Quand Khadafi et Nicolas Sarkozy n'étaient pas encore ennemis, mais très proches l'un de l'autre, le régime du premier n'apparaissant pas dictatorial ou sanguinaire au second. Ces mains serrées sur la photo signifient-elles que Khadafi avait trouvé en Nicolas Sarkozy un soutien, un ami ou un vassal possible, du fait de financements antérieurs bienveillants? Le dossier est explosif et c'est peut-être la clé de l'étrange réclusion au silence dans un endroit isolé de Séif al Islam, le fis de Khadafi, lequel avait déclaré qu'il pouvait produire toutes les preuves du financement de la campagne présidentiel de 2007 de Nicolas Sarkozy. Ce serait pourtant instructif qu'il puisse s'expliquer publiquement, et donc confirmer ou infirmer ses déclarations.
D'autant que celles de Béchir Saleh et Moussa Koussa sont des plus pathétiques dans le reniement désespéré de leur passé et l'innocence vertueuse soudaine de ces deux ex-sbires du régime khadafiste.....
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L'affaire
Béchir Saleh et sa résidence en France alors qu'il est recherché
par INTERPOL est la dernière bêtise de grande importance du système
Sarkozy et de ses réseaux occultes de la Françafrique .
Le
magazine « Jeune Afrique » résume les mensonges et
manipulations dans ce dossier qui fait ricaner le monde entier de la
France :
C'est
donc cet homme-là qui souhaitait défendre la version de Nicolas Sarkozy
face à Mediapart et ses documents sourcés, le tout avec l'appui de
l'ancien chef des services secrets de Khadafi, tous deux intéressés
à ne pas déplaire à certains dirigeants français qui les
protègent (ou les protégeaient).
La
presse suisse se moque ouvertement et avec ironie des autorités
françaises, sur le thème du mandat d'Interpol qui existait dans le
monde, mais était inconnu de François Fillon et des gouvernants français si distraits :
Nicolas
Sarkozy avait aussi réagi, apparemment tout aussi mal informé du
dossier, connu des médias du monde entier, mais pas de lui et de son
cabinet :
Plus
tard dans la journée, le ton change et les explications données
varient sur les raisons de la présence en France de cet « ami
encombrant », comme aurait pu le dire Ziad Takieddine :
Concernant
les révélations que ce dernier poursuit avec détermination,
signalons à nos lecteurs que son premier site a subi des ennuis
curieux, ce qui fait qu'un autre site a vu le jour sous ce lien :
Quant à
la crédibilité de ce Béchir Saleh, à ses actes et et aux
« habitudes humanistes » du personnage et des
siens, cette information publique en donne une idée intéressante
pour les citoyens :
Comme
disait un de ses ennemis rebelles : « Khadafiste pour un
jour, khadafiste pour toujours ». En effet, disent des
Libyens indignés :
« les
pratiques esclavagistes et inhumaines des khadafistes étaient
connues en Libye, comme la torture et les exécutions sommaires. Cela
concernait toute la clique du régime, femmes et hommes. En France,
apparemment, ils se croient encore au pouvoir !!! »
Nous en conclurons librement que, quand cet homme au cœur si tendre,
déclare qu'il ne sait rien d'un document le concernant, il est
évident qu'il ne saurait mentir, tout comme son épouse ne saurait
enfreindre les lois françaises sur le travail et la dignité humaine
qu'à l'insu de son plein gré.
Les
mêmes remarques sur l'objectivité des informations données
s'applique bien sûr à celui qui chassait dans le monde les
opposants au régime de Khadafi avant
de retourner sa veste quand il comprit que le régime qu'il servait
avec ardeur depuis longtemps allait tomber, Moussa Koussa.
Ce dernier individu semble avoir donné des gages au nouveau régime libyen afin de
ne pas être inquiété, pour le moment, pour ses actes passés, mais sortir de son exil luxueux à Doha pour défendre l'honneur bafoué de son ex-maître est-il pertinent en ce moment :
Ces démentis indignés de
tels personnages sont évidemment très convaincants autant que
spontanés. Nul esprit délié ne saurait être dupe de tels gens.
Documents avérés publics
contre mensonges des uns pour essayer de se racheter et mensonges des
autres pour ne pas apparaître complices de Khadafi, tel est en
résumé la situation dans ce dossier.
Quant à la Françafrique,
elle est bien obligée de renouveler ses cadres et intermédiaires
utiles, même agissant selon les cas sous couvert de services secrets
et de la franc-maçonnerie, les deux pouvant d'ailleurs parfois
recouvrir les mêmes acteurs.
Cette information et les
commentaires qui la suivent en disent long sur le sujet et sur le
rôle d'Alain Juillet dans le passé :
Ainsi, on aura compris que
la GLAMF qui vient de naître va essayer de doubler la GLNF sur les affaires
africaines, comme un concurrent en remplace un autre dans un marché.
Avantage de la GLAMF sur sa
consoeur GLNF plutôt assez cabossée : l'ancien poste de
n° 2 de la DGSE de son Grand Maître tout frais élu.
Des citoyens asnièrois mauvais esprits nous ont questionnés afin de
savoir si Manuel Aeschlimann serait dans une des deux Loges et, si
oui, laquelle.
Notre réponse sera courte et claire : selon des sources
internes de la GLNF auxquelles nous avons accès, le député
sortant n'est pas (plus?) membre de la GLNF.
Rien cependant ne saurait l'empêcher de rejoindre la GLAMF qui est
assez ouverte aux nouveaux adhérents, surtout s'il reste député et
aussi avocat en Afrique.....
DERNIERE MINUTE
Quand Béchir Saleh, recherché par INTERPOL, rencontrait Nicolas Sarkozy à l'Elysée -vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/xqhogo_quand-sarkozy-rencontrait-bachir-saleh-l-intermediaire-de-kadhafi-mis-en-cause-dans-les-documents-de_news
DERNIERE MINUTE
Quand Béchir Saleh, recherché par INTERPOL, rencontrait Nicolas Sarkozy à l'Elysée -vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/xqhogo_quand-sarkozy-rencontrait-bachir-saleh-l-intermediaire-de-kadhafi-mis-en-cause-dans-les-documents-de_news
Marylise Dipusu
Chapitre 502 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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