jeudi 12 mars 2009

Asnières: une gazette vraie, satirique et nécessaire, un maire bien silencieux!




Cette photo représente le célèbre Machiavel dont les idées et les principes ont été, si l'on en croit Manuel Aeschlimann lui-même dans un texte de sa propre main publié dans Asnières-Info Magazine, ses lectures préférées, en concurrence avec la passion de l'histoire germanique ancienne.


On remarquera que, sur cette image, Machiavel tient ce qui semble être un écrit en forme de parchemin. A coup sûr, ce n'est pas un rapport de la MIVILUDES, ni une Note de la DST ou des Renseignements Généraux.


Les historiens ne savent pas ce que contenait le manuscrit tenu de sa main gauche par le fondateur involontaire du terme "machiavélisme", mais tous s'accordent à penser que, pour autant, les théories de Machiavel n'ont jamais mené leurs applicateurs, fussent-ils zélés et non-italiens, à des destins grandioses.


Il est à l'évidence des lectures malsaines qui ne produisent que des effets négatifs. Les textes de Machiavel sont de ce genre particulier.


On verra plus bas dans ces Chroniques que l'esprit de Machiavel pourrait parfois inspirer des positions politiques actuelles....On ne prête qu'aux lecteurs admirateurs de Machiavel des pensées possibles de cette sorte....


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La Gazette du Contribuable asnièrois: des faits, des chiffres et une nécessité civique



Des milliers d'exemplaires de la Gazette du Contribuable asnièrois n° 7 ont été diffusés sur Asnières et il faut convenir que ce document fournit des faits exacts, apporte des chiffres incontestables, le tout soutenu par des dessins satiriques savoureux.


Liens pour la lire et/ou la télécharger:

http://docs.google.com/fileview?id=F.3ce2bfea-0bc7-4d67-be40-1b9cc6f8570e&hl=en


http://adeca-info.blogspot.com/2009/03/la-gazette.html


Il ne se trouve dans toute la ville que Manuel Aeschlimann, sous son nom ou sous un sobriquet, pour arriver à dire que ce qui est écrit dans cette Gazette est « inadmissible et triste », ou bien, c'est selon, « des inepties, des contre-vérités et des attaques personnelles ».


Le plus drôle est que Manuel Aeschlimann est ici bien pathétique et SEUL.


Ses mots creux- toujours les mêmes- ne convainquent aucune personne sensée et informée, mais il ne peut démentir UN SEUL CHIFFRE, UN SEUL FAIT, UN SEUL MOT du contenu de cette gazette fort appréciée dans la population pour ses qualités de présentation, ses dessins hilarants et ses textes aussi précis que concis.


Depuis que ce document est diffusé, mettant officiellement (enfin!) en cause les prébendes illégales dont Manuel Aeschlimann a fait profiter son épouse MARIE-DOMINIQUE AESCHLIMANN aux frais des citoyens-contribuables, on n'entend plus cette dernière sur le sujet abordé, à savoir l'argent qu'elle devrait rembourser de suite à la Ville, elle qui dénonce la hausse de 17% des impôts locaux, alors qu'elle a roulé des années avec, justement, NOS IMPOTS!!!


La voix de Marie-Dominique Aeschlimann s'est soudain éteinte, frappée par les faits dont elle et son mari sont CONJOINTEMENT RESPONSABLES et qui sont, en droit pénal, des détournements de fonds publics, un délit répréhensible, notamment de la sanction d'inéligibilité, pour le maire de l'époque et pour l'élue qui profitait du recel de ce délit pénal.


Elle préfère parler des transports en commun, elle qui a roulé des années durant de manière privée dans une voiture de fonction illégalement attribuée à ses déplacements, le tout aux frais des Asnièrois!!!


Les époux Aeschlimann ne peuvent rien répondre à cette Gazette parce que, tout simplement, tout y est vrai et sincère!


Le plus amusant, ce qui fait rire tous les habitants qui en ont été informés, est la déclaration de Manuel Aeschlimann selon laquelle l'ADECA qui publie ce 4 pages serait à la solde du maire et de sa première adjointe !!!....


S'il avait lu attentivement tout le texte qu'il évoque, il aurait compris que sa conclusion vise très directement Sébastien Pietrasanta et demande au maire des actions énergiques, franches, efficaces au nom de la Ville pour la récupération des sommes perdues.


Manuel Aeschlimann sombre ainsi, par ses déclarations absurdes, dans le ridicule de vaudeville.


