Les crises forment comme une immense toile d'araignée mondiale. Dans cette situation, soit on reste dans la toile, piégés et prisonniers, soit on s'en échappe. A Asnières aussi, la question est posée des chois à faire et à réaliser.
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Crises mondiales: pas de solution viable qui ne soit juste pour le peuple
C'est aujourd'hui une vérité élémentaire que d'affirmer ce constat de bon sens: ce qui était appelé « les élites » des pays du monde ont conduit l'humanité au bord du gouffre par leur inconscience cynique, leur égoïsme morbide, leur incapacité dévastatrice à prévoir l'avenir et à à bâtir un monde stable, équilibré et pacifique car juste.
En cette fin 2011, les crises s'entrechoquent avec une force démultipliée: la crise financière, les crises monétaires qui en découlent, les crises économiques et sociales, les crises politiques, la crise de l'alimentation et celle de l'eau, la crise des énergies renouvelable, tout cela mettant en danger l'équilibre biologique de la planète, donc menaçant la pérennité de l'espèce humaine (comme des espèces animale et végétale).
En résumé, les menaces sont multiples et graves. Que font les dirigeants actuels et leurs pitoyables opposants officiels? Ils pérorent dans le vide, esquivent les réalités, se cachent et fardent les vérités, interdisant ainsi toute solution nécessaire ou espoir de vraie solution à toutes ces crises.
En France, et à Asnières, les thèmes ressassés jusqu'à l'indigestion du plus d'Europe afin de sauver l'euro font faillite. Pourquoi? Parce que plus personne ne veut sauver une monnaie condamnée par les faits et les économistes en se sacrifiant soi-même.
Au stade de la crise actuelle, ce ne sont pas des mots creux qui produiront les indispensables solutions pour la survie sociale des peuples, mais leur action déterminée collective afin de bâtir sur les ruines de l'ancien ordre des choses un monde juste, humain et équilibrée.
Seule la justice, la liberté, l'égalité, la fraternité entre les peuples aujourd'hui tous en danger commun face à un cataclysme général peuvent apporter des solutions viables, car justes et légitimes, aux immenses problèmes posés à l'humanité.
A Asnières, le député en sursis d'inéligibilité qui n'a plus aucune crédibilité, le maire qui n'arrive pas à appréhender les problèmes à leur véritable hauteur mondiale, entre autres responsables politiques locaux, sont aux abonnés absents des crises en cours. Leurs lieutenants et/ou seconds couteaux, élevés dans le même monde mental, sont aussi impuissants à aborder les problèmes cruciaux du monde, car ils ne raisonnent que dans un univers intellectuel clos et très limité.
Pendant que ces acteurs inutiles d'un théâtre d'ombres vain pérorent dans le vide, les réalités sociales sont là, de plus en plus terribles:
20% de la population de la ville est en état de pauvreté avancée, près de 50% à la limite de cette pauvreté, la jeunesse sacrifiée sur l'autel de discours aussi fumeux que dépassés, les cas de sur-endettement explosent, le Bureau d'Aide Sociale et les organisations humanitaires sont submergés.....
Voilà que se dessine, sous les yeux aveuglés des « élites asnièroises » une réalité qu'elles se refusent à voir et dont elles ne veulent pas parler.
Et pourtant, tel Galilée murmurant dans sa barbe face au clergé catholique dogmatique qui s'acharnait à nier les vérités de l'Univers et donc la compréhension de ce dernier: « et pourtant, elle est ronde et tourne autour du soleil », nous pouvons dire aux responsables politiques asnièrois:
« les crises sont bien là, elles s'abattent sur la population, et, si vous restez dans les vieilles manières de gérer et de ne rien faire de positif pour la population, vous allez devenir des obstacles aux besoins essentiels des peuples ».
Petit cours d'économie pour aveugles et sourds aux faits
Alors que les blogs asnièrois personnels s'intéressent à l'écume superficielle des choses pour satisfaire un besoin urgent d'exister, il est intéressant de faire le point de la situation de la France et de la zone euro, car ceci touche tous les citoyens d'Asnières.
En quelques semaines, la capitalisation de la Bourse de Paris a perdu plus de 25% de sa valeur initiale et la chute n'a aucune raison valable, matérielle, de s'arrêter ou d'être stoppée par des déclarations de dirigeants impuissants. Le nombre de pauvres a augmenté de 20% en un an, tandis que la précarité au travail s'accroissait de près de 40%.
La zone euro est entrée dans une phase de désintégration parfaitement prévisible que rien ne peut arrêter, mais dont les autorités responsables devraient avoir comme objectif essentiel de protéger la population de ses effets destructeurs. Les banques françaises, recapitalisées en 2008 avec l'argent public, sont de nouveau menacées de banqueroute, au moins pour certaines d'entre elles. Banquiers et politiques irresponsables n'ont dans cette affaire agi que comme des gaspilleurs conscients d'argent public.
A l'heure où l'Asie, l'Amérique du Sud, la Russie poursuivent leur développement, tandis que les Etats-Unis annoncent un plan de relance, en zone euro, les pompiers pyromanes gouvernementaux entendent sauver une monnaie condamnée en sacrifiant pour cela la vie et l'avenir de dizaines de millions de personnes, tout en prétendant élever des murailles policières infranchissables autour de cette zone en perdition!
Dans cette course au désastre programmée, la France est en tête du peloton des faiseurs d'erreurs monumentales. La confiance dans les annonces orales des banques françaises est telle dans le monde que des entreprises européennes, comme Siemens et quelques autres avec elle, transfèrent leurs avoirs en euros en dollars.
C'est dire la confiance des entreprises européennes dans la pérennité de l'euro comme monnaie......
La Bank of China, plus grosse détentrice de liquidités de la planète, refuse de financer les SEULES BANQUES FRANCAISES, alors qu'elle aide encore les banques grecques ou italiennes....
Mais, surtout, alors que l'urgence est à une vaste relance concertée de l'économie, les politiciens européens, de toutes couleurs, n'envisagent, dans leur univers clos, que des mesures terrifiantes d'austérité à l'infini!!!
Dans ce contexte de régression sur tous les plans, nul ne s'étonnera que les économistes les plus optimistes évoquent pour la zone euro une RECESSION. Ce qui, avec la croissance du poids des dettes, ne peut que conduire la France et la zone euro à....une banqueroute inévitable!
Comme le dit un professeur de Boston en résumant la situation de la zone euro:
« l'austérité n'a jamais été une solution à aucun problème structurel, elle ne peut qu'étouffer l'économie et générer une formidable instabilité politique. La zone euro, avec ses politiques d'austérité, se mord la queue et s'auto-détruit ».
Tout est dit et bien dit.
Les époux Aeschlimann emportés par la déferlante anti-sarkozyste?
Alors que les crises se conjuguent et se renforcent les unes les autres, le sort public des époux Aeschlimann semble désormais scellé.
Premier membre auto-proclamé du premier cercle sarkozyste à être entré dans les « affaires judiciaires » qui, aujourd'hui, frappent au cœur le régime et son Président, à travers de nombreux proches de Nicolas Sarkozy, cela fait longtemps que Manuel Aeschlimann n'est plus membre de rien au sein de la Sarkozie malmenée.
Il en est de même de son épouse, bien que sa disgrâce date de plus longtemps encore.
Si Manuel Aeschlimann fut le premier sarkozyste connu à avoir été touché par les « affaires », il est aussi un précédent aux processus actuels qui détruisent la Sarkozie.
N'est-il pas en effet un exemple éclatant du résultat des « affaires » sur les résultats électoraux? L'ancien maire UMP d'Asnières n'a-t-il pas accumulé « les affaires » avant d'être largement et logiquement battu le 16 mars 2008? Son destin ne montre-t-il pas la voie que suit depuis quelques semaines Nicolas Sarkozy et qui le conduit droit à une terrible défaite?
La ressemblance entre le destin des deux hommes publics est troublante: battu en 2008, trahi de tous côtés depuis lors et menacé de perdre tout mandat politique, Manuel Aeschlimann essaie de manière désespérée de placer son épouse en première place, tout comme Nicolas Sarkozy en difficulté tente d'attirer l'attention de l'opinion sur son épouse enceinte....
Certains voient là des destinées parallèles: comme Manuel Aeschlimann, Nicolas Sarkozy court-il à son 16 mars 2008, qui signa le début de la fin politique du premier à Asnières?
Asnières sera-t-elle jusqu'au bout le laboratoire prémonitoire de l'échec complet du sarkozysme?
Ce qui est certain, c'est que les époux Aeschlimann risquent bien d'être aussi emportés vers leur commune fin politique dans l'effondrement du système sarkozyste, sachant que 2/3 des électeurs ne veulent ni de Nicolas Sarkozy, ni de ses Sarko-boys désormais rejetés massivement.
Marylise Dipusu
Chapitre 453 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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