dimanche 3 octobre 2010

Asnières sur Seine: la démocratie muselée et rejetée






















Ci-dessus, un dessin satirique qui semble représenter en sa deuxième phrase la conception de la Municipalité sur la démocratie à Asnières sur Seine, contre les habitants et ne suivant que ses seules propositions.


En-dessous, en hommage au combat courageux des résidents des alentours du stade Magenta, délaissés par une mairie sourde et aveugle, un dessin qui en dit long sur les maux que les nuisances sonores peuvent générer contre la santé humaine, nuisances pouvant aussi provoquer des drames humains irréparables ensuite.


Asnières Nouvelles Citoyennes reste le seul support de libre parole absolue des citoyens d'Asnières sur Seine face à des élus qui sont repris par les vieux démons du passé nuisible de la commune: arrogance face aux besoins des habitants, incompétence dans la gestion des dossiers sensibles, manipulations de structures- marionnettes non-élues,  incapacité à écouter et entendre, aveuglement face aux réalités visibles, impuissance à adopter une attitude de compréhension humaine.


La municipalité ne peut administrer la commune SANS les citoyens, encore moins CONTRE EUX!

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Stade Magenta: la démocratie muselée et des vies en danger


Une chose est sûre avec la Municipalité actuelle, c'est qu'elle a du temps, de la démocratie et de l'intérêt public une notion très particulière qui commence à peser lourdement sur la santé des habitants, sur l'activité économique et sur les conditions de vie quotidienne des citoyens.

Ainsi, le dossier des nuisances sonores qui irritent de plus en plus les riverains du stade Magenta n'est toujours pas réglé!!!......

Plus d'un an après avoir alerté la Municipalité, aucun problème exposé, photos et documents sonores à l'appui, n'a été traité, et encore moins résolu.

Plus de huit mois après avoir fait réaliser des études phoniques (mesures du bruit), la Municipalité ne les a pas rendu publiques, ni n'en adressé copie aux riverains.

Les résidents sont excédés du mépris que marque cette lenteur, à l'évidence voulue, des réactions inexistantes de la mairie.

Indignés par ces pratiques, ils notent avec stupéfaction que le CCQ (Conseil Consultatif de Quartier) en charge du quartier Magenta, organisme non-élu, sertde facto à museler la voix des citoyens, donc la démocratie, puisqu'il refuse depuis un an de mettre leurs demandes à l'ordre du jour de leurs réunions strictement minutées (probablement une vision de la démocratie calculée au temps décompté)!!!

Pendant ce temps, les problèmes des riverains s'aggravent, tandis que des habitants quittent le quartier et la commune pour cause de vraie incompétence municipale, faisant à l'équipe municipale une réputation de plus en plus nauséabonde autour d'eux.

De nouveau, on évoque des fatigues nerveuses et des possibilités d'incidents graves, de violences possibles, voire de suicides à force du manque de sommeil de certains riverains.

En mairie, la consigne semble être: « laissons du temps au temps », ce qui, traduit sur le plan humain et citoyen, signifie «  muselons la démocratie, laissons les problèmes s'aggraver et attendons un événement irréparable pour nous activer ».

En cas d'incident irrémédiable, le maire et son cabinet ne pourront pas dire « je ne savais pas »!


Parking Centre Ville: une aberration après l'autre et la démocratie méprisée


On ne sait pas si le maire de notre commune, Sébastien Pietrasanta, et tous ses élus mesurent bien la portée et les conséquences induites de leurs votes et actes, mais, à l'évidence, ils rejettent maintenant toute forme de démocratie avec les habitants.

Lors du Conseil Municipal du 29 septembre 2010, le projet de parking centre ville, modifié en pire, a été adopté par une majorité d'élus, qui, visiblement, ne savent pas voir les feux rouges qui s'allument devant leurs yeux.

Aveuglement, inconscience, excès de servilité, acceptation fataliste, ce cocktail d'attitudes et de sentiments paraît avoir présidé au vote intervenu lors de ce Conseil Municipal d'Asnières sur Seine.

Il n'en reste pas moins que le projet est confié à la société privée URBIS PARK, avec à la clé 4;2 millions d'euros d'argent public, le tout pour, selon les calculs établis, la création nette de....90 places de stationnement payant, avec des horaires de plus aberrants!!!

Rapporté à la place unitaire, le coût pour la commune de chaque place envisagée, et encore à temps partiel, est de 46667 euros ( chiffre arrondi)!

Il est aussi exact que, via ce projet de parking, la mairie entend aussi procéder à une modification substantielle de l'urbanisme en centre ville d'Asnières sur Seine.

Le plus significatif est que la mairie ne tient aucun compte du simulacre de concertation qu'elle avait lancée en plein été et dont les résultats ont été défavorables au projet qu'elle vote.

Tout cela compose un tournant qualitatif grave pour la municipalité issue du vote populaire du 16 mars 2008: loin d'avoir restauré la démocratie dans la commune comme cela devait être son objectif, la majorité actuelle, de dérive ici en mépris là, a perdu tous ses repères et a changé de nature.

Elle a muselé la démocratie dans de pseudo-concertations dont nul élu ne tient le moindre compte, l'a enfermée en la broyant dans des CCQ qui ne représentent que leurs membre jamais élus par les habitants concernés, l'a méprisée en ne traitant pas les demandes urgentes des citoyens.

Ce qui apparaît de ces deux dossiers municipaux est une forfaiture civique: des élus qui ne s'occupent pas des habitants et votent des projets déraisonnables sans réfléchir, ni écouter, un maire aveugle et sourd aux dangers qui le guettent et l'entourent désormais.

A Asnières sur Seine, la démocratie est donc dorénavant purement formelle, mais sans effet concret sur la vie publique.

Nous le disons haut et fort car nous savons où mène ce chemin : la municipalité issue du vote du 16 mars 2008 a perdu toute nature démocratique, elle se prépare les pires ennuis et surtout elle dresse contre elle des colères qu'aucun silence méprisant, aucun vote désinvolte, aucun attentisme révoltant ne pourront endiguer.

Asnières est repartie vers des crises répétées et les élus de l'exécutif municipal en sont les moteurs principaux.

A Asnières Nouvelles Citoyennes, encore et toujours, hier comme aujourd'hui, nous sommes et restons la voix libre des citoyens, le haut parleur de la révolte légitime contre les décisions insensées et contraires aux exigences des citoyens.



Marylise Dipusu


Chapitre 340 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pensez-vous que le ci-devant député provisoire, ancien maire battu, Manuel Aeschlimann porte une responsabilité même minime dans cette affaire généreuse (pour les bénéficiaires d’avantages) du parking ?
Après tout, c’est un homme un peu intègre.
Simone