samedi 27 août 2011

Asnières: « des crises naissent les solutions nécessaires »



































Ci-dessus, afin de souligner nos propos de ce jour où Asnières Nouvelles Citoyennes revient après un long silence, deux images: une sur la crise mondiale qui touche une majorité de citoyens et une sur le courage de la liberté qui est aussi le prix du bonheur (et de l'honneur, disait Victor Hugo)

__________________________________________________________________________________

Un long silence pour une équipe renouvelée dont la voix est indispensable


Nous devons un grand pardon à nos lecteurs qui nous ont adressé pendant notre longue période de silence des mots chaleureux et souvent empreinte de leur attachement sincère à une voix citoyenne libre dans une ville où l'esprit de liberté, la volonté d'indépendance, le refus de se laisser asservir ou museler, manquent encore terriblement.

Il faut le dire simplement, sereinement: notre voix s'est tue quelques temps car notre équipe devait changer et se renouveler. Certains ont quitté la ville, mais suivent son actualité, d'autres ont souhaité se concentrer sur des carrières ou des emplois absorbants, d'aucuns ont aussi leur lot de soucis personnels dans l'existence. C'est la vie. Mais, la vie collective continue aussi.

Comme le notait voici plus d'un siècle un historien: « des crises naissent les solutions nécessaires ».

La voix libre des citoyens d'Asnières ne devait pas pour autant s'éteindre, elle qui a toujours refusé d'être bâillonnée, quel que soit le motif qui pouvait être avancé dans ce but de silence mortel, et quel que soit l'origine politique du censeur, son caractère conscient ou inconscient.

Donc, dorénavant, nous espacerons nos parutions afin de prendre le temps du recul, de l'analyse en profondeur, de l'attention affinée aux remarques, critiques et informations des lecteurs et de la concertation entre nous..

Mais, l'essentiel est et demeure: Asnières Nouvelles Citoyennes reste là, afin de dénoncer ce qui est inacceptable, de combattre avec les citoyens les fausses autorités, de ridiculiser les Tartuffes, de dévoiler les mensonges et les positions de pure circonstance, basées sur le seul objectif de places électives à prendre ou à préserver, de calculs politiciens, des ambitions personnelles au détriment de l'intérêt collectif..

Que nos lecteurs, ainsi instruits des raisons de notre silence, sachent que nous restons une humble vigie citoyenne, que nous continuerons à éclairer ce que d'autres construisent dans l'obscurité pour tromper les citoyens, leur mentir ou les abuser parfois. Nous jetterons, encore et toujours, une lumière crue sur les réalités que tous doivent connaître afin de rester, toujours et encore, des citoyens libres, débout et respectés pour cela.

Le comité de rédaction renouvelé


Les dossiers asnièrois récents: petite revue de l'actualité récente


En cette fin du mois d'août 2011 où l'on célèbre le 67ème anniversaire de la libération d'Asnières, ville de naissance du Conseil National de la Résistance et de son programme républicain, démocratique et social, l'actualité asnièroise semble bien calme en apparence, comme elle le paraît depuis plusieurs mois.

Le parking de l'Hôtel de Ville est engagé et les machines s'activent, en cet été souvent orageux et lourd. Des questions ont été posées sur ce dossier, mais, pour l'heure, le soi-disant Collectif de riverains qui annonçait s'y opposer est silencieux.

Son représentant, Laurent Martin Saint Léon, qui, comme un glorieux matamore, annonçait qu'il allait faire capoter à lui tout seul (ou presque) le projet, a perdu sa voix. En vain a t-on attendu les résultats de ses actions annoncées à coups de clairons en Tribunal Administratif.

Pendant ce temps, la ville et sa population changent lentement, comme un être vivant au cours du temps: à l'évidence, la commune se rajeunit, son électorat se modifie en conséquence, la génération des « gaullistes historiques » s'éclipse de la vie publique, une page de l'histoire communale se tourne de manière définitive, entre nouveaux logements et rénovation urbaine.

