lundi 6 septembre 2010

Asnières sur Seine: manifestations, divisions et trahisons




Ci-dessus, une photo de banderole de manifestants demandant le retrait du projet gouvernemental contre les retraites, tant des secteur privé que public. Avec une phrase qui résume l'opinion ultra-majoritaire de la population dans le pays.


Il sera intéressant de voir comment le maire d'Asnières, Sébastien Pietrasanta, et aussi les diverses composantes recomposées de sa majorité, vont, ou non, se positionner par rapport à cette immense majorité du corps social sur ce dossier très concret et fondamental pour l'avenir de tous les citoyens.


En dessous, une photographie de logements HLM dans le quartier Voltaire qui subit une rénovation de l'ANRU- en partenariat avec la Ville- qui pose des problèmes de fond et de forme, actuels et futurs, notamment par rapport aux conséquences à terme pour la population et les activités qui y sont présentes.


Plus complexe et socialement explosive encore est la question des dettes toxiques des organismes HLM, dettes toxiques sur lesquelles Monsieur Bernard LOTH, ancien administrateur du logement social et ancien Directeur Général des Services de la mairie d'Asnières, pourrait avoir quelques lumières et explications à apporter.


N'est-ce pas sous sa gestion que la dette municipale d'Asnières sur Seine est devenue à 88% toxique, selon les analyses spécialisées? L'expert en fabrication des dettes toxiques de la Ville a-t-il aussi contribué à "intoxiquer" la dette des organismes HLM du pays? C'est une question que les organisations syndicales et associations de locataires HLM pourraient bien poser publiquement très prochainement.


Curieusement, le syndicat ( la CGT-FO) auquel appartenait Bernard LOTH pose déjà la question des responsabilités de cette situation financière délicate et instable via un Communiqué publié sur son site national et interprofessionnel.....

http://www.force-ouvriere.fr/


C'est le même Bernard LOTH qui va bientôt répondre en Justice sur ses liens très étroits et particuliers avec la direction de la société AVENANCE, qui obtint un marché public de restauration scolaire quand il était Directeur Général des Services de la Ville....Un dossier bien "toxique" pour les finances de la commune!


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Marie-Dominique Aeschlimann passe-t-elle en douceur dans l'opposition...au gouvernement Sarkozy-Fillon?



Alors que les questions sociales sur fond de crises (économique, financière, monétaire, budgétaire, sociale, politique,) sont sur le devant de la scène publique, voilà que nous apprenons que Mme PENCHARD, ancienne amie de Marie-Dominique Aeschlimann, se positionne quasiment en ministre des DOM-TOM résistante aux décisions gouvernementales sur les « niches fiscales » dans les DOM-TOM.


Derrière elle, avec elle, avertissant le gouvernement sur ce dossier, le MEDEF se place en soutien.


Asnières Nouvelles Citoyennes avait déjà abordé ce problème difficile, cornélien, pour Mme Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori:


http://asnieroislibere.blogspot.com/2010/08/asnieres-sur-seine-nouvelles-estivales.html


De là à croire que Marie-Dominique Aeschlimann- dont le parti, l'UMP, est secoué par une crise de dislocation qui s'aggrave chaque jour avec chaque nouvelle déclaration des dirigeants qui s'écharpent en public- passe en douceur à l'opposition au gouvernement, il n'y a vraiment pas loin.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/reduction-niches-fiscales-l-outre-mer-a-deja-donne-souligne-mme-penchard-04-09-2010-1055314.php


Il est vrai que tous les sondages martèlent la chute rapide de Nicolas Sarkozy qui n'a plus de parti uni pour le soutenir, mais un gouvernement divisé qui fait face maintenant au pays unanimement dressé contre lui et sa politique.


La panique devant l'avenir menaçant devient générale au gouvernement, à l'UMP et parmi ses membres......Les Aeschlimann ne font pas exception à la règle.



Sébastien Pietrasanta face à la montée de la colère sociale et populaire: le syndrome du funambule



Dans les cirques, on appelle « syndrome du funambule » la réaction de peur qui suit, chez un funambule, la première chute accidentelle dans le vide. Souvent, ce syndrome, s'il ne peut être résorbé, oblige l'intéressé à arrêter l'exercice de son métier.


