Notre iconographie du jour sera en rapport naturel avec les influences des affaires asnièroises sur la vie politique nationale.
Notre première image montre donc le Palais de l'Elysée dont le locataire a dû prendre en urgence une mesure dure pour un vieil ami sans que personne ne comprenne la nécessité NATIONALE de cette décision assez inattendue.
La deuxième montre le visage, auvergnat, de l'ancien Ministre de l'Intérieur dont nous décryptons les vrais motifs judiciaires qui ont conduit à son départ de la Place Beauvau.
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Nicolas Sarkozy désavoue publiquement les époux Aeschlimann sur l'insécurité et remercie Brice Hortefeux: décryptage des faits et explications rationnelles
Ce n'est pas un scoop, mais une confirmation logique: Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur, a été limogé par son ami, Nicolas Sarkozy, Président de la République, officiellement selon les médias nationaux pour son insuffisance de résultats contre la délinquance et du fait de ses démêlés judiciaires.
Les citoyens d'Asnières verront aussi dans cet événement national des influences..... plus locales!
Car, en désavouant les piètres résultats sur la sécurité de Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy désavoue en même temps des mois et des mois de campagne de mensonges des époux Aeschlimann sur leur sujet favori en détruisant au passage leur thèse si souvent ressassée selon laquelle le maire de la commune était le seul fautif, l'unique responsable et le premier coupable de l'insécurité à Asnières.
Nous avons ici souvent critiqué, sans ménagement lorsque cela correspondait à l'intérêt public, les actes et inactions de Sébastien Pietrasanta, toujours en partant des faits connus de tous et en spécifiant ses responsabilités comme élu de la commune.
Nous avons toujours rappelé que, s'agissant de la violence et de la délinquance sur Asnières, les autorités compétentes en charge de ces questions étaient les services du Ministère de l'Intérieur, donc l'Etat, et non un maire.
Nous constatons avec satisfaction que Nicolas Sarkozy lui-même reconnaît cette vérité en sanctionnant Brice Hortefeux comme Ministre de l'Intérieur, et donc que ce faisant, il contredit totalement, fermement et publiquement les élucubrations des époux Aeschlimann.
Mais, leur désaveu commun ne s'arrête pas là.
Il apparaît aussi que Brice Hortefeux était en véritable NOUVEAU danger judiciaire du fait des actes passés des époux Aeschlimann à la tête de la mairie d'Asnières.
En effet, nous sommes bien, lors de ce remaniement ministériel, à 10 jours de l'ouverture du procès relatif à 3 marchés publics suspectés d'avoir été malhonnêtes, procès qui commencera le 10 mars 2011 devant la 15ème Chambre Correctionnel du TGI de Nanterre présidée par la juge Isabelle Prevost-Desprez.
Rappelons que, dans un des 3 dossiers qui seront examinés et jugés, avec comme prévenus connus à Asnières, MM Bernard LOTH ( dit Monsieur 40000 timbres-poste) et Manuel Aeschlimann, le nom de Brice Hortefeux apparaît clairement, ceci pour un repas payé par le groupe AVENANCE, mais à l'insu du Ministre remercié.
Sachant que Brice Hortefeux avait déjà été condamné 2 fois par la Justice, il est évident que l'Elysée a voulu éviter qu'une autre affaire judiciaire vienne affaiblir et discréditer encore plus l'ex Ministre de l'Intérieur, de plus dans une situation nationale très mauvaise pour le Président, sa politique générale et son parti.
En effet, rien n'empêche la Justice ou la Ville partie civile de faire témoigner Brice Hortefeux sur ce fameux repas réglé par AVENANCE.
De même, rien ne saurait éviter, en toute logique, le témoignage NECESSAIRE à la manifestation de la vérité de Marie-Dominique Aeschlimann en Justice sur le diner luxueux qui marqua, sur la Tour Eiffel, le 40ème anniversaire de son époux, dont l'addition fut aussi réglée par....AVENANCE, le tout avec des témoignages contradictoires sur l'identité des convives.
Ce repas se tint dans les locaux luxueux du restaurant « le Jules Verne » le 22 octobre 2004.
Il faudra aussi qu'AVENANCE explique pourquoi ce groupe a payé les additions en lieu et place des convives lors de ces deux repas tandis que Manuel Aeschlimann devra expliquer pourquoi il n'a pas payé lui-même ces deux repas pourtant fort chers.
Selon nos sources, l'Elysée a pris conscience assez tardivement que Manuel Aeschlimann n'avait pas comme ennui judiciaire que le dossier du festival international, mais d'autres dont un pouvait embarrasser fortement un homme qui était encore voici 48 heures un « poids lourd » du gouvernement.
Il y avait le feu judiciaire dans la maison gouvernementale, et ce à cause des époux Aeschlimann!
Il n'est donc pas acquis que Nicolas Sarkozy apprécie la situation et qu'il en soit reconnaissant à ses légitimes auteurs.
Il a en effet dû en catastrophe changer de poste son vieil ami Brice Hortefeux en étant obligé de justifier la chose par de mauvais résultats sur un thème central de l'UMP et de la communication présidentielle.
Il est évident que cette affaire n'est pas de nature à faire plaisir au Président de la République, pas plus qu'à l'UMP de Jean-François Copé.
On murmure même que Rama Yade est assez contente des désaveux qui affligent les époux Aeschlimann, tout autant au moins que Sébastien Pietrasanta, pour des motifs certes différents.
Nul ne doute que beaucoup, dont les précités et l'Elysée, vont suivre avec attention les audiences des 10 et 11 mars 2011 devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre et que plus personne ne veut sauver le soldat Manuel Aeschlimann maintenant.....
Marylise Dipusu
Chapitre 420 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008