Si cette Gazette était l'œuvre cachée du maire actuel, pourquoi aurait-il laissé écrire des choses qui mettent directement en cause sa responsabilité politique, juridique, civique et morale?


La réponse est dans la question et Manuel Aeschlimann a encore montré ses capacités à proférer non des inepties (mot qu'il adore utiliser sans le comprendre comme son désormais célèbre « salace »), mais des bêtises illogiques et incohérentes qui le desservent.


Ceci dit, l'attitude pathétique et triste des époux Aeschlimann face à la vérité qui est maintenant portée à la connaissance de toute la population n'exonère en rien le silence tenace de Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, qui continue à refuser d'exiger des responsables identifiés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes l'argent public dépensé en vain et qui doit revenir aux Asnièrois.


L'ADECA attend une réponse à ses demandes depuis plus d'un mois!


En se taisant depuis si longtemps, Sébastien Pietrasanta se fabrique lui-même des lendemains difficiles et surtout un retour de bâton douloureux de la part des faits et de la vérité.



Sébastien Pietrasanta ne veut plus 1 Conseil Municipal par mois: le premier anniversaire du 16 mars 2008 se prépare dans les reniements démocratiques.



Sébastien Pietrasanta chercherait des verges pour se faire battre qu'il ne s'y prendrait pas autrement, comme sa non-réponse à l'ADECA depuis un mois le démontre par ailleurs.


Non content de ne pas avoir réuni de Conseil Municipal en février 2009, au motif non-dit de ne pas gâcher ses vacances personnelles alors que la majorité des citoyens font face avec difficulté aux conséquences de plus en plus lourdes de la crise mondiale, Sébastien Pietrasanta a fait confirmer par son cabinet que désormais, la règle démocratique instaurée après le 16 mars 2008 d'1 Conseil Municipal n'était plus automatiquement de mise!!!....


Certes, on comprend qu'avec ses décisions impopulaires, son bilan inexistant, les difficultés qui s'accumulent de tous côtés, son versant qui revient au galop de toujours ne parler que de lui-même et d'escamoter ses élus de toutes couleurs, y compris ceux de son propre parti, le maire ne soit pas très enclin à se présenter devant les caméras afin de s'expliquer sur ses échecs, ses manquements, ses esquives et ses augmentations d'impôts, taxes et tarifs publics.


Mais, il est important de rappeler que Sébastien Pietrasanta est l'élu, non de lui-même et de son cabinet, mais d'une majorité plurielle de citoyens qui n'ont pas choisi son programme politique propre et sa vision personnelle des choses, mais émis un vote clair pour la restauration de la démocratie dans la commune, la transparence totale des comptes publics et l'honnêteté intégrale de la gestion de la cité..


Depuis quelques semaines, ses fameux, mais dangereux: «je, moi, mon, ma » reviennent avec un galop de naturel trop durement chassé, un naturel ennuyeux qui ne fait pas honneur à sa fonction par leur côté trop restrictif et surtout pas la place nécessaire que le maire doit donner à TOUS SES ELUS pour bénéficier d'une vie municipale saine et dynamique, donc de la confiance de la population.


L'abandon à quelques jours du premier anniversaire de son élection- non par adhésion à ses idées, mais par un rejet massif des pratiques des époux Aeschlimann- du principe d'1 Conseil Municipal par mois est indicatif d'une lente dérive du maire vers des méthodes passées déjà rejetées par les citoyens le 16 mars 2008 et de son isolement croissant des réalités vivantes de la ville.


Dans son bilan, en laissant ses discours et autres actes relevant du domaine du symbolique médiatique, nous retiendrons quatre éléments forts:


1- la hausse des impôts, taxes et tarifs publics contrairement aux engagements pris.

2- l'abandon du principe d'1 Conseil Municipal par mois pour vivifier la démocratie communale.

3- le refus de demander des comptes public sur l'argent public disparu aux responsables identifiés et connus de lui suite au Rapport de la Chambre Régionale des Comptes.

4- Son enfermement progressif dans un monde imaginaire, retranché derrière les membres de son cabinet, lesquels ne sont pas élus et ne peuvent donc gérer la ville à sa place.


Visiblement, le repas commun partagé par Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta- sur lequel ce dernier a refusé jusqu'à ce jour de s'expliquer et d'informer les citoyens- semble augurer d'autres traits qui paraissent de plus en plus communs avec le temps....



Manuel Aeschlimann avec les grandes entreprises "culturelles" contre le droit au téléchargement libre sur Internet.