Alors que la colère sociale monte dans l'ensemble du pays, alors que l'opinion publique sent bien que les cours actuel des choses n'est plus supportable pour une majorité croissante de la population, Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, continue à gérer la ville comme si rien ne se passait dans le pays et dans le monde.


Certes, on devrait s'attendre, à titre personnel, à ce qu'il soutienne les mouvements sociaux à venir en défense des systèmes de retraite, tout en restant flou sur le fond du dossier (retrait du projet de loi ou aménagements aux marges de ce dernier), attitude d'équilibriste vacillant où son parti, le PS, excelle, quoique de moins en moins au fil du temps.


Ce qui serait intéressant serait une prise de position claire et nette du Conseil Municipal d'Asnières sur Seine sur ce sujet qui préoccupe tout le pays, donc aussi tous les habitants d'Asnières, via un vœu ou une motion.


Nous allons voir, si cela est ou non proposé au prochain Conseil Municipal. Une telle initiative montrera, ou non, le fond réel des préoccupations et convictions sociales du maire.


Il est vrai que le projet de loi actuel – celui que présente Eric Woerth- est déjà condamné.


Cela ne doit pas empêcher le maire d'Asnières, y compris à titre personnel, de prendre position et d'affirmer des convictions, si possibles en adéquation avec les revendications massives de la population....


Sous peine de chuter à cause d'une erreur de funambule en position mal équilibrée!


La grève massive du personnel communal du 16 juin 2010 avait bien mis à mal l'image « sociale » du maire, il serait temps pour lui de redorer son blason sur ce plan.



ANRU; les projets et les actes qui fâchent, des propositions citoyennes pour le futur



Les projets, futurs et actuels, de l'ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) sur Asnières commencent à inquiéter, voire à énerver de nombreux citoyens de la commune.


Le projet de déclassement partiel d'une voie publique dans le quartier nord d'Asnières vient se superposer avec les difficultés et erreurs multiples qui s'accumulent dans la réalisation de ce que la mairie appelle la « rénovation » du quartier Voltaire.


La question essentielle que ces projets posent est celui d'une véritable et sincère concertation avec les résidents concernés en amont de tout projet de l'ANRU – vue sous son angle purement administratif.


Par ailleurs, la mairie doit aussi anticiper les conséquences possibles, mesurables, quantifiables, que ces projets peuvent avoir sur la vie quotidienne des habitants, pendant et après les travaux.


Cette réflexion pose de fait la question du projet global d'aménagement de la commune, la répartition entre activités et habitations, la circulation, le stationnement et les transports, les effets sur l'habitat, ses prix, ses caractéristiques selon les quartiers concernés, la densité démographique, en un mot, sur la qualité de vie des citoyens et les objectifs de la Municipalité.


Asnières Nouvelles Citoyennes ouvre le débat et y contribuera, pour et avec les citoyens des quartiers concernés.



Logements sociaux HLM à Asnières: dettes toxiques ou pas?


Les informations sur les dettes toxiques des organismes d'HLM (logements sociaux) ne font pas la Une de l'actualité, mais la question se pose quand même aussi pour le parc de logements sociaux asnièrois.


A l'évidence, le logement social (dont s'occupa naguère Bernard LOTH) aurait, selon divers rapports, des dettes toxiques qui se situent entre 8 et 10 milliards d'euros au niveau national.


Il est exact que si Bernard LOTH a géré le logement social aussi bien que la dette municipale d'Asnières, d'autres mauvaises surprises sont à craindre.


En attendant, élus et citoyens, et notamment les locataires des logements HLM d'Asnières, peuvent en savoir plus via ce lien qui résume ce qui apparaît au grand jour:


http://info.france2.fr/france/des-hlm-victimes-des-emprunts-toxiques-64635278.html


Le Conseil Municipal devra aussi se pencher sur cette question et étudier à cette aune le bilan de l'ère Aeschlimann.



Marylise Dipusu



Chapitre 331 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



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