jeudi 12 mars 2009

Asnières: du côté des « plaques » et des échecs




Valérie Pécresse- photo ci-dessus- ne cache pas ses ambitions de devenir chef de l'UMP au plan régional Ile de France en quittant bientôt son poste ministériel actuel, lequel commence sérieusement à lui brûler les ailes de l'avenir.

Mais vers qui et pourquoi pointe-t-elle vers une personne en face d'elle un index accusateur? Voudrait-elle ainsi montrer Marie-Dominique Aeschlimann et son époux, qui l'ont si mal reçue à Asnières, en induisant de son geste qu'ils seront mis à l'index de la liste UMP qu'elle devrait diriger en mars 2010 pour les élections régionales?

Ou accuse-t-elle les époux Aeschlimann de ne pas avoir été "loyaux" envers sa candidature au sein de leur parti, l'UMP, au motif qu'ils soutiennent Roger Karoutchi, sur l'idée de Manuel Aeschlimann qui cherche désespéremment un allié, un soutien, un "ami" au sein de ce parti après ses déboires politiques et judiciaires? A moins qu'elle ne tance Marie-Dominique Aeschlimann pour ses prébendes passées- en fait de graves casseroles- que l'ADECA vient de dénoncer et de mettre sur la place publique?

Ou qu'elle désigne toutes les casseroles judiciaires et politiques qui font qu'à l'UMP, peu nombreux sont ceux qui pensent que les époux Aeschlimann, égaux dans le désaveu populaire et des milieux politiques, n'ont plus d'avenir public....

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« Quand on a rien à dire, on parle de rien » (dicton paysan )


Sébastien Pietrasanta va fêter son premier anniversaire comme maire d'Asnières le 22 mars 2009, et la victoire du grand rassemblement pour Asnières (pas sa seule victoire donc) le 16 mars 2009.

Il présente ce qu'il appelle un « bilan » et que d'aucuns auraient volontiers qualifié de « laborieuse rédaction verbeuse».

Attaché, comme Julien Dray en son temps de succès – cela ne lui a d'ailleurs pas porté chance!-, aux coups médiatiques d'un moment et aux symboles d'un court instant, il a trouvé de quoi faire parler de lui (et incidemment d'Asnières) en bien: en voilant pudiquement une plaque apposée en mairie dont le texte rappelait un article du vieux Code Civil napoléonien!!! Le sort des femmes du monde en est bouleversé....

Si, si, il y avait urgence à combattre à Asnières le machisme... de Napoléon Bonaparte version 1801. Pendant que les dernières usines ferment dans la ville et que les activités économiques s'arrêtent les unes après les autres....!!! Voilà qui donne la mesure de l'activité et des priorités du maire en ces temps difficiles pour les habitants et la commune.

Alors que le chômage explose à Asnières et que des centaines de bureaux et de locaux commerciaux et industriels sont à vendre ou à louer avec des panneaux qui commencent à dater, voilà qui s'appelle un tour de passe-passe ou de prestidigitation qui laisse rêveur.....

Mais, il n'est pas sûr que, passé le cercle restreint des laudateurs proches du maire, les citoyens soient vraiment passionnés par cette annonce en décalage total avec les réalités, même pour la Journée Internationale des Femmes (et non de la femme)!

Mais, à Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons aussi le sens de l'humour et nous connaissons aussi les diverses significations d'un mot afin de jouer avec.

Aussi, nous demandons à notre maire, si fier et mâle combattant du machisme napoléonien, si son refus persistant de s'expliquer, sans esquiver les questions dérangeantes, sur son repas avec Manuel Aeschlimann et d'engager les poursuites nécessaires au nom de la Ville afin de récupérer les sommes dont la Gazette n° 7 de l'ADECA a parlé, ne serait pas une forme de machisme civique ( mépris moral et de comportement) appliqué cette fois à tous les habitants d'Asnières.

Selon l'ADECA, plus de 3 « plaques » (millions d'euros en langage argotique) d'argent public ont été dépensées illégalement et/ou sans résultat concret par les époux Aeschlimann de 2001 à 2008.

Que fait-il, notre maire, si bavard sur le machisme napoléonien un jour par an, afin de récupérer ces « plaques » là? Rien apparemment!

Ce sont là de judicieuses questions urgentes pour les habitants de la ville dont Sébastien Pietrasanta est le maire, car ces 3 « plaques », c'est autant d'impôts que le maire pourrait soustraire des feuilles fiscales de ses électeurs-administrés.

De cette façon, il ne mettrait pas à côté de la plaque quant aux « plaques » d'argent public en glosant sur une plaque ancienne apposée en mairie (que personne ne voit et dont nul ne parle), ce qui n'améliorera pas la vie quotidienne d'un(e) seul(e) citoyen(ne), notamment celle des femmes chargées de famille qui subiront aussi la hausse des impôts du maire qui parle si bien des droits des femmes, y compris à payer plus d'impôts, de taxes et de tarifs publics pour elles et leurs enfants!

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Un député, roi des échecs, en échec de popularité chez les députés



Manuel Aeschlimann avait donc invité ses collègues le 10 mars à une rencontre avec un champion du jeu des échecs patronnée par la FFE (Fédération Française des Echecs).

A l'évidence, le sens du mot «échecs » a marqué la démarche de Manuel Aeschlimann envers ses collègues alors qu'il avait quelques jours plus tôt sur son blog personnel dénoncé, en toute franche camaraderie, l'absentéisme de ses « chers collègues » députés..., absentéisme dont il est un des grands héros et hérauts nationaux selon diverses études très concrètes et précises sur le sujet.

Ce lien avec la photo de quelques personnes discutant lors de cette réunion quasi-privée montre bien le « succès » de l'initiative du député Manuel Aeschlimann, le député qui dénonce l'absentéisme de ses collègues, sans parler du sien, ce qui a provoqué ire, rires et chuchotements peu amènes sur lui et son destin de parlementaire.

http://www.echecs.asso.fr/Actu.aspx?Ref=3737

On se demande si les « quelques » parlementaires-selon l'article- venus à cette réunion dans les appartements luxueux du questeur Philippe Marchand sont venus par amour des échecs en tant que jeu ou pour souligner- et savourer ensuite avec leurs collègues- l'échec ostentatoire de l'invitation lancée par le champion de l'absentéisme parlementaire, Manuel Aeschlimann.

L'article, lui, est aussi terrible pour le député qui est ici très dépité: son nom n'est pas même cité comme participant. C'est à ce genre de fins détails qu'un homme public peut mesurer sa vraie place sociale parmi ses collègues et les médias.

Manuel Aeschlimann a dû être satisfait: les rares parlementaires présents lui ont aussi permis de mesurer sa popularité colossale auprès de ses....collègues, dont certains attendent, avec une impatience légitime teintée de plaisir vengeur, le jugement du TGI de Nanterre qui sera prononcé le 13 mars 2009 contre leur « cher collègue » d'Asnières.

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Marie-Dominique Aeschlimann, une élue régionale tiraillée, écartelée par les divisions de l'UMP


Qu'il est dur de s'appeler à la fois Marie-Dominique Aeschlimann et d'être élue régionale d'un parti qui se divise, pour ne pas parler de futures fractures!

La preuve en est que les soutiens- y compris de poids au sein de son parti, l'UMP- se multiplient en faveur de Valérie Pécresse alors que la popularité de Roger Karoutchi, soutenu par Marie-Dominique Aeschlimann du fait d'une vieille amitié que son mari entretient depuis presque 20 ans avec l'intéressé, ne cesse de s'effriter.

L'angoisse saisit donc l'élue régionale:
- son mari lui aurait-elle fait choisir le mauvais candidat régional dans l'UMP?
- Aurait-il fait passer ses sentiments d'amitié avec Roger Karoutchi avant l'intérêt électoral bien compris de son épouse?

- Aurait-il perdu la main et le flair en matière de stratégie électorale, lui qui se vantait naguère d'être un enseignant et un conseiller écouté dans ce domaine?

En un mot, Marie-Dominique Aeschlimann a probablement raté son choix interne pour le scrutin régional au sein de l'UMP par la faute de son mari qui, depuis le 16 mars 2008, rate, il est vrai, tout ce qu'il entreprend, même les réunions sur le jeu des échecs!

Ce lien montre comment Roger Karoutchi fait déjà figure de perdant au sein de son parti, ce qui ne va pas rassurer la femme du député d'Asnières sur son destin d'élue:

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090312.OBS8528/regionales_idf__karoutchi_trouve_que_cope_nest_pas_loya.html

Sur cet autre lien est déjà annoncée la date du rendu de jugement concernant Manuel Aeschlimann, soit demain 13 mars 2008. Pourvu que la malchance qui s'abat sans cesse sur le député UMP d'Asnières depuis le 16 mars 2008 ne se poursuive pas en Justice après le réquisitoire limpide du Procureur de la République dans le dossier du Festival International....

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090312.OBS8431/jugement_rendu_vendredi_dans_le_proces_daeschlimann.html

La presse suit bien les affaires d'Asnières, les vraies, celles qui concernent l'argent public pendant que Sébastien Pietrasanta pérore sur la plaque en mairie qu'il a fait voiler! Un signe fort....

Et pendant que Marie-Dominique Aeschlimann s'interroge sur son sort et aussi sur la non-pertinence des choix faits pour elle par...son mari!

On se demande aussi si l'épouse du député Manuel Aeschlimann pense encore avoir l'obligation d'obéissance absolue à son époux qui la fourvoie dans les difficultés nées de ses fautes et erreurs incessantes.

Finalement, la plaque voilée en mairie, c'était peut-être pour elle que le maire l'a cachée au regard....



Marylise Dipusu

Chapitre 118 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



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