Notre iconographie du jour traitera des ces cas fameux en France, mais aussi à Asnières de pseudo-politiques qui, selon les cas, apparaissent comme des derviches tourneurs permanents, des savonneurs de planche de chute pour leurs anciens amis et des spécialistes en vestes rertournées
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Ce
qui était, selon les uns ou les autres, « impensable »,
inacceptable », « impossible », « insupportable »,
« inimaginable », à savoir la sortie d'un pays de la
zone euro est en voie de se réaliser, et même selon Christine
Lagarde, directrice en sursis du FMI, une « sortie
ordonnée » :
Les faits sont plus têtus
que les têtes bornés des politiques dogmatiques. Et ils finissent toujours
par triompher.
Ce qui est en voie de
s'écrouler- et les réactions du monde financier en font foi- est le
dogme indigent d'une zone euro éternelle, bienfaisante et panacée à tous les problèmes.
Derrière cela, comme le
rappellent avec une certaine délectation ironique des analystes des
médias internationaux, ce qui s'effondre est l'aberrant second dogme qui
veut que 27 peuples obéissent au doigt et à l'oeil à une
« Troïka de la misère »
(FMI, UE, BCE), troïka appuyée sur une Commission européenne
jamais élue PAR PERSONNE.
Enfin,
les observateurs notent que la zone euro n'attire plus aucune pays et
qu'elle ne recrute plus aucun Etat qui en ferait la folle demande !!!
La
chute de ladite zone par dislocation rampante est ainsi annoncée,
dès lors que la confiance externe en l'euro a disparu. Le cas de la Pologne est ici exemplaire.
Parallèlement, la plus
puissante zone de libre échange du monde est en discussion entre la
Chine, le Japon et la Corée du Sud, avec, derrière ces 3 Etats, les
pays qui ont des accords similaires avec les 3 membres fondateurs.
La mondialisation telle que vue par ses promoteurs est mourante, et les zones régionales de libre échange qui se multiplient signent cet arrêt de mort. Comme le note un expert économique:
" les zones de libre échange régionales sonnent le glas de la mondialisation telle que nous la concevions. Ces zones régionales de libre échange (UE, Mercosur, Asean, Nafta,...) sont bien en réalité des zones de protectionnisme collectif".
" les zones de libre échange régionales sonnent le glas de la mondialisation telle que nous la concevions. Ces zones régionales de libre échange (UE, Mercosur, Asean, Nafta,...) sont bien en réalité des zones de protectionnisme collectif".
Cela, c'est donc le
contexte FONDAMENTAL dans lequel ont lieu en France les élections
législatives des 10 et 17 juin 2012.
Les candidats déclarés,
pour l'heure, semblent être dans un univers irréel en ne parlant
pas de ces changements réels et de ces bouleversements véritables
en cours.
Certes, le conflit
Manuel Aeschlimann-Rama Yade semble avoir perdu en apparente
virulence, mais sous les cendres brûlantes des brûlots
diffusés voici quelques semaines, une reprise violente des
hostilités est inévitable à l'approche des dates électorales
décisives.
La seule nouvelle,
désopilante, digne d'un comique de comédie, de cette campagne qui
ignore superbement les problèmes concrets du monde et stagne dans
des discours aussi creux que vagues, sans intérêt aucun, est
l'annonce de la candidature de Laurent Martin Saint Léon, qui prend
ses références de Nicolas Dupont-Aignan à Nicolas Sarkozy, en
passant par Charles Pasqua, comme si ce rappel d'hommes du
passé sans futur projetait une lumière d'avenir pour quiconque dans
la circonscription.
Cette candidature, outre
son côté pathétique et risible, sert ouvertement, et
objectivement, à diviser encore plus le camp politique dont
l'intéressé se réclame. C'est d'ailleurs son seul intérêt
objectif pour les analystes. Elle vient de feu le système
Aeschlimann et pave la voie à sa fin ultime.
Quant aux positions de
fond que le candidat entend défendre lors de ce scrutin, nul
ne les connaît par son texte de candidature, terne, vide et sans
saveur.
On en tirera comme seule
conclusion possible que le seul objectif compréhensible, après
réflexion, de cette candidature est de savonner la planche de
sortie, non pas de la France pour la zone euro, mais de son ancien
ami Manuel Aeschlimann de l'Assemblée Nationale.
Finalement, le PS
asnièrois a bien de la chance avec ses adversaires qui se divisent,
s'attaquent et se subdivisent toujours plus.
Son bonheur serait totale si d'autres candidatures opportunes arrivaient encore à droite de l'échiquier politique, par exemple avec une candidature de Francis Raminé Pourbagher ou celle de Monsieur Belayadi, l'homme qui avait rêvé de "tenir Manuel Aeschlimann".
La section asnièroise du PS devrait remercier sincèrement Manuel Aeschlimann qui a réussi le double exploit remarquable d'atomiser son camp politique et de le ridiculiser totalement dans la ville, sans oublier ses attaques virulentes contre Rama Yade.
Son candidat, Sébastien
Pietrasanta, fait donc campagne dans des conditions politiques
apparentes de rêve, même si la crise mondiale rattrapera vite
les paroles et les écrits afin de les soumettre tous au jugement
impitoyable des faits.
A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous restons encore et toujours du
seul côté des citoyens, fidèles à nos paroles et attentifs à
notre continuité d'action.
Indépendance ne signifie pas neutralité. Notre action, comme nos
positions, ont le double mérite de la continuité logique et de la
cohésion d'ensemble.
Marylise Dipusu
Chapitre 508 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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