Ci-dessus en premier lieu un dessin satirique sur la différence essentielle entre la vraie dictature et la fausse démocratie, résumant ce que sont à Asnières les C.C.Q (Conseils Consultatifs de Quartier).
En dessous, la page de couverture d'un album relatant les aventures imaginaires des célèbres personnages appelés les pieds nickelés.
Evidemment, seuls des esprits particulièrement démocratiques et sensés y verront une possible allusion aux exploits du C.C.Q que notre article décrit ci-dessous. Après tout, tout un chacun est libre d'imaginer que les pieds nickelés ont des imitateurs actuels à Asnières. Et doués en plus dans l'imitation du rôle des élus municipaux.....
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Il faut le dire: à Asnières, sous la houlette du chargé de la concertation, Cyril Charbit, un fonctionnaire de la Ville, non-élu, la concertation annoncée tourne à la consternation révoltée, elle se transforme en une farce cynique, elle devient un modèle de malfaçon intellectuelle, elle ressemble à une vraie trahison des souhaits de la population et crée la dérision contre les élus.
Tout cela est dû aux véritables et pathétiques pieds nickelés de la concertation à Asnières, de véritables artistes de l'erreur, des spécialistes des fautes répétées en boucle à l'infini.
Voici la liste des ingrédients principaux des pieds nickelés asnièrois afin de bien réussir une concertation parfaitement ratée:
des réunions qui se tiennent à huis-clos, sans débat public, ni avant, ni pendant, ni après.
des « représentants » qui ne représentent personne, sauf eux-mêmes.
Saupoudrer le tout de quelques élus et politiques qui en sont membres de droit -ou bien leurs conjoints(es), parents et relations.
Assaisonner de quelques délicates et amicales pressions de sociétés privées intéressées par de juteux marchés municipaux,
Le résultat obtenu au final est cette remarquable falsification démocratique qui est une vraie forfaiture civique: les Conseils Consultatifs de Quartier alias C.C.Q, version asnièroise 2010.
Les CCQ à Asnières sont une mascarade indigne de démocrates véritables. Ils sont la honte de la ville, le nez rouge façon Pinocchio sur le visage public d'apparence démocratique du maire Sébastien Pietrasanta.Il urge pour lui de changer de méthodes pour assurer une vraie concertation avec la population, faute de quoi le maire actuel s'exposera à des retours de flammes citoyennes très nuisibles à ses ambitions futures.
Nous allons expliquer, preuves publiques à l'appui, les raisons de cette description, exacte et réelle.
En effet, une document confidentiel nous a été adressé par des habitants furieux, et ce sur un sujet brûlant qui commence à devenir explosif à Asnières: le stationnement dans la commune.
Ce document fait suite à l'incapacité longue durée de la mairie et du C.C.Q concerné à dégager une solution aux nuisances sonores générées par l'usage intensif du stade Magenta rapetissé sous la mandature des époux Aeschlimann!!!
Les pieds nickelés sont réputés pour ne pas résoudre les problèmes, mais en créer par leurs propres actions. C'est le cas ici, un cas d'école, un cas rare qu'il importe de faire connaître largement pour la culture citoyenne asnièroise.
Ainsi, le jeudi 11 février 2010, sous la présidence des élus Mmes Chantal BITTON-COHEN et de l'inénarrable Annie LAFAYE, le Conseil Consultatif du Quartier Bac-Flachat- Bécon est réuni.
Dans le procès-verbal qui est fait- mais NON diffusé aux habitants-de cette réunion à huis-clos, loin des citoyens, fermé aux habitants, mais à laquelle participent deux personnes non-membres de ce C.C.Q quasi-clandestin (Nathalie HURTAULT, élue et Cyril Charbit, déjà nommé comme chargé de la « concertation »), on lit ce paragraphe merveilleux que nous livrons à tous les habitants d'Asnières, à tous leurs élus, aux blogs et sites locaux, aux médias, tant il exprime un mépris ahurissant de la démocratie communale et de l'intérêt public:
« 4- Point sur le travail des autres commissions
En dehors de la commission « halle Flachat-animation et vie de quartier », seule la commission stationnement s’est réunie depuis la dernière séance de C.C.Q.
Ses membres, à la suite de l’avis émis par le C.C.Q. sur l’extension du stationnement payant, ont ainsi pu rencontrer Mme Caradec, maire-adjoint délégué au stationnement, et les représentants de Vinci. L’étude du projet d’extension est donc lancée, et devrait durer environ une année. Le C.C.Q. sera tenu régulièrement informé de l’évolution du dossier »
Incroyable! Pour les lecteurs incrédules, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes garde le précieux document à leur disposition pour une lecture attentive et salutaire.
