 92 avait mobilisé très largement pour cette occasion afin que la soirée de vœux puisse être réussie.


A la lumière des informations apportées par la Lettre de l'Expansion, il apparaît que Manuel Aeschlimann, et quelques autres avec lui, se sont lourdement trompé sur le sens de cette visite de Jean Sarkozy.


Avec le recul, les observateurs noteront que ce n'est pas Manuel Aeschlimann que Jean Sarkozy venait soutenir, mais lui-même afin de préparer son avenir.


Manuel Aeschlimann, de plus en plus isolé et énervé, a compris tardivement qu'il avait été trahi par celui qu'il invitait. Il est vrai que Manuel Aeschlimann, comme les Sarkozy, est un spécialiste de la trahison en politique.


Dans cette affaire, trahir n'est pas exactement, au demeurant, ce qu'a fait Jean Sarkozy.


Il n'a fait que prendre acte de l'explosion de l'UMP asnièroise en divisions destructrices, comprendre que les époux Aeschlimann n'avaient plus aucun avenir sur Asnières, ni ailleurs, et que, donc, il avait devant lui l'obligation de réunir les morceaux de l'UMP locale sous sa bannière afin de promouvoir sa propre carrière politique, comme Manuel Aeschlimann le fit dans le passé avec ses ex-amis politiques quand ils étaient affaiblis et déconsidérés.


Morale de l'histoire: les traîtres du passé nourrissent toujours les traîtres du futur qui les trahiront!


Morale de cette morale: Trop de trahisons finit toujours par nuire aux traîtres!





Marylise Dipusu



Chapitre 255 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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