Le député Manuel Aeschlimann aime bien les activités culturelles, l'affaire du Festival dont le jugement est attendu le 13 mars prochain en atteste, mais la culture selon lui doit profiter aux seules grandes entreprises, et surtout être payante pour les citoyens, même sur Internet.


Sur ce point, la logique avec l'affaire du Festival, très onéreuse pour les contribuables et salutaire pour l'entreprise de son ami Dominique Carbonnier, est indéniable


Ainsi, Manuel Aeschlimann soutient TOTALEMENT le projet de loi HADOPI, lequel est une aberration digne d'un Ubu roi si on sait qu'Internet est un réseau mondial, et non pas franco-français.


En clair, le texte de loi liberticide de Madame Albanel vise à sanctionner les téléchargements de fichiers ( il va falloir une armée coûteuse de policiers pour établir les infractions possibles valides juridiquement et les sanctionner!) sur Internet. Sans oublier le souhait avoué de transformer les fournisseurs d'accès en « policiers » et « censeurs »....de leurs propres clients, ce qui relève, entre autres dangers, de l'incohérence la plus absolue, surtout en ces temps de crise!!!


D'autres ennuis se profilent pour les députés comme Manuel Aeschlimann voulant attaquer les usagers de l'Internet (une majorité écrasante de la population du pays).


Au nom de quel délit, pénal OU civil, poursuivra-t-on les internautes? Qui assumera les frais et les conflits-litiges de rupture de contrats PRIVES COMMERCIAUX liant les fournisseurs d'accès à leurs clients en cas de « coupures » que ce projet risque d'engendrer, l'Etat ou le citoyen agressé dans sa vie privée? Devant quelles juridictions compétentes déjà en surcharge les délits seront-ils juridiquement validés afin de pouvoir être appliqués par les acteurs de l'Internet? N'est-ce pas là une atteinte totalitaire résolue de l'Etat à la vie et à la communication privées des citoyens, droits constitutionnels en France et en Europe?


On notera que tout internaute peut aller télécharger un fichier sur tout site de son choix dans le monde, donc non soumis au droit français.


Un téléchargement ne pourrait être sanctionné sans porter atteinte à la libre circulation des idées, des informations et des MARCHANDISES ( les fichiers, même culturels font partie de cette nomenclature) dans le monde, droits garantis par la Charte Européenne des Droits de l'Homme.


On mesure l'usine à gaz financière, politique, juridique et technique que le gouvernement s'acharne, contre toute logique, à vouloir instaurer pour essayer de sauver les bénéfices fondants des entreprises dites « culturelles » qui ne peuvent posséder de MONOPOLE sur la culture et sa transmission libre...


Ce lien montre la position liberticide de Manuel Aeschlimann sur le sujet, lui qui essaie de faire croire qu'il apprécie l'outil de communication massive qu'est l'Internet. On y notera que ses collègues sont bien plus partagés que lui et que les cartes UMP se rendent parfois sur ce sujet délicat, ce qui porte un nouveau coup à l'UMP, parti du député Aeschlimann cité ci-dessous:


http://www.numerama.com/magazine/12285-Hadopi-la-droite-divisee-sur-la-suspension-de-l-acces-a-Internet.html


On se demande à lire cet article si quelqu'un a expliqué à Manuel Aeschlimann ce que signifiait le mot « Internet ».


Une chose est sûre avec de tels députés: les sites de téléchargement gratuit vont tous se délocaliser hors de France et les législateurs qui soutiennent ce projet de loi digne d'une république bananière seront les dindons ridicules de la farce en voulant faire de la France une Chine qui bloque et contrôle de manière policière l'Internet.


Mais ces députés auront au passage perdu leurs électeurs et sympathisants, notamment dans la jeunesse.


La position de Manuel Aeschlimann sur ce sujet « culturel » est donc dénuée en apparence de la moindre stratégie et cohésion intellectuelle. Alors, pourquoi se range-t-il du côté des censeurs?


Selon des langues asniéroises bien pendues, son objectif politique unique dans cette affaire de projet de loi HADOPI serait d'obliger Rama Yade à intervenir afin de protéger justement les droits et libertés des millions d'internautes de France dans le cadre de ses fonctions gouvernementales contre la position du gouvernement...OU de soutenir ce projet contre les millions d'internautes, ceci afin de la mettre à son tour en porte à faux.


Ce n'est pas pour rien que le député avait voici quelques années, quand il se croyait au sommet de sa gloire éteinte, vanté ses lectures passionnées des œuvres de Machiavel....



Marylise Dipusu


Chapitre 117 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


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