lundi 15 juin 2009

Asnières: marchés de dupes ou barbichettes trop tirées?



Ci-dessus, une photo tirée du très retentissant reportage de la télévision iranienne d'Etat- celle du régime dictatorial- sur Asnières et les époux Aeschlimann que le gouvernement de Téhéran défendait avec un très curieux et étrange acharnement. C'est dire si le passé des époux Aeschlimann contient quelques faits qui méritent l'attention des médias et des politiques nationaux.


Un passé qui touche aussi bien Nicolas Sarkozy, l'UMP, du fait des liaisons d'amitié entre les époux Aeschlimann et le centre du régime dictatorial iranien, via Francis Raminé Pourbagher, qui depuis quelques jours, essaie de faire croire qu'il est un membre de l'UMP, ami de Michel Barnier, via un auto-collant à proprement parler incroyable!!! Or Francis Raminé Pourbagher est surtout un proche de la branche la plus radicale des autorités de Téhéran et personne à l'UMP ne veut se voir accolé à lui.


Il est aussi des hypocrisies évidentes qui ne sont que des manières de cacher des choses qui ne devraient pas être connues des citoyens.


Il en est ainsi des questions détournées, tout en faux semblant, des époux Aeschlimann sur la mise en garde à vue d'Assane Fall, membre du cabinet de Sébastien Pietrasanta, ceci en lien avec l'affaire Julien Dray.


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Affaire Dray, rapport TRACFIN, affaires asnièroises et tentatives de pression sur le maire d'Asnières



Nul ne l'ignore, et Asnières Nouvelles Citoyennes l'avait déjà dit publiquement: le rapport TRACFIN a cité Assane Fall comme étant potentiellement impliqué dans des mouvements financiers au profit de Julien Dray. De fait, son audition et même sa garde à vue n'ont pas de quoi étonner des observateurs attentifs de la vie judiciaire.


Sauf si « on » veut utiliser ce fait comme une arme politique contre Sébastien Pietrasanta en tant que maire d'Asnières pour essayer d'empêcher ce dernier de poursuivre les délits commis par les époux Aeschlimann qui ont été dénoncés par la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France en avril 2008.


Par ailleurs, si Assane Fall est vraiment présumé innocent, ce qu'il est pour l'heure, il serait indigne de lancer une cabale politique contre lui, voire de solliciter à mots couverts sa démission.


Ceci ne doit pas empêcher non plus de poser les questions indispensables sur la nature des liens réels qui unissent les membres du cabinet au maire et entre eux.


Critiques et interrogations légitimes sont naturelles en démocratie!


A l'évidence, les époux Aeschlimann essaient d'utiliser tout ce qu'ils connaissent ou pensent savoir du passé de Sébastien Pietrasanta afin de nuire à ce dernier comme maire, dans le but de se protéger de leurs propres méfaits connus depuis le 4 avril 2008 car ils savent que l'article 40 du Code Pénal oblige le maire d'Asnières à déposer devant la Justice toutes les preuves dont il a eu connaissance contre l'ancien maire Manuel Aeschlimann et son épouse, Marie-Dominique Aeschlimann.


Depuis plusieurs mois, Sébastien Pietrasanta essaie d'échapper par divers moyens à l'obligation impérative que lui fait l'article 40 du Code Pénal suite à la publication par ses soins du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France. C'est un fait connu et qui trouble nombre de citoyens, notamment parmi les partisans du Grand Rassemblement pour Asnières.


Pourquoi cette inaction de Sébastien Pietrasanta qui a fait d'Asnières le 1ère ville ANTICOR de France comme le rappelle ce lien?


http://anticor.org/2008/08/06/«-anticorruption-mode-d’emploi-»/



Marie-Dominique Aeschlimann avait- à l'insu de son plein gré ou par un volontaire rappel public, pointé du doigt ce que son époux et elle entendaient faire jouer contre Sébastien Pietrasanta afin de le contraindre à un silence judiciaire total sur leurs délits : le passé de Sébastien Pietrasanta, tant au cabinet de Marie-Noëlle Lienemann qu'au sein de SOS-Racisme et surtout son poste de Directeur salarié de l'association « Asnières Quartiers Libres », association subventionnée par la Ville depuis sa fondation en 1998!!!


Lien: http://www.mdaeschlimann.fr.over-blog.fr/article-26228246.html


A l'évidence, les époux Aeschlimann cherchent là un moyen de peser sur les choix du maire en termes d'actions judiciaires nécessaires et obligatoires, selon la loi, contre eux.


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Le passé de Sébastien Pietrasanta et les intérêts primordiaux d'Asnières et de ses citoyens



En effet, la situation de Sébastien Pietrasanta dans ces moments n'est pas toujours d'une grande transparence, mais Sébastien Pietrasanta aurait dû depuis longtemps faire la clarté sur ces faits s'il ne voulait pas être exposé à des attaques inutiles ou dangereuses, selon les avis.


Quels sont les « reproches » qui peuvent lui être faits par les époux Aeschlimann et/ou des amis à eux qui seraient acteurs en Justice contre Sébastien Pietrasanta de leur propre initiative (chose qui se murmure largement dans le microcosme des derniers militants des époux Aeschlimann)?


1- Le fait que Sébastien Pietrasanta, jeune étudiant de 23 ans, a été embauché comme Directeur de Cabinet adjoint par Marie-Noëlle Lienemann en 2001. Si effectivement, la chose paraît étrange en soi, il n'y a pas à proprement parler d'illégalité, juste des questionnements évidents sur le bon usage des fonds publics par rapport aux qualifications des personnes rétribuées avec ces ressources de l'Etat.


2- Sébastien Pietrasanta a été responsable de SOS-Racisme au niveau des Hauts de Seine, donc proche de la direction nationale. Cela peut effectivement faire naître des doutes sur son action dans cette association du fait du surgissement de l'affaire Julien Dray avec ses aspects financiers inquiétants, mais pour l'heure, aucun document connu ne met en cause son intégrité personnelle dans ce dossier. Tout au plus, sa proximité amicale avec Julien Dray peut lui être reprochée, mais l'aveuglement politique dommageable envers un vieil ami de parti n'est pas un délit.


3- Plus grave pourrait être son ancien poste, alors qu'étudiant, puis enseignant, de Directeur de l'association « Asnières Quartiers Libres », sorte de cache-sexe des activités de SOS-Racisme sur Asnières, association subventionnée alors que Sébastien Pietrasanta était ELU municipal, donc potentiel décideur des subventions à l'association.


A notre sens, ce dossier est le plus problématique et le plus sensible que les époux Aeschlimann puissent utiliser pour faire pression sur et contre Sébastien Pietrasanta. En effet, les reproches que Marie-Dominique Aeschlimann a fait sur son blog- voir plus haut- à cette association pourraient signifier qu'au moins une partie des subventions versées par la Ville aurait pu ne pas servir aux seules activités de l'association demandeuse d'argent public.


C'est en tout cas ce que le lecteur attentif lit entre les lignes et avec les mots chantournés de la Présidente du groupe UMP du Conseil Municipal.


Facteur plus ennuyeux encore: Manuel Aeschlimann pouvait, comme maire, avant le 16 mars 2008, se faire remettre la comptabilité de l'association.


On peut aisément imaginer, connaissant ses pratiques habituelles et avérées contre ses opposants, qu'il ait pu noter des irrégularités substantielles dans cette comptabilité et se refuser alors à les signaler à la Justice, gardant celles-ci comme un possible moyen de pression politique. En sens inverse, si Manuel Aeschlimann avait découvert de telles anomalies alors que maire et responsable du contrôle des fonds publics alloués aux associations, son silence jusqu'ici serait alors une forme de complicité tacite qui pourrait aussi se retourner, en cas d'usage judiciaire, …. contre lui !


En résumé, il semble bien que le silence, pire, l'inaction coupable de Sébastien Pietrasanta contre les délits des époux Aeschlimann signalés à son attention de maire d'Asnières par la Chambre Régionale des Comptes, puisse avoir sa racine dans des pressions répétées ou des craintes personnelles de contre-attaques judiciaires contre lui.


Quoi qu'il en soit, l'affaire Julien Dray et ses suites affaiblissent et sapent la crédibilité de Sébastien Pietrasanta et de son cabinet. Cela est une évidence incontournable.


Il n'en reste pas moins, que barbichettes ou pas, marchés de dupes ou pas via les menaces indirectes de Manuel Aeschlimann d'ennuis divers contre Sébastien Pietrasanta sur son blog, les obligations nées de l'article 40 du Code Pénal s'imposent au maire actuel et à tous ses élus, mais aussi fonctionnaires.


La récente condamnation d'Antoine Bary, jeudi 11 juin 2009, vient de confirmer avec éclat que le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes contenait bien de vrais délits avérés. Et la loi oblige le maire et les élus à défendre les intérêts de la Ville contre tout délit préjudiciable à cette dernière.


Il ne faudrait pas qu'Asnières devienne bientôt un nouveau Saint Cyprien comme le rappellent ces liens:

http://fr.news.yahoo.com/63/20090612/tpl-corruption-saint-cyprien-le-conseil-5cc6428.html

http://fr.news.yahoo.com/64/20090612/twl-saint-cyprien-l-envers-du-tableau-acb1c83.html


Asnières Nouvelles Citoyennes, avec ses amis et soutiens, veillera à la défense intransigeante des intérêts des citoyens et contribuables asnièrois.



Marylise Dipusu


Chapitre 163 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




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