dimanche 30 mai 2010

Asnières sur Seine: la démocratie est une et indivisible





Ci-dessus, une photographie de foule qui rappelle que la démocratie, c'est le peuple et que toute légitimité démocratique ne peut venir que de la volonté exprimée par le peuple. Cela est aussi valable pour les "néo-condescendants" asnièrois qui veulent que des "jurisprudences" inexistantes remplacent les principes de la démocratie une et indivisible.


La phrase que met en exergue la seconde image est un rappel pour celles et ceux qui croient décider du bonheur des autres et n'ont pas le courage de se confronter aux exigences des citoyens dont ils veulent être les représentants, ce qui est une lourde responsabilité si ceux-ci sont honnêtes et dévoués au seul bien public.


Il faut du courage pour établir la liberté pour toutes et tous, y compris pour les ennemis de la liberté. Car c'est uniquement par la démocratie et la liberté véritables que les peuples peuvent s'approprier leur destin collectif et élaborer ainsi leur bonheur commun sans que quiconque vienne décider pour eux ce qui serait bon pour eux.

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La jurisprudences des apprentis-autocrates contre la démocratie communale



Un élu proche de Sébastien Pietrasanta, mais ayant visiblement des ambitions électorales pour le futur, Luc Bérard de Malavas, a eu le malheur d'utiliser, pour essayer de justifier l'injustifiable- à savoir l'obligation anti-démocratique pour des élus d'opinions politiques diverses de ne pas pouvoir émettre des avis discordants due ceux du maire- le terme de « jurisprudence »!!!!


http://www.asnieres-solidaire.fr/?p=541


La passion du monolithisme rend aveugles ceux qu'elle veut perdre.


Pourtant, même le parti auquel appartient cet élu, juriste de profession- le Parti Socialiste- connaît visiblement des débats internes et externes où s'affrontent des positions qui s'affirment par des votes contradictoires sans nulle expulsion ou épuration politique interne.


Comment peut-il donc promouvoir, au sein d'un Conseil Municipal multicolore, un monolithisme que son parti rejette comme tel? Où est la logique civique et l'honnêteté morale dans une telle contradiction manifeste?


Comme Luc Bérard de Malavas, maire-adjoint, évoque une « jurisprudence » contraire à la démocratie qui s'appliquerait, selon lui, partout en France, et pour démontrer qu'il a totalement tort en droit démocratique et dans la réalité vivante, nous avons été regarder ce qu'il en était dans une ville de la région parisienne, gérée par une alliance sereine de partis de gauche (incluant le PS , mais ici minoritaire), la commune de Boissy Saint Léger (94).


Et là, surprise, on découvre que, dans la liste des élus dite « Divers Gauche » (donc tous membres de la même liste d'origine!), lors par exemple du Conseil Municipal du 26 mars 2010, des élus, dont un maire-adjoint (!!!), ont voté, avec des explications claires et détaillées, contre des parties du budget présenté par le maire qu'ils soutiennent.


Et, contrairement à la « jurisprudence monolithique » de Luc Bérard de Malavas, ce maire-adjoint et les élus qui ont voté avec lui n'ont ni été chassés de leur mandat, ni sanctionnés en aucune manière par le maire:


http://www.ville-boissy-saint-leger.fr/fileadmin/MEDIA/boissy/02-informations_pratiques/conseil_municipaux_pdf/CM_26_mars_2010.pdf


Se reporter à la page 30 du document PDF sur le vote relatif au taux d'imposition locale, mais les votes en abstention ou contre d'élus de l'exécutif sont nombreux dans tous les Conseils Municipaux de cette commune consultables en suivant ce lien:


http://www.ville-boissy-saint-leger.fr/les-conseils-municipaux-en-pdf/


La démocratie semble donc plus à l'aise à Boissy Saint Léger qu'à Asnières. Et cela est le cas dans de nombreuses autres communes de France où vit la démocratie valable aussi pour les élus locaux, n'en déplaise à la « jurisprudence » contraire à la démocratie inventée brusquement, le 11 mai 2010, par Luc Bérard de Malavas!


Ce respect naturel; sain, public, de la démocratie serait-il dû au fait que le PS soit minoritaire dans la mairie de Boissy Saint Léger alors qu'il serait en position de force à Asnières, avec l'appui inconditionnel des « élus citoyens pour le Grand Rassemblement », appelés aussi « élus des plats de lentilles » par certains esprits facétieux, notamment de leur bord politique officiel?


Ah, qu'il faut en faire, des contorsions pseudo-idéologiques et pseudo-juridiques, pour essayer de satisfaire aux demandes du maire à la recherche impossible d'une légitimité qui lui échappe de plus en plus......


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Les étranges réactions de proches de Sébastien Pietrasanta



A vue d'œil citoyen et journalistique, il n'échappera à personne, selon une phrase citoyenne ironique qui en dit long, que...... Sébastien Pietrasanta s'aeschlimannise!!!!