Dans ce contexte, malgré les proclamations en forme d'auto-suggestion de certains, et même si les relations au sein de l'exécutif municipal ne brillent pas par la transparence de l'information ou la passion du pluralisme, la majorité issue du vote du 16 mars 2008 est toujours en place, avec une forte prédominance du PS qui, progressivement, travaille- à sa manière- à obtenir une population qui, selon ses chefs locaux, pourrait assurer leur pérennité aux rênes de la commune et pour le siège du député condamné en Appel.

En parlant du député Manuel Aeschlimann, chacun constate son inexistence croissante dans la vie publique locale, même si ses derniers « fidèles » continuent à prêcher dans la vide que leur chef vivra éternellement comme maire et député d'Asnières.

Outre ses casseroles bruyantes, le député en sursis et ex-maire battu en 2008 n'a plus de militants de terrain, plus de ligne stratégique claire, plus d'espérance non plus. Il a mesuré que le temps, depuis le 16 mars 2008, jouait contre lui et le destin politique de son épouse. Alors que 70% de la population française- selon les sondages- ne veut plus de Nicolas Sarkozy et que le PS semble parti pour triompher aux scrutins de 2012 (présidentiel et législatif), l'ancien Sarkoboy vieillissant- reconnaissable à ses cheveux blancs- qu'est devenu Manuel Aeschlimann ne peut susciter aucune adhésion populaire, que ce soit sous l'étiquette UMP qui sent la défaite prochaine, ou sous son seul drapeau personnel troué par les défaites et les abandons-trahisons!

A tout cela, se rajoute la crise de dislocation rapide de l'obédience maçonnique à laquelle le maire terrassé par les électeurs disait appartenir: la GLNF.

Ironie suprême du destin pour Manuel Aeschlimann: certains membres connus de la GLNF accusent directement les amis sarkozystes du Grand Maître François Stifani, et l'intéressé lui-même, de « dérives sectaires » et de « pratiques affairistes »!!!:


Pendant ce temps, pour les citoyens par contre, la crise est bien présente: le chômage continue à monter, les difficultés sociales qui en sont l'apanage aussi, la précarité du travail s'envole vers des sommets qui annoncent un avenir difficile pour la jeunesse d'aujourd'hui et inquiètent à juste titre les parents.

La rénovation de quartiers d'Asnières a changé le cadre de vie un peu partout, a rajeuni l'image extérieure de la commune, mais, derrière ces jolis décors pimpants, la réalité vécue par une nette majorité des habitants est celle d'une immense et croissante détresse sociale, d'une pauvreté qui se répand et, de là, la montée d'un sentiment global de révolte contre l'inacceptable..


Réponse à une question amicale d'habitants d'Asnières


Voici peu, plusieurs lecteurs nous avaient contacté afin de savoir si nos parutions avaient cessé du fait de pressions ou menaces judiciaires.

Nous tenons à les rassurer pleinement: le blog continue sa vie sereine et les tentatives, piteuses et lamentables, de faire taire la seule voix citoyenne indépendante à Asnières ne pourront aboutir qu'à des échecs.

Cependant, du fait des activités diverses et de l'espace-temps qui sépare les membres de l'équipe renouvelée d'Asnières Nouvelles Citoyennes, nous publierons à un rythme plus restreint. Tout en gardant farouchement notre liberté chèrement acquise.


 
Marylise Dipusu

Chapitre 451 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Enfin de retour!
L'annonce de la reprise de la parution d'ANC, même à un rythme restreint, rassure autant qu'elle fait plaisir!
Mais la prochaine fois, prévenez-nous afin que ne se colporte pas la rumeur d'éventuelles pressions pour réduire au silence la voix citoyenne qui s'exprime grâce à vous.
Salutations républicaines à la nouvelle équipe de la Rédaction.