vendredi 18 février 2011

Asnières sur Seine: unions et divisions











































Notre iconographie du jour traitera de la situation de chaos et de confusion croissante qui règne dans l'UMP 92, et surtout, dans la "majorité départementale" unie dans la division que les époux Aeschlimann se plaisent à souligner et à mettre en valeur au niveau national.

Afin de montrer cette unité quelque peu "explosive", une photo de goutte d'eau sur fond bleu (la couleur fétiche de l'UMP) qui explose en tombant de haut, en application d'une loi physique immanente très connue de tous.

En-dessous, une couverture de bande dessinée qui évoque un "Ange du Chaos". 

Ne peut-on imaginer que pour l'UMP d'Asnières avant de l'être pour l'UMP 92 du fief du Président de la République, cet "ange du chaos" se nommerait Manuel Aeschlimann?

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Le débat clownesque de la « majorité départementale »


Voici quelques années, dans un film qui marqua le public du cinéma, un aventurier courageux et extravagant partait à la « recherche de l'arche perdue », laquelle arche, retrouvée par le héros, finissait dans la poussière oublieuse des caves d'un musée britannique, dans une caisse semblable à des milliers d'autres.

A Asnières, il semble que le scénario de ce succès commercial cinématographique ait inspiré des candidats aux élections cantonales dont les citoyens continuent à ne pas s'y intéresser tant les affiches et tracts des candidats sont soporifiques, creux ou répétitifs, en décalage formidable avec la réalité quotidienne.

Après la candidature de plus en plus « excentrique » de Ralph Bohbot qui allie les contraires sans complexe dans un micmac qui provoque le fou rire général, après les affiches du genre « western-spaghetti » de Mohamed Bentebra et les tracts incompréhensibles de Francis Pourbagher, nous avons l'affaire de la division unie de la « majorité départementale ».

Sur le site Médiapart, hier, le 18 février 2011, un des grands titres était centré sur les divisions entre amis de Jean Sarkozy et partisans de Patrick Devedjian dans les Hauts de Seine!

Dans notre ville, la querelle entre les deux prétendants à la Présidence du Conseil Général, Jean Sarkozy, fils de qui on sait, et Patrick Devedjian, a pris un tour comique dès lors que le candidat officiel de l'UMP a fait diffuser des phrases de soutien commun de ces deux hommes politiques.

Les langues ironiques se sont en effet amusées avec l'annonce de Thierry Le Gac indiquant qu'il était soutenu par les deux adversaires internes à l'UMP 92, dans une sorte d'union pour souligner la division. Le pauvre candidat UMP paraît aussi rechercher, comme d'autres cités plus haut, la phrase qui pourra le ridiculiser de la pire manière.....

Toute l'affaire à Asnières a débuté avec l'annonce de la candidature de Mme Josiane Fischer, première adjointe au maire au nom d'une droite différente de celle de l'UMP sarkozyste.

Or, cette candidate avait fait paraître le soutien de personnalités comme Jean-Paul Dova, vice-Président du Conseil Général et créature politique issue des réseaux de Charles Pasqua.

Du coup, Thierry Le Gac, aidé soudainement pour le coup par tous les débris du système Aeschlimann, s'est précipité dans le piège habile tendu par la candidate divers droite et, du coup, lui a fait une magnifique publicité locale et nationale, au détriment de son propre parti.

Il est évident ici que les restes du système Aeschlimann ont ici joué très cyniquement cette carte de polémique opportune, qui, au final, sert plus la première adjointe au maire que Thierry Le Gac qui, de plus, a l'idée contre-productive de se faire photographier avec Jean Sarkozy, une initiative qui va encore lui retirer des soutiens électoraux tant le Conseiller Général de Neuilly, comme son père, est devenu un vrai épouvantail électoral, surtout dans le département des Hauts de Seine!

Cependant, cette offensive désastreuse des amis des époux Aeschlimann, soulignant devant les médias du pays la division de l'UMP 92 à travers une « majorité départementale » qui recouvre bien des inimitiés fortes, a bien irrité les communicants de l'Elysée et satisfait les dirigeants du PS 92 qui estiment que les rivalités ainsi montrées au grand jour par les proches des Aeschlimann vont servir leurs ambitions.

Comme le soulignait un ancien élu des Aeschlimann que nous avons interviewé en exclusivité:
«  les époux Aeschlimann jouent à fond la carte de la défaite du duo Le Gac-Chavinier, au risque de promouvoir un basculement de majorité politique au Conseil Général de Nanterre, ce qui déclencherait un cataclysme politique national à 14 mois du scrutin présidentiel . Le risque est sérieux, mais les Aeschlimann n'en ont cure: pour eux, l'essentiel, c'est eux-mêmes, l'UMP passe derrière».

Un avis qui n'est peut-être pas totalement infondé!

Surtout si on regarde le PASSE de diviseurs de la droite asnièroise des époux Aeschlimann entre 1992 et 2011:

1- d'abord, la trahison-division du RPR de l'époque contre Michel-Maurice Bokanowski et Yves Cornic entre 1992 et 1995. 

2- Puis la trahison-division du RPR local contre Frantz Taittinger et Christian Leblond en 1997-1998. 

3- Et encore la trahison-division du même RPR asnièrois en mars 2001 contre les anciens colistiers de Manuel Aeschlimann qui a généré la célèbre affaires des corbeaux. 

4- Après viennent des "épurations politiques" régulières de l'UMP locale: éviction d'Olivier Chazoule fin 2003, conflit avec Laurent Martin Saint Léon et l'expulsion de ses amis élus de l'époque, dont Corinne Previtali, expulsion de Jean-Jacques Semoun de la majorité municipale.


5- Perte de la mairie d'Asnières en mars 2008 qui fait aussitôt exploser encore plus la droite asnièroise avec les ruptures entre les époux Aeschlimann et la famille Dechenoix.

En résumé, s'il existe bien à Asnières une force dévouée corps et âme à la dislocation-division et aux échecs de la droite sur la commune, elle peut être clairement identifiée, les faits étant avérés, aux époux Aeschlimann.



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Marylise Dipusu


Chapitre 416 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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