Ci-dessus la photo de Louis-Charles Bary, ancien maire de Neuilly et proche confident de Nicolas Sarkozy depuis les débuts de sa carrière politique. Cet homme public, peu médiatisé et soucieux de discrétion, est l'objet central d'un courrier que nous publions, suite aux condamnations judiciaires récentes qui ont frappé ses enfants.
Jeudi 11 juin 2009, l'ancien maire-adjoint à l'urbanisme de Manuel Aeschlimann, Antoine BARY, fils de l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine et proche de Nicolas Sarkozy, Louis-Charles BARY, a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et 15000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêt dans une affaire dénoncée à la Justice par la Chambre Régionale des Comptes, et non curieusement par Sébastien Pietrasanta.
Ce procès a été précédé d'une information passée inaperçue en février 2009, mais qui annonçait à certains initiés les ennuis judiciaires d'Antoine Bary:
Le 13 mars 2009, Fabienne Bary, épouse Van Aal, était aussi condamnée dans le cadre de l'affaire du Festival International, comme complice de délit de favoritisme organisé par Manuel Aeschlimann.
Lettre de Madame F, habitante de Neuilly à la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes,
« Madame,
Connaissant bien cette famille de notre ville, il est des choses qui me choquent profondément et je tenais à vous en faire part.
La première est que le maire d'Asnières dont Antoine Bary fut l'adjoint à l'urbanisme, Manuel Aeschlimann, n'a pas été inquiété, ni condamné en même temps que le fils de Monsieur Louis-Charles Bary. Je vois là une anomalie difficile à expliciter.
On ne fera croire à personne que le maire d'alors ignorait les pratiques de son adjoint, cadre d'Atisreal. Ma conviction est que Manuel Aeschlimann a, au moins, connu les faits reprochés à Antoine Bary et ne les a pas empêchés, donc qu'il y a au moins complicité tacite. Des éléments du dossier tendent même à laisser penser que la prise illégale d'intérêt reprochée à Antoine Bary fut couverte, sinon encouragée par l'ancien maire d'Asnières, dans le cadre de ses fonctions électives.
Seul, le maire d'Asnières à cette époque avait l'autorité nécessaire pour laisser s'accomplir ce que la Justice a ensuite reproché à Antoine Bary. Mon sentiment est que dans cette affaire, l'origine en est à rechercher du côté de Manuel Aeschlimann. C'est lui qui a d'ailleurs agi en tant que tel pour que le terrain du 51 avenue Flachat à Asnières ne puisse pas devenir une école, par la voie de la menace de préemption.
La confidence qui m'a été faite en privé par un ancien élu de Manuel Aeschlimann m'a confirmé que les menaces de préemption étaient bien validées par le maire en concertation avec Antoine Bary, lequel croyait ainsi être couvert dans ce dossier et se sentait donc à l'abri de toute poursuite judiciaire possible.
Je tiens à souligner, car cela souligne le réalisme de mon avis, que la mairie d'Asnières en 2005-2006 avait des avocats chargés de suivre avec Antoine Bary les dossiers liés l'urbanisme. Il serait utile de connaître le ou les noms des avocats qui ont travaillé comme conseils sur les dossiers poursuivis par la Justice. Ont-ils vraiment fait leur travail, ont-ils été consultés ou ont-il été ignorés? J'avoue que les réponses à ces questions me préoccupent beaucoup.
Il est évident que Manuel Aeschlimann a tout fait pour que le site convoité par la société Atisreal revienne à cette dernière au meilleur prix d'acquisition, en vue d'une forte plus-value à la revente.
C'est aussi ce que souligne la Chambre Régionale des Comptes dans son rapport qui a initié l'affaire judiciaire qui a frappé Antoine Bary. L'intérêt de bâtir là une école, comme l'ont demandé des élus et des parents d'élèves d'Asnières, n'a jamais retenu l'attention de Manuel Aeschlimann qui pouvait trancher sur l'emplacement de l'école alors envisagée. L'intérêt des enfants de sa ville n'a jamais été pris en compte, à aucun moment, par Manuel Aeschlimann dans ce dossier et dans ses choix. Il y a d'ailleurs sacrifié un parc (le parc Chanzy) alors qu'Asnières manque cruellement d'espaces verts arborés.
Dans le cas de la condamnation de Madame Van Aal, là aussi, l'instigateur est encore Manuel Aeschlimann comme le démontre le jugement que vous avez publié sur votre site. Madame Van Aal n'a été dans cette affaire du festival international qu'une simple exécutante, incapable de saisir les tenants et les aboutissants de ce qu'on lui faisait faire.
Ainsi, il est facile de constater que les deux enfants de Louis-Charles Bary, notre ancien maire, ont subi les foudres de la Justice du fait des actes de Manuel Aeschlimