jeudi 4 septembre 2008

Asnières: le maire et la majorité à la croisée des chemins



La mairie d'Asnières sur Seine est l'objet de nombreuses ambitions. En 10 ans, trois hommes se sont succédé dans le bureau du maire. Il serait temps qu'une politique sage et raisonnable stabilise la Ville et la vie de la mairie par des décisions énergiques et nécessaires. Sébastien Pietrasanta est aujourd'hui confronté au passé et à l'avenir.



Asnières: le maire et la majorité à la croisée des chemins

Ainsi, alors que le maire d'Asnières se refusait depuis 6 mois à saisir la Justice en application naturelle de l'article 40 du Code de Procédure Pénale en tant que Premier Magistrat de la ville contre les anomalies qu'il dénonçait, que son équipe découvrait, que la Chambre Régionale des Comptes lui avait montrées, le voici maintenant lui-même poursuivi en Justice par un ancien employé de la Ville sous Manuel Aeschlimann pour diffamation.

Les citoyens auront bien compris que cette plainte de cet ancien salarié de la Ville sous Manuel Aeschlimann n'est pas un hasard tombé du ciel, mais le produit d'une situation que le maire n'a pas voulu régler dès son début de mandat et qui tend aujourd'hui à se retourner fortement contre lui, surtout et d'abord contre sa politique « conciliante » envers les anomalies publiques et connues du système Aeschlimann.

Le renvoi devant le Tribunal Correctionnel de Sébastien Pietrasanta est donc avant tout le signe évident d'un échec total de la stratégie suivie depuis 6 mois par celui-ci face au système Aeschlimann.

Un échec cinglant dont le maire devrait tirer, enfin, tous les enseignements au lieu de s'enfoncer dans une voie dangereuse qui ne peut mener qu'à l'exacerbation des conflits non-réglés et des problèmes non-résolus.

Le maire a affiché depuis 6 mois sa « faiblesse » face à des graves anomalies commises sous la mandature précédente en n'exigeant pas, comme son devoir de maire attaché aux intérêts de la commune l'y obligeait, les sommes dues suite aux faits constatés ou poursuivre, avec l'usage gratuit de l'article 40 du Code de Procédure Pénale, les auteurs et responsables présumés de ces irrégularités en Justice.

Il n'a pas défendu les intérêts de la Ville comme il le devait
, mettant ses élus dans un embarras croissant sur le plan politique, moral et juridique que nous avons longuement exposé sur ce blog.

Il s'est aveuglé sur son orientation politique « conciliatrice » envers les anomalies passées, estimant, seul contre l'avis de presque tous, que le système Aeschlimann était mort le 16 mars 2008, ce qui est, on le constate bien à l'évidence aujourd'hui, une ERREUR TOTALE.

Le 16 mars 2008, le système Aeschlimann a été violemment disloqué et durement frappé, mais le système survit et continue d'exister et d'agir, même affaibli, et il peut compter, ici ou là, nous l'avons dit et répété, sur de nombreux points d'appui.

Ce système Aeschlimann a d'autres valeurs et méthodes que ceux que Sébastien Pietrasanta promeut: ce système a jugé avec justesse que les refus du maire de régler les comptes gestionnaires passés signifiait qu'il ne ferait rien pour achever la destruction du système touché, mais pas détruit.

Le système Aeschlimann a donc bien compris que le maire lui donnait ainsi du temps pour reconstituer paisiblement ses forces, élaborer ses stratégies et tenter de nuire de plus en plus fortement à la nouvelle majorité, afin de la décrédibiliser et l'affaiblir autant que possible.

Sébastien Pietrasanta a cru ainsi apaiser la vie publique à Asnières.

Il n'a réussi qu'à aggraver les tensions qui repartent de plus belle et s'abattent d'abord, de plus, sur lui-même.

Résultat démontré aujourd'hui: à sa politique de pardon non-dit des anomalies connues de TOUS du système Aeschlimann a répondu une plainte tonitruante en Justice.

Comme des sources multiples l'indiquent, cela pourrait n'être que la PREMIERE d'une longue série à son encontre, instituant un véritable harcèlement de sa municipalité comme le système Aeschlimann harcelait naguère ses opposants. Il y a là une logique évidente qui saute aux yeux.

Car nul n'ignore désormais qu'il est la cible privilégiée du système Aeschlimann que sa politique « conciliante » envers les anomalies passées de celui-ci a permis de rebâtir.

Il est pour ce système celui qu'il faut abattre de son poste de maire. Le système Aeschlimann, tant qu'il est vivant et actif, car non-détruit totalement, ne fonctionnera que dans ce seul et unique objectif.

Il serait impensable que Sébastien Pietrasanta ignore ces vérités criantes.

Et s'il ne les ignore pas, sa politique de « conciliation avec le passé » contre ses propres intérêts, ceux de sa majorité, ceux de la Ville et des citoyens, doit changer du tout au tout, afin de se préserver lui-même, de protéger la Ville, de défendre la majorité dont il est, comme disait Julien, l'animateur et garantir les citoyens contre un retour du système Aeschlimann.

La Ville et sa majorité sont maintenant à la croisée des chemins:

ou bien

la majorité municipale poursuit sur la ligne désastreuse, voire politiquement suicidaire de non-dénonciation administrative et judiciaire déterminée et active des anomalies du système Aeschlimann et elle court alors droit à la catastrophe par accumulation successive de difficultés croissantes insurmontables à court terme, notamment au niveau financier;

ou bien

elle se lance résolument dans un vrai audit avec les nécessaires conséquences judiciaires et financières qui s'imposent contre les auteurs et responsables des anomalies qui pèsent maintenant d'un énorme poids financier sur la commune d'Asnières, s'ouvrant ainsi une issue politique, financière, juridique et morale.

Sébastien Pietrasanta a réussi à faire renaître dans les faits le système Aeschlimann de ses ruines alors qu'il pensait l'avoir anéanti.

Sébastien Pietrasanta est désormais confronté à l'échec PUBLIC, TOTAL, INCONTESTABLE, de sa stratégie antérieure de refus de dénoncer et faire payer les anomalies gestionnaires du système Aeschlimann.

Il s'est cru fort et habile, il n'a été que faible et malhabile.
Il s'est vu fin stratège, il n'a été que victime de ses illusions.
Il a cru être venu, avoir vu et vaincu, il est certes venu, mais pas seul, n'a pas vu les dangers et n'a pas vaincu les problèmes graves qui le menacent dorénavant.

Il urge maintenant, que la majorité, avec son maire, se décide clairement à immédiatement solder les lourds, très lourds comptes financiers du passé hérités du système Aeschlimann en utilisant sans hésitation aucune les dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale contre les auteurs et responsables des anomalies constatées et avérées.

C'est une urgence incontournable POUR Sébastien Pietrasanta ET sa majorité.
C'est une nécessité absolue POUR la Ville ET ses citoyens-contribuables.
C'est une obligation impérative POUR sauver Asnières d'un retour au passé.
C'est aussi une contrainte juridique, morale, politique, civique et démocratique.

Notre conclusion sera celle d'une lectrice qui nous avait écrit à ce sujet voici plus d'un mois:

« Asnières ne peut aller de l'avant librement si on lui laisse accrocher les énormes boulets du passé aux pieds ».


La rédaction unanime d'Asnières Nouvelles Citoyennes

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
( chapitre 26)


Pour information sur la source de l'information concernant le renvoi du maire devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre:

http://www.20minutes.fr/article/249280/Paris-Le-maire-d-Asnieres-poursuivi.php

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