Résumons les faits: une poignée d'individus- dont deux élues- sans en référer à personne dans le quartier qu'elles affirment représenter- s'érigent en représentants AUTO-PROCLAMES de la population ET DU CONSEIL MUNICIPAL, ceci SANS LEUR AVIS, se SUBSTITUENT aux ELUS MUNICIPAUX membres du Conseil Municipal, RENCONTRENT une troisième élue ET LE GROUPE VINCI dans le dos des citoyens pour....ELABORER ET SUIVRE UN PROJET NON-VOTE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL!!!!
Est-on face à un projet de film sur la concertation-bidon à Asnières visant à honorer de nouveau la célèbre phrase du dialoguiste Michel Audiard sur les caractéristiques particulières des personnes qui osent tout afin de se faire reconnaître pour ce qu'on pourrait croire qu'elles sont? On peut se le demander ici.
Plus surréaliste encore: ces gens osent discuter avec le groupe VINCI, à la place du Conseil Municipal et/ou des services techniques compétents – ce même groupe VINCI qui a déjà dans le passé coûté fort cher aux finances municipales. (cf: dossier du parking fantôme de l'Hôtel de Ville depuis 2002).
Mais qui dirige la mairie, le maire avec son Conseil Municipal ou ce C.C.Q irresponsable et techniquement incompétent sur le stationnement urbain? La question, d'intérêt public, est posée par ces faits relatés.
Ces gens osent proposer, sans mandat municipal, AU GROUPE VINCI de gagner de l'argent sur le dos des résidents asnièrois, en taxant plus ces derniers, le tout sans créer une seule place de stationnement supplémentaire dans la commune et en pleine crise économique!!!
On atteint ici les sommets de la mauvaise foi, de l'incompétence civique et du déni de la démocratie: les membres de ce C.C.Q osent tout, c'est à cela qu'on les reconnaît..
Qu'en pensent les élus du Conseil Municipal, eux qui sont VRAIMENT élus et en charge REELLE des affaires publiques d'Asnières?
Car, au-delà même des principes de la démocratie représentative niés sans vergogne par les membres de ce C.C.Q, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes observe dans cette dérive qu'aucun(e) élu(e) municipal(e) n'a à ce jour dénoncée publiquement, une méthode pernicieuse visant à tromper les habitants pour lever des impôts nouveaux indirects sur eux et permettant à la mairie de se défausser de ses responsabilités propres.
En effet, cette annonce de contacts directs entre des simples citoyens et la société VINCI pose un problème de fond:
QUI DECIDE AUJOURD'HUI DES AFFAIRES PUBLIQUES A ASNIERES, LES ELUS OU LES C.C.Q?
Par ailleurs, comment un groupe privé comme VINCI peut-il accepter de rencontrer des gens non-élus et ne représentant qu'eux-mêmes, qui seraient, selon eux, en situation de décider pour l'ensemble de la population d'un quartier? Tout cela semble totalement incroyable tant la chose paraît déraisonnable.
LES ELUS MUNICIPAUX D'ASNIERES SONT ICI COLLECTIVEMENT MEPRISES ET DENIES DE LEURS POUVOIRS DE DECISION AU NOM DE L'INTERET PUBLIC.
LEUR SILENCE SERAIT UN ACTE DE COMPLICITE!
Avec les habitants concernés et indignés, Asnières Nouvelles Citoyennes, tout en demandant au maire et aux élus municipaux de se prononcer publiquement contre ces faits inacceptables en démocratie, organise l'information vers le Préfet, la Justice et les médias sur ces pratiques incompatibles avec une vie municipale démocratique saine, sereine, sincère et respectueuse des lois en vigueur ainsi que des mandats des élus.
Asnières Nouvelles Citoyennes demande au maire d'Asnières sur Seine et à tous les élus de toutes opinions l'abandon immédiat des pratiques illégales et des projets non soutenus par la population du C.C.Q dirigé par Mmes BITTON-COHEN et Annie LAFAYE, sous la responsabilité fonctionnelle de Monsieur Cyril CHARBIT.
La responsabilité de ces élus et de ces citoyens sans mandat démocratique public sur le sujet est dorénavant publiquement engagée.
Nous suivrons, avec les résidents en colère légitime, ce dossier que nul démocrate asnièrois ne peut et ne saurait accepter.
Marylise Dipusu
Chapitre 263 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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