Un blog peu actif qui le soutient en toutes choses- quand il écrit un article mensuel- est à l'avant-garde de la démonstration de cette progressive transformation qui n'est en rien « progressiste », mais plutôt régressive.


Qu'on en juge par cette prose où l'auteur, qui esquive soigneusement le fond du jugement administratif du 27 mai 2010 contre la mairie d'Asnières dirigée par Sébastien Pietrasanta, se gargarise que- avec l'aide d'avocats- les époux Aeschlimann et leur ami Nicolas Cellupica aient été contraints..... de modifier une tournure de phrase inappropriée à juste titre, en droit et en fait!......


Quelle information considérable pour les citoyens dont la vie quotidienne devient de plus en plus difficile, dure, inacceptable......!!!!!!! C'est à se demander quel cerveau totalement déconnecté des réalités a pu écrire un texte d'une telle vacuité publique:


http://mon-asnieres.over-blog.com/article-blog-m-aeschlimann-contraint-de-faire-machine-arriere-51289107.html


Résumons: d'un côté, sur son blog, Luc Bérard de Malavas ressort les poncifs aeschlimanniens stériles:


  • l'obstruction de l'opposition dans les conseils municipaux;

  • l'invention d'une « jurisprudence » que lui seul a aperçue, avec ses amis du PS asnièrois, en démocratie;

  • les polémiques vaines des votes pour et contre les délibérations proposées que les époux Aeschlimann serinaient sans cesse entre 2001 et 2008 contre lui-même et ses amis, le tout sur un blog où ses liens de blogueur sont tous EXCLUSIVEMENT liés au PS, preuve que l'esprit de chapelle est ici bien vivant et revendiqué


De l'autre, un blog- qui ne se réveille de sa léthargie que pour évoquer en général des points sans aucun intérêt public- se vante que Sébastien Pietrasanta utilise ses avocats (ceux de la Ville ou les siens? Ce point n'est pas clarifié) afin de modifier l'expression publique d'autres blogs.


Un bon censeur soutenant le nouvel esprit procédurier du maire actuel est né à Asnières avec ce blogueur méritant que les atteintes à la démocratie semblent moins ennuyer qu'une malheureuse tournure de phrase si...elle touche Sébastien Pietrasanta !


On espère que derrière ce blogueur si chatouilleux sur l'honneur du maire actuel d'Asnières ne se cache pas un de ses proches, voire le maire lui-même......Cela ferait désordre et ridicule.


En effet, la hauteur de vue basse du blog précité n'incite pas à y voir un blogueur d'une grande proximité avec la population, plutôt un individu qui a ses entrées- sources- dans le cabinet du maire, donc vit dans un monde mental très clos.


C'est une étrange impression, mais tout ce que nous constatons ici n'est-il pas ce que pratiquaient allègrement les époux Aeschlimann avant d'être chassés de la mairie par un vote populaire massif et déterminé?


Pour Asnières Nouvelles Citoyennes, qui combat résolument pour que les époux Aeschlimann rejoignent au plus vite les oubliettes malodorantes de l'histoire, qui promeut la démocratie communale, qui travaille pour la clarté et l'honnêteté dans la vie municipale, les époux Aeschlimann, malgré leurs immenses et impardonnables fautes passées, ont le droit aussi au respect de leurs droits démocratiques comme tout un chacun, ni plus, ni moins.


Car la démocratie ne se divise pas selon les individus elle est aussi valable pour les politiques les plus nuisibles, faute de quoi c'est la démocratie pour toute la société qui est remise en cause.


Laissons la conclusion à une citoyenne asnièroise de nos lectrices qui sait aussi manier l'ironie:


« Il semble que la mairie d'Asnières est maudite ou l'objet d'un mauvais sort tenace: nous avons élu une majorité multicolore afin de garantir la démocratie dans la ville. Celui qui la représente trahit la caractère multicolore de ce vote, pratique l'épuration politique sectaire et imite de plus en plus les dérives des époux Aeschlimann. Ce n'est pas pour cela que nous avons voté les 9 et 16 mars 2008: Sébastien Pietrasanta perd ainsi toute sa légitimité »


Sébastien Pietrasanta se proclame historien: il devrait donc aisément comprendre que la voie qu'il suit est sans issue. Il ne devrait pas confondre son cercle restreint de zélés admirateurs ravis qui lui doivent postes, honneurs, mandats, indemnités électives, avec les sentiments réels et profonds de la population. Ce sont deux mondes très différents, voire antagoniques.


Pour l'heure, de dérive en dérive, le maire s'enferme dans un processus d'auto-destruction politique dont la racine est dans son incapacité manifeste à regarder, apprécier et comprendre objectivement les réalités existantes.


C'est son droit. Comme c'est le droit des citoyens libres d'Asnières de ne pas accepter aujourd'hui ce qu'ils ont combattu et refusé hier.


Le combat pour la démocratie à Asnières sur Seine continue......




Marylise Dipusu



Chapitre 297 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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