vendredi 13 mars 2009

Asnières: en attendant le jugement du jour, Le Point révèle....



Voici une représentation ancienne de la célèbre Roche Tarpéienne d'où les Romains jetaient dans le vide les traîtres, les renégats et les tyrans potentiels qui voulaient opprimer le peuple de la Cité antique.


Heureusement, ces pratiques barbares ont disparu de nos jours.


Mais, l'idée de Roche Tarpéienne publique est vivante: elle symbolise la chute de personnalités publiques, grandes ou petites, du fait le plus souvent de leurs reniements, de leurs trahisons et de leurs méfaits vus comme tels en tout cas par les citoyens.


A l'évidence, si souvent certains entrent dans l'Histoire par la petite porte , en catimini, parfois même cachés derrière d'autres ou dans leurs valises, en quelque sorte par des évènements qui ne leur doivent rien de propre, la chute est presque toujours le produit exclusif des défauts cumulés des individus eux-mêmes.


Machiavel d'ailleurs avait synthétisé dans une théorie ces réflexions basées sur des expériences historiques réelles. Une leçon pour ses disciples d'hier et d'aujourd'hui....


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Manuel Aeschlimann, un « frère » de la GLNF qui se renie (selon le Point)



Dans quelques heures, le député Manuel Aeschlimann et les trois autres prévenus dans l'affaire du Festival International seront fixés sur leur sort judiciaire -et pour Manuel Aeschlimann électoral.


C'est ce moment angoissant pour le député UMP d'Asnières que choisit le Point afin de souligner que Manuel Aeschlimann aurait bien été un « frère de la GLNF » aujourd'hui reniant son passé via son attaché parlementaire... Un coup porté à Manuel Aeschlimann qui risque d'en précéder d'autres car, d'habitude, les personnes qui se renient ou renient leur passé n'ont pas « bonne presse »!!!


Voici le passage du travail sérieux et documenté de Sophie Coignard que relate la journaliste Sylvie Pierre Brossolette dans le Point.fr du 12 mars 2009, n° 1904:


« Brice (Hortefeux-NDLR) a été témoin du premier mariage de Nicolas et parrain de son fils Jean, aujourd'hui conseiller général des Hauts-de-Seine. Pour Manuel Aeschlimann, c'est l'inverse. Nicolas Sarkozy, qui a été témoin à son mariage, est le parrain de l'un de ses enfants, un garçon prénommé Lohengrin.


Mais avec Aeschlimann, Nicolas Sarkozy a sûrement fait moins « bonne pioche » qu'avec Horfefeux. Après avoir pris la mairie d'Asnières en poussant vers la sortie le maire de l'époque, le compagnon de la Libération Michel Maurice-Bokanowski, en 1991, il a été désavoué par les électeurs aux municipales de 2008. Depuis, il n'est plus que député. Et n'a plus la même proximité avec son ami. Il fut, pendant la campagne présidentielle de 2007, dans le premier cercle, avec un beau titre de « conseiller opinion » du candidat. Manuel Aeschlimann est entré à la GLNF peu après son arrivée à la mairie d'Asnières. A l'époque, il racontait avec amusement à ses collaborateurs son initiation, un passeport de plus pour la carrière. Mais, lorsqu'on l'interroge aujourd'hui, il fait démentir avec un aplomb remarquable par l'un de ses collaborateurs.


Pour lire l'intégralité de l'article de Sylvie Pierre Brossolette, suivre ce lien:

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/les-francs-macons-de-sarkozy/917/0/324920


Si on comprend bien le sens des mots, Manuel Aeschlimann se vantait naguère auprès de beaucoup d'être un franc-maçon, puis maintenant, le fait nier par d'autres.


Manuel Aeschlimann est un élu qui assume vraiment ses dires et ses actes, surtout par les autres!


Le plus drôle et le plus instructif est l'expression qui indique qu'avec Manuel Aeschlimann, Nicolas Sarkozy aurait fait « mauvaise pioche ». Cela n'est pas inexact!


Il est vrai qu'un « Conseiller d'opinion » qui est battu dans une ville traditionnelle acquise à son parti par les électeurs mobilisés contre ses pratiques et son bilan bien souligné par un Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, voilà qui nuit considérablement à la qualité reconnue par autrui du « Conseiller d'opinion » en question.


De là à penser que Nicolas Sarkozy et la direction de l'UMP n'attachent plus aucune crédibilité aux dires et actes de Manuel Aeschlimann, pas plus qu'à son destin politique et personnel, il n'y a qu'un pas que le lecteur franchira sans difficulté et en toute logique.


Avant d'être jugé par les magistrats de Nanterre, voilà Manuel Aeschlimann "jugé" par ses anciens amis et décrédibilisé par ses propres déboires dans l'opinion publique asnièroise.


La conclusion morale de tout cela sera laissé à un Italien du passé: « il existe deux sortes de stratèges: ceux qui gagnent leurs combats et sont honorés du peuple par le triomphe dans la cité; ceux qui les perdent et sont rejetés vers le néant par la perte de l'estime public ».


Visiblement, pour Manuel Aeschliman, si ses triomphes passées ont été toujours locaux et dûs aux évènements créés par d'autres plutôt qu'à ses supposés talents, sa chute est vraiment nationale et générée que par ses propres fautes et défauts.


Il n'a jamais gravi le Capitole dont il rêvait, mais il approche à grands pas de la Roche Tarpéienne de la fin de sa carrière publique.



Marylise Dipusu


Chapitre 119 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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