lundi 9 janvier 2012

Contre les clans et les fiefs, la République et les citoyens





























Notre iconographie fait écho, comme toujours, à nos sujets essentiels du jour.

Tout d'abord, la féodalité ancienne, avec ses fiefs, ses vassaux et ses serfs sans droits et taxés sans pitié.

Ensuite, en opposition, les principes de la République qui ont permis la naissance de sociétés plus civilisées et élaborées sur tous les plans, notamment la liberté, l'égalité et la fraternité.

Entre féodalité et République, il ne peut y avoir de moyen terme. La République rejette naturellement les clans, les fiefs, les droits inégaux, donc non fondés sur la démocratie et l'état de droit. 

Et Asnières Nouvelles Citoyennes est indéfectiblement pour la République et la démocratie, contre toutes les dérives claniques et/ou familiales héritées d'un sombre passé révolu.

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A l'évidence, l'actualité met en cause les « fiefs », les « clans » et les dérives en tous genres au sein de la République qui sont rejetés de plus en plus massivement.

Quelques informations en attestent, comme ici en France pour des dirigeants syndicaux mis gravement en cause et lâchés par leur confédération syndicale (la CFDT) après des années de couverture silencieuse complice :


Au niveau international, ce processus se retrouve contre les anciens maîtres du monde qui furent les Etats-Unis :


Et ce tandis que la crise de l'euro ne cesse de s'aggraver, malgré les rodomontades de certains politiciens :


A Asnières, cette bataille, engagée depuis plus de 10 ans par les citoyens et quelques associations, est reprise au vol électoral par Rama Yade qui semble viser, dans une Tribune libre parue dans « Le Monde » en date du 6 janvier 2012 ....le couple Aeschlimann!

Quelques extraits de cette tribune libre sont plus que très instructifs sur les cibles du texte de Rama Yade qui ne mâche pas ses mots :

« (…....) A écouter les conversations au comptoir des cafés ou les émissions de radio du matin, ce n’est pas de la politique que les Français sont lassés mais des politiques. Une désaffection qui tient largement au comportement de leurs élus, dont ils attendent du dévouement, du courage et de la probité. Le dévouement suppose que l’élu privilégie l’intérêt général.

Qu’il ne conçoive pas son mandat comme une source de revenus, quitte à vouloir les cumuler. Le courage politique implique que l’élu ne se considère pas comme au service d’un clan. Enfin, la probité légitime les efforts demandés au peuple. Les Français n’attendent certes pas de leurs représentants qu’ils soient parfaits ou infaillibles. Ils veulent juste ne pas être pris pour des imbéciles.

(…..) L’utilisation du mot “fief” en politique, passé de manière surprenante dans le langage courant, n’est pas étrangère à cette singulière conception d’une république clanique voire conjugale où les mandats peuvent se transmettre au sein d’un clan, d’une famille, voire au sein d’un même couple.

(…....) Il est plus que temps que les partis cessent cette pratique incompréhensible qui consiste à reconduire sans cesse des sortants sulfureux et rejetés par le suffrage universel. On ne peut indéfiniment réclamer la fermeté et pérorer sur le désir de justice des Français en perpétuant des pratiques contraires à ces principes ».


On peut ou non aimer Rama Yade, mais il est clair que ce qu'elle a signé dans le journal « le Monde » est une nécessité vitale pour la République, à Asnières, dans les Hauts de Seine, en France et dans le monde.

C'est ce qui fait que ce texte a un aussi grand écho, en France et précisément aussi à Asnières où de nombreux citoyens savent de quoi elle parle et ont pu voir où conduisent les clans, les fiefs, les élus égotistes, les couples qui se considèrent comme des propriétaires de mandats électifs, alors que les vrais propriétaires sont les électeurs, donc le peuple.



Marylise Dipusu


Chapitre 474 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

3 commentaires:

Anonyme a dit…

La candidature de Rama Yade est un pied de nez salutaire au clan Aeschlimann élargi.

On peut n'avoir jamais été membre de son fan club, n'avoir jamais été charmé par son effet marketing, et/mais trouver en elle aujourd'hui une figure politique correspondant le plus près à ses aspirations en terme de représentation politique à l'Assemblée.

En privé, un nombre croissant d'Asniérois va même jusqu'à exprimer son souhait que l'élection de Rama Yade aux Législatives lui donne un tremplin pour asseoir sa légitimité aux Municipales 2014.

C'est un fait que les réactions hystériques qui ont suivi l'annonce de sa candidature au sein du clan Aeschlimann élargi auront desservi leurs auteurs.

Et les nouveaux Asniérois ont pu découvrir les relents cachés de l'histoire locale écrite sous le clan Aeschlimann.

Partisan du pluralisme, nous aimerions connaître un peu mieux les autres candidats.

Anonyme a dit…

De quoi faire encore grimper la cote de popularité de Rama Yade:
"Rayée des listes, Rama Yade ne pourra pas voter à Colombes lors des prochains scrutins, mais elle conserve ses mandats de conseillère municipale et régionale. Sa candidature aux législatives sur la 2 e circonscription (Asnières nord et sud-Colombes sud) n’est pas remise en cause non plus. Le risque vient du parquet de Nanterre, qui a ouvert une enquête préliminaire après le signalement fait par le maire (PS) de la ville, Philippe Sarre, le 21 décembre dernier, estimant que l’élue avait menti sur sa domiciliation de 2009 à 2011. Selon l'édile socialiste, Rama Yade n'a pas pu fournir ni la preuve qu'elle habite à Colombes, ni qu'elle y paye des impôts locaux. Pour lui, Rama Yade a menti".

(AFP)

Anonyme a dit…

Le candidat Aeschlimann a eu pour chef de cabinet et assistant parlementaire le franco-iranien Francis Pourbagher, présenté par la TV iranienne comme un modèle pour la jeunesse d'Iran.

Par peur plus que par adhésion, les élus UMP se sont tus sur le lobbying pro-mpllahs mené par Aeschlimann.

Quant à la fameuse commission dont parlait un de vos lecteurs, il s'est agi d'une « mission d’information et d’évaluation » municipale, tenue à huis clos début février 2006 (Voir Le Parisien du 4 février 2006, « Liens avec l'Iran : la mission d'information au travail »).

N'en déplaise à cet ancien élu UMP, donneur de leçons de républicanisme à longueur de ligne, cette mission fut bel et bien présidée par Manuel Aeschlimann lui-même, ce qui ne la plaçait pas en position neutre par rapport à son objet.

L'absence de compte-rendu ou d’un agenda clairement affiché ont tout simplement mis en question sa crédibilité.

A trop se vanter on finit grillé (proverbe kurde)!