Asnières sur Seine: babillage estival avant des difficultés automnales

Ci-dessus, une photo du maire d'Asnières sur Seine, Sébastien Pietrasanta, en orateur municipal, le visage tourné vers sa gauche, conformément, disent les esprits humoristiques, à ses opinions politiques affichées, mais pas toujours inspiré quand il évoque les dossiers asnièrois et les Collectifs qui peuvent en naître.

En dessous, le portrait de Laurent Martin Saint Léon, ancien adjoint de Manuel Aeschlimann, encore proche de Charles Pasqua le multi-condamné, responsable d'un organisme patronal- la CNBM, Confédération Nationale des Bois et Matériaux- et animateur d'un blog personnel.

Notre article ci-dessous met en valeur leurs mots qui tendent à éviter que les vraies et essentielles questions de fond sur le dossier du parking centre ville soient posées et que des réponses claires et judiciaires y soient apportées.....

____________________________________________________________________

Combat de coqs ou caquetage de poules contre les intérêts des citoyens

Ce mois d'août 2010 est un moment assez creux pour les activités publiques dans la ville, donc aussi pour l'information.

Cependant, nous avons relevé quand même, et malgré la saison et le moment, un événement intéressant: les échanges entre le maire d'Asnières sur Seine, Sébastien Pietrasanta et l'ancien élu de Manuel Aeschlimann, Laurent Martin Saint Léon sur les origines possibles du Collectif des riverains du quartier centre qui refusent le projet de parking public et ses conséquences urbanistiques sur leur vie quotidienne.

Résumons en quelques mots simples cette philippique estivale d'un intérêt assez mineur, mais suggestive de l'état de la vie publique asnièroise.

D'un côté, Sébastien Pietrasanta indique que le Collectif précité aurait été fondé et serait animé par un « leader de l'extrême-droite » (sic!), sans citer pourtant de noms ou de faits prouvant la vérité de ses dires. Voir le texte au nom du groupe PS du Conseil Municipal:

http://www.asnieres-sur-seine.fr/Mairie/Le-Conseil-municipal/Tribunes-politiques

De l'autre, Laurent Martin Saint Léon, qui attaque, non pas le seul projet contesté selon lui par de nombreux habitants, mais se moque de la majorité municipale dans sa globalité, ce qui n'élève pas le niveau du débat sur la question du parking public envisagé et de ses à-côtés en termes d'aménagement de l'espace public dans le quartier centre ville.

http://www.asnieresrepublicain.com/?p=632

A l'évidence, si les arguments apportés par le maire et le groupe PS sont d'une pauvreté morale affligeante, la réponse de l'ancien élu à la sécurité de Manuel Aeschlimann se cantonne au même décevant niveau.

Il aurait été intéressant que le Collectif de riverains publie une réponse en tant que tel, à savoir en tant que structure éventuellement citoyenne et indépendante, sans laisser à un politique le soin de défendre sa cause sans son accord.

Dans cette affaire instructive, bien que secondaire, ce sont bien les intérêts de tous les citoyens qui sont menacés et la qualité du nécessaire débat public qui est altérée par les deux politiques intervenants.

Le maire serait plus avisé de débattre sur le fond du dossier plutôt que de se transformer en partisan politique cherchant à dénigrer de manière maladroite et partiale l'activité et les objectifs dudit Collectif, ceci à l'évidence en faveur de son projet, qui, objectivement, n'est pas d'une clarté limpide, ni d'une transparence absolue.

Quant à Laurent Martin Saint Léon, sa volonté de s'approprier ainsi ce Collectif et de vouloir parler en son nom est nuisible à la démocratie et à la libre expression indépendante des citoyens. Il dessert de plus ce Collectif par son langage ouvertement méprisant envers la Municipalité, ce qui ne peut aider à un dialogue constructif pour le bien public. Il serait mieux inspiré de parler des faits, du dossier et d'en appeler au dialogue serein élus-riverains.

Il est exact que les documents édités à ce jour par le Collectif de riverains centre ville ne sont pas marqués par le sceau de l'originalité de la pensée, ni par un langage citoyen démontré. Mais, les résidents du quartier peuvent changer ce cours des choses s'ils le jugent nécessaire pour la réussite de leur combat.

Asnières Nouvelles Citoyennes, blog citoyen totalement indépendant des politiques, est aussi là pour cela, avec sa rédaction et son réseau de citoyens libres!

Il n'en reste pas moins que l'essentiel n'est pas dans ce pitoyable combat de coqs ou ce pathétique caquetage de poules, (selon le choix de chacun), mais dans le fond même du dossier du parking public, et ce depuis 2002!!!

Pour que le débat de fond soit replacé dans son indispensable contexte, nous invitons nos lecteurs à visionner et faire visionner ce film vrai, mais amusant, réalisé par des citoyens(ennes) asnièrois(es) qui ne sont ni des proches de « l'extrême-droite », ni des partisans de Monsieur Martin Saint Léon, mais des habitants qui aiment leur ville, protègent leur cadre de vie et agissent pour que toute la vérité apparaisse enfin sur ce dossier sulfureux depuis 2002, et sous les deux mandats de Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta.

http://www.youtube.com/watch?v=E63znVYVh1I

http://www.dailymotion.com/video/xdiy0d_l-incroyable-invention-du-depute-ma_news

Le site de la Ville d'Asnières sur Seine s'honorerait à offrir ces liens très intéressants à ses lecteurs. On se demande pourquoi le maire, dans le cadre de la libre expression municipale, n'a pas souhaité mettre ce documentaire sur le site de la commune -qui est aussi et avant tout celui de ses habitants.

La même remarque est aussi à adresser au Collectif des riverains centre ville et à Monsieur Martin Saint Léon qui n'ont curieusement jamais promu ces vidéos, pourtant d'une exactitude factuelle irréprochable!!!

C'est là que réside le vrai débat de fond, loin, très loin des cris et bruits du poulailler politicien qui n'aboutissent, en réalité, qu'à protéger les responsables réels des dépenses indues qui ont été payées avec L'ARGENT DES CITOYENS!

Marylise Dipusu

Chapitre 327 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008