samedi 7 février 2009

Asnières: scoops en série sur les tensions qui montent !


Sur cette photo, on voit Philippe COURROYE, en habit de magistrat de la République, une légion d'honneur mise en évidence par son ruban rouge sur fond noir.


Ce magistrat aurait dû répondre depuis longtemps à la lettre du 31 mars 2008 de Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, représentant tous les habitants de la ville. Sa réponse s'imposait d'autant plus que le Président de la Chambre Régionale des Comptes Ile de France a adressé aussi le 4 avril 2008 une demande similaire, comme magistrat financier, au Procureur de la République de Nanterre.


Dorénavant, Philippe COURROYE saura, comme tous les médias, qu'il a été bien saisi depuis plus de 10 mois d'une requête d'un maire, donc d'un élu des citoyens, requête étayée par le travail scrupuleux des magistrats de la CRC-IDF.


Nous souhaitons, comme tous les citoyens d'Asnières, que Philippe COURROYE réponde vite au maire d'Asnières, sur la forme et sur le fond. Et nous nous engageons à en faire part aux habitants d'Asnières...


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Affiches jaunes sur les impôts, « collectifs », blogs, tracts: Asnières de nouveau sous haute tension



Les époux Aeschlimann sont engagés dans une action à la fois logique de leur point de vue et risquée pour leur devenir, sachant que le jugement du 13 mars 2009 est suspendu au-dessus de la tête de Manuel Aeschlimann.


Affiches, tracts, blogs, « collectifs » bien préparés, les époux Aeschlimann jouent leur va-tout afin de faire monter la pression sur la majorité municipale avant, d'un côté la date du 13 mars pour la Justice, de l'autre le 16 mars qui marquera le premier anniversaire de leur cuisante défaite de 2008.


L'objectif est double à ce stade: ils veulent créer une atmosphère de crise municipale servant les ambitions politiques de Marie-Dominique Aeschlimann tout en détournant l'attention publique du procès de Manuel Aeschlimann.


Le fond du problème est que le débat tel que lancé par les époux Aeschlimann est mal posé, malgré les erreurs graves de la municipalité actuelle.


Leur propagande trépidante sur la hausse des impôts peut se retourner fortement contre eux car la situation présente de la Ville est le fruit de leur gestion commune.


L'affrontement en cours est et sera acharné autant qu'impitoyable.


La communication publique, son intelligence tactique, sa crédibilité basée sur des initiatives concrètes fortes va être déterminante dans le résultat qui sortira de cette guerre que les époux Aeschlimann mène à la démocratie, à la vérité, afin de protéger leur funeste bilan contre Asnières et ses citoyens dans un espoir de plus en plus ténu de reconquête de la mairie.


Un autre paramètre, relevé par beaucoup d'observateurs de la vie publique nationale, est la volonté de Nicolas Sarkozy de supprimer la taxe professionnelle. Pour le coup, la Municipalité a reçu un appui de poids contre les campagnes des époux Aeschlimann.


En effet, il va être très ardu pour les époux Aeschlimann d'expliquer que leur parti, l'UMP, veut supprimer cette taxe afin de reporter son poids complet sur les citoyens.


Par ailleurs, si des informations sur les affaires judiciaires en cours sont rendues public d'ici peu, voici qui remettra au centre de l'attention publique les faits possiblement délictueux commis sous la mandature et la gestion des époux Aeschlimann.


Les clés de la situation- sur ce point qui ne peut que favoriser alors la position de la majorité municipale- sont les suites à venir des dossiers judiciaires EN COURS.


Il en est ainsi du marché public entre la Ville et Avenance, sachant que cette société a eu beaucoup d'ennuis judiciaires auparavant avec de nombreuses communes, comme par exemple et entre autres Draveil (91) ou Venelles (13), des fichiers dits « ethniques » et quelques autres dossiers que le Parquet de Nanterre connaît bien.


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Scoop Asnières Nouvelles Citoyennes: le responsable CFDT des employés municipaux avait acheté à bon prix un pavillon à la Ville sous le système Aeschlimann.



Jean-Marc LEBARS est un employé municipal en mairie d'Asnières que les époux Aeschlimann ont toujours apprécié.


Il est par ailleurs syndicaliste CFDT, un syndicat qui a depuis longtemps entretenu des rapports étroits, voire excellents avec les époux Aeschlimann et sa haute administration.


Comme une saine et solide amitié doit se nourrir d'échanges positifs pour toutes les parties, on notera avec intérêt que le citoyen Jean-Michel LEBARS a bénéficié d'un prix « sympathique » pour acheter un pavillon appartenant à la Ville.


Ainsi, le pavillon acquis par ce syndicaliste et employé municipal, l'a été à un prix plus bas que celui fixé par le Service des Domaines....


Les époux Aeschlimann ont fait là un choix, certes légitime, mais au détriment des finances publiques municipales.


Le pavillon en question a une surface de 90m², ce qui montre que les époux Aeschlimann savaient choisir avec soin les heureux bénéficiaires de la vente de biens municipaux à prix doux et pour d'agréables surfaces habitables, comme ils ont su sélectionner avec attention certains locataires de logements HLM, nommés Ristori, Pourbagher, Dupuis, entre autres.....


Certes, comme le dirait Bernard Kouchner, devenu Monsieur K dans un livre récemment paru, cela n'est pas illégal en soi, mais cela peut interroger sur les liens d'intérêts réciproques ainsi créés entre l'ancien maire d'Asnières et le responsable syndical.


Et rien ne prouve que ce geste amical de la Ville à l'égard du citoyen Jean-Marc LEBARS n'ait pas modifié le comportement du responsable syndical LEBARS Jean-Marc vis à vis de son employeur si bon avec lui.....


Par contre, la Municipalité actuelle pourrait être intéressée à étudier de plus près les conditions exactes de vente de ce pavillon communal, non pas par vindicte antisyndicale, mais simplement pour s'assurer que tout cela est parfaitement régulier dans le fond et la forme, et que les époux Aeschlimann ont vraiment, dans ce dossier, bien géré la Ville et défendu ses intérêts, comme ils ne cessent de le dire et de le répéter.


Second Scoop d'Asnières Nouvelles Citoyennes: quand le maire dit les choses près d'un an après les faits....


Nous ne savons pas qui conseille Sébastien Pietrasanta en matière de communication de l'information due aux citoyens, mais nous ne féliciterons pas ce conseiller pour ses graves manquements à la règle de communication publique des initiatives IMPORTANTES du maire, ce que les documents que nous venons de recevoir prouvent.


Mettre près d'un an à communiquer sur des faits essentiels pour les citoyens quant à la gestion de leur ville, cela fait beaucoup de temps perdu!!!


Voici le lien sur lequel ces documents sont lisibles (cliquez sur les documents pour les afficher en mode plein écran):

http://adeca-info.blogspot.com/2009/02/la-ville-le-parquet-de-paris-et-le.html


Ainsi, le 31 mars 2008, Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières depuis 9 jours alors, a écrit au Procureur de la République près le TGI de Nanterre, Monsieur Philippe COURROYE, pour attirer son attention de magistrat chargé du respect des lois républicaines sur la diffusion illégale à ce moment, au coût de 40.000 euros pour la collectivité, du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, le tout avec des commentaires de Manuel Aeschlimann.


En même temps, Sébastien Pietrasanta lui faisait parvenir ledit Rapport pour qu'il en tire toutes ses conclusions de Procureur de la République soumis, comme tout citoyen, aux dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale.


Notons ici que le 4 avril 2008, soit 4 jours plus tard, le Président de la Chambre Régionale des Comptes saisissait de même directement Philippe COURROYE sur certains faits potentiellement délictuels commis au préjudice des habitants d'Asnières entre 1999 et 2007.


Derechef, faute d'avoir obtenu près de 10 mois plus tard une réponse, même un simple courrier d'avis dudit magistrat de Nanterre, Sébastien Pietrasanta l'a relancé le 3 février 2009 en lui rappelant son courrier antérieur et ses demandes.


Nous partageons ici la juste colère de Sébastien Pietrasanta, qui, dans ces affaires, représente les intérêts financiers légitimes de tous les habitants d'Asnières sur l'absence de réponse en 10 mois de Philippe COURROYE.


En effet, la moindre des choses, quand un élu d'une cité comme Asnières sur Seine s'adresse au Procureur de la République du département sur des faits que les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes lui ont aussi signalés, est....de lui témoigner un minimum de respect et d'attention, ceci par une réponse écrite appropriée.


Ce qui semble ici ne pas avoir été le cas!


Récemment, Philippe COURROYE, qui avait diligenté avec efficacité le dossier ANGOLAGATE à une certaine époque, vient de témoigner, de facto à charge, contre les prévenus dans ce dossier.


Cela prouve au moins que les courriers qui lui sont expédiés en recommandé avec AR lui parviennent bien.


En rendant ENFIN PUBLIC -quoique tardivement- ses courriers et ses demandes au Procureur de la République- lesquels devraient aussi paraître en ligne sur le site de la Ville-, Sébastien Pietrasanta a agi avec sagesse au bénéfice de l'intérêt public.


Nous regretterons seulement que ses deux courriers n'aient pas été plus explicites et détaillées afin de contribuer à la claire compréhension par le Procureur de la République des points litigieux essentiels du Rapport de la CRC.


Mais, par la publication aux citoyens de ses courriers, Sébastien Pietrasanta affiche sa volonté de se dissocier clairement de la responsabilité du bilan désastreux des époux Aeschlimann, de leurs actes durant leur mandature et surtout, il favorise et encourage enfin une réponse NECESSAIRE PUBLIQUE du Procureur de la République à ses demandes.


D'autant que le Procureur de la République n'a pas pu manquer de suivre le procès du Festival International, de noter le refus d'intervention dans les affaires d'Asnières de Nicolas Sarkozy et les caractéristiques spécifiques des agissements commis par Manuel Aeschlimann dès 1998.


Il possède donc des éléments présomptifs suffisants, visés par son substitut le 30 janvier 2009, pour engager tout de suite les procédures nécessaires et rechercher les faits réels commis entre 1999 et 2007 dans la gestion de la Ville sous la mandature des époux Aeschlimann, puis les qualifier éventuellement sur le plan pénal afin de les poursuivre devant les Tribunaux compétents..


La parole est maintenant au Procureur de la République de Nanterre dont on attend avec impatience et intérêt la prompte réponse circonstanciée au maire d'Asnières, expression de la légitimité démocratique et républicaine de la Ville.


Si elle était négative, la Ville aurait alors, conformément à la loi, le devoir de se constituer partie civile dans les dossiers où les doutes les plus légitimes de délits potentiels existent manifestement.


Notons aussi que, selon le Code de Procédure Pénale, la lettre de Sébastien Pietrasanta du 31 mars 2008 ouvre la période, passé le délai de deux mois en l'absence de réponse du Procureur de la République au maire d'Asnières sur Seine, qui permet aux citoyens et associations de se constituer immédiatement partie civile sur les dossiers litigieux.


Dorénavant, la Ville d'Asnières sur Seine a apporté les preuves de sa volonté à élucider les dérives de la mandature passée, volonté qu'il sera nécessaire de matérialiser dans le proche avenir avec détermination et suivi public.


Il est par ailleurs évident que l'intervention des citoyens et associations, ici reconnue et officialisée aussi par Sébastien Pietrasanta, reste nécessaire en toute indépendance.



Marylise Dipusu



Chapitre 98 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



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