vendredi 5 mars 2010

Asnières sur Seine: La stupéfaction stupéfaite et les faits





Ci-dessus des réflexions des pieds nickelés que certains présentent dans ce dessin comme les théoriciens-idéologues du sarkozysme et de tous ses partisans.


A voir les affaires financières qui finissent à Asnières en affaires judiciaires, il semble que ce que disent les 3 héros satiriques ne soit pas très éloigné de certaines réalités ou, plus précisément, de certaines tendances décelées chez des élus.


Aux lectrices et lecteurs de se faire leur opinion sur la base des faits avérés, publics et vérifiés.

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Un Conseiller Général stupéfait qui avait été mis en garde à vue en 2007 dans le dossier qui le stupéfie en 2010



Cyrille Dechenoix est stupéfiant: le 16 avril 2009, bien que son blog ne mentionne pas cet événement pourtant public, le quotidien « le Parisien » informait que Cyrille Dechenoix avait été placé en garde à vue en 2007 dans une affaire de prise illégale d'intérêts dans des marchés publics municipaux.


A l'époque, si certains ont tu l'information, Asnières Nouvelles Citoyennes l'a développée et a surtout montré que ces ennuis judiciaires de Cyrille Dechenoix avaient réjoui Manuel Aeschlimann à ce moment, lequel venait d'être condamné en première instance par le TGI de Nanterre pour « délit de favoritisme »:


http://asnieroislibere.blogspot.com/2009/04/asnieres-la-longue-chute-du-systeme.html


Soyons clairs: Cyrille Dechenoix, Conseiller Général UMP d'Asnières sud, a été l'un des 800.000 citoyens gardés à vue en 2009, mais il sait que le député UMP Manuel Aeschlimann est à ses côtés, comme avocat, pour le soutenir, comme les cordes soutiennent effectivement très bien les pendus!


D'autant que Cyrille Dechenoix, bien que frappé d'amnésie soudaine sur sa garde à vue de 2007, se rappelait, pour le journal « Le Parisien » qu'il avait été interogé comme « TOUS SES COLLEGUES » élus municipaux de l'époque, Manuel Aeschlimann étant, selon lui, dans le collimateur de la Justice.


On espère qu'il n'a pas aidé, lors de ses auditions, à bien placer Manuel Aeschlimann au centre de ce collimateur judiciaire.....ou des élus de l'ancienne municipalité.


Le dossier, tel que des sources bien informées en ont détaillé les points essentiels à Asnières Nouvelles Citoyennes, risque de concerner (toucher?), entre autres personnes,.... la mère de l'élue, Madame Anna DECHENOIX, qui semble de plus avoir été victime de nombreuses accusations anonymes, mais très bien documentées, parvenues à la Justice, et la compagne de Cyrille DECHENOIX, Elsa HORTEFEUX, fonctionnaire municipale et dirigeante d'une structure visée par l'enquête de la BRDE !


Résumons pour les citoyens qui pourraient ne plus bien suivre les affaires judiciaires à répétition que le système Aeschlimann a générées:

après la fille du maire de Neuilly sur Seine, Fabienne VAN AAL, née BARY, voici Elsa HORTEFEUX, nièce de Brice HORTEFEUX, ministre de l'Intérieur et chantre oral de la lutte contre la délinquance, qui pourrait se retrouver vite sous les feux médiatico-judiciaires!!!


Philippe Courroye semble maintenant ne plus hésiter à citer de lui-même à comparaître ou à renvoyer des élus UMP asnièrois devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre. C'est une tendance récente, mais intéressante!


Afin d'éclairer les lecteurs de plus en plus nombreux d'Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons interrogé un ancien élu asnièrois qui connaît, nous dit-il, les dessous des choses au sein de la famille affectueuse de l'UMP d'Asnières. Voici son commentaire livré en toute sérénité, avec un air détendu et un sourire amusé:


« Nul n'ignore dans l'UMP d'Asnières (ou ce qui en reste) que Cyrille Dechenoix, dans la célèbre affaire des corbeaux, n'a pas hésité à charger Manuel Aeschlimann, avant de brusquement se rétracter. Cétait avant le 16 mars 2008!


Depuis, les deux hommes se vouent une haine féroce. Rien ne permet d'écarter l'hypothèse de coups bas entre eux, coups bas passant par de possibles dénonciations à la Justice, directes ou indirectes.


Par ailleurs, je suis étonné du changement d'attitude de Philippe Courroye sur les affaires judiciaires asnièroises. Lui qui, pendant des années, allait lentement, d'un pas d'escargot paresseux et prudent quand un dossier concernait Asnières, ou bien se refusait parfois à renvoyer devant les juges correctionnels, le voici qui adopte une stratégie plus prompte et claire en termes judiciaires.


Pour ma part, je crois discerner dans ce changement une inspiration qui pourrait avoir soufflé depuis l'Elysée en faveur des ambitions du fils du Président de la République, Jean Sarkozy. En effet, dans une situation aussi chaotique que celle de l'UMP à Asnières, il a pu apparaître à l'Elysée qu'il fallait faire table rase de tout le passé pour tout reconstruire autour de Jean Sarkozy.


Dans cette hypothèse plus que probable, les avenirs judiciaires de Manuel Aeschlimann, de son épouse Marie-Dominique (déjà éjectée de facto de la campagne de Valérie Pécresse), de Cyrille Dechenoix et de Patricia Chavinier, seraient très sombres, comme celles de leurs anciens partisans les plus en vue de 2001 à 2008.


A mon avis, la « sortie » en forme d'exfiltration de Thierry Le Gac du giron aeschlimannien vise à jeter les bases d'une UMP locale reconstituée sur des bases entièrement nouvelles, en faveur de Jean Sarkozy ou, en cas de refus de celui-ci, d'une personnalité UMP telle que Rama Yade. Quoiqu'il en soit, les dirigeants et cadres du système Aeschlimann vont être éliminés du jeu politique local UMP car il y va du sort du parti présidentiel dans le fief de Nicolas Sarkozy. C'est cela ou la continuation de la pagaille actuelle dans le parti sarkozyste local, telle une infection dangereuse pouvant gangrener tout le 92. »


Si des lectrices et lecteurs ont des opinions différentes sur ces évènements, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes est prête à laisser s'exprimer en toute liberté les avis divergents. Aux fins d'information des citoyens et de la liberté totale du débat public.




Marylise Dipusu



Chapitre 265 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



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