vendredi 28 octobre 2011

La leçon du Titanic appliquée à la zone euro!


















Ci-dessus trois photos du célèbre Titanic dont nous établissons plus bas des analogies intéressantes avec la zone euro et son destin. 

D'abord, le bateau avançant fièrement sur les flots comme la prospérité passée des pays membres de la zone euro. 

Ensuite, le naufrage du navire en pleine nuit après avoir heurté un iceberg qui, pourtant, se voyait de loin, comme la crise actuelle de la zone euro et de sa monnaie, qui est aussi visible, même de loin. 

Enfin, ce qui reste au fond de l'Océan Atlantique du paquebot "insubmersible" après qu'il ait sombré, malgré les propos rassurants de son ingénieur-concepteur selon lequel le Titanic ne pouvait pas couler car, selon notre homme, "toutes les dispositions avaient été prises pour que cela ne puisse jamais survenir".

La preuve qu'il avait tort est sur ces photos: les faits sont têtus.

Pour le Titanic comme pour la zone euro!
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Crise de la zone euro: l'histoire du capitaine et de l'ingénieur du Titanic au goût du jour


Sur la crise de la zone euro, tant à l'UMP qu'au PS, comme chez leurs satellites politiques, on s'accroche aux plus fous espoirs et on parle à haute voix de confiance immense afin de cacher sa peur panique

La crise de la zone euro n' a pas plus été stoppée hier que depuis 3 ans, elle s'est même subitement aggravée et étendue.

Tels sont les faits qui contredisent sans pitié les beaux parleurs qui entonnaient à l'unisson l'air du sauvetage réussi in extremis.....

Les déclarations de Nicolas Sarkozy, à peine enregistrées afin de le ridiculiser pour la postérité, les réalités revenaient en boomerang contre le Président qui s'affichait comme le costaud de la zone euro.

En quelque heures, tous ses propos étaient détruits, enterrés, anéantis.

Voilà donc que les spéculateurs s'attaquent à l'Italie, que l'Espagne s'enfonce dans une situation quasi-désespérée, que la Chine se contente d'attendre que le bateau coule pour récupérer à bas prix ce qui lui survivra, que les agences de notation jugent l'annulation de 50% de la dette grecque comme « un défaut de paiement », bref une presque banqueroute!

Question: qu'est ce qui aurait été sauvé selon Nicolas Sarkozy?

La réponse est venue quelques heures à peine après les bravades creuses du Président français et de quelques hauts dignitaires du PS qui ne comprennent pas plus les lois de l'économie actuelle que des enfants de maternelle les lois de la relativité restreinte.

Quelques liens pour se faire une opinion sur la base des faits, en laissant les péroreurs à leurs vaines éructations.

Sur l'approfondissement renouvelé de la crise de la zone euro:


Sur la catastrophe économique et sociale en Espagne:


Sur les attentes folles et vaines des dirigeants européens au sujet de la Chine et la réalité des rapports de force financiers et politiques en cette fin 2011:



Bref, l'euro n'a pas été sauvé. Il coule toujours!

La zone euro est retombée dans la crise encore plus fortement qu'avant les « succès mythiques » de Nicolas Sarkozy. Et l'avenir des pays de la zone euro serait remis entre les mains des spéculateurs mondiaux, particulièrement chinois!!!

Quelles victoires admirables! Quels succès considérables! Quel triomphe historique!

A Asnières, il va y avoir de bons suivistes qui vont essayer, malgré et contre les faits, de faire prendre aux citoyens leurs délires verbaux vides pour des vérités matérielles. Cela sera vain.

Les faits sont têtus. Ils sont plus forts et plus déterminants que les discours d'apparatchiks politiques, fussent-ils asnièrois.

Comment alors ne pas se rappeler cette scène d'un des films consacrés au naufrage du Titanic où des gens, avec l'orchestre du bateau, auraient chanté, en coulant bas, une chanson chrétienne intitulée « Plus près de toi, mon Dieu »? Cela ne ressemble-t-il pas à ces orateurs qui chantent la survie infinie d'une monnaie alors qu'elle s'enfonce sous nos yeux?

Comment ne pas se représenter les derniers partisans de cette zone euro en ruines, prenant l'eau de tous côtés, quasi-épave à l'abandon, comme les passagers du Titanic ont dû regarder, en les maudissant, le capitaine et l'ingénieur-concepteur du navire qui avaient expliqué à toutes et tous que le Titanic était bien « insubmersible » et qu'il ne fallait donc pas paniquer?

Ces deux hommes furent vite ramenés à la réalité quand il fut clair que la coque avait été éventrée sur 4 de ses 5 parties essentielles, et quand les portes étanches, réputées résistantes à toute pression de l'eau, eurent cédé, provoquant alors la mort de plus de 1700 personnes qui avaient eu confiance dans les paroles rassurantes et apaisantes de ces messieurs sûrs de leurs croyances irréalistes.

Ne serait-il pas temps qu'à Asnières se dressent des citoyens, des élus, des gens responsables de l'intérêt public, qui disent les faits et demandent que notre ville prenne la tête d'une initiative en vue de faire appliquer la seule solution réaliste qui reste maintenant: « sortir au plus vite de la zone euro », sous peine que toute la population du pays, avec d'autres peuples de la zone, sombre dans la misère, le chômage, la destruction des structures de la société et la déchéance?

Plus personne ne croit les capitaines et ingénieurs de cette zone euro-Titanic.

Plus aucun responsable politique, honnête et digne, ne peut en conscience estimer que cette zone peut être sauvée, sauf à sacrifier les peuples concernés, comme il a été fait contre le peuple grec. En détresse aujourd'hui.

Il est donc temps que se lèvent à Asnières celles et ceux qui refusent le naufrage du pays et entendent travailler au seul sauvetage possible dorénavant: la sortie au plus vite et dans les meilleures conditions encore permises de la zone euro;

C'est l'urgence du moment.

Comme le dit un proverbe politique chinois ancien:

«  L'erreur de direction des dirigeants d'une nation est plus dangereuse pour un peuple que la corruption de ces dirigeants. Mais, si aux erreurs des dirigeants se conjugue la corruption, alors le peuple doit se protéger lui-même contre le désastre imminent que cela lui prépare ».

Ce contexte ne rappelle-t-il pas la situation de la France en cette fin 2011? Et n'est-ce pas un proverbe qui exprime des choses vraies?

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Dernière minute


Selon David Roquet, directeur d'une filiale d'Eiffage, le groupe du BTP aurait organisé, lors de Congrès des Maires de France, des "virées chaudes" avec des élus locaux, le tout aux frais d'Eiffage.

Suivre ce lien pour suivre les déclarations de plus en plus explosives de cet homme:

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/affaire-du-carlton-david-roquet-mouille-eiffage_1045892.html

Eiffage, un nom qui sonne familièrement à Asnières, aurait-il commis ce dont il est accusé? A suivre dans les médias prochainement.....





Marylise Dipusu


Chapitre 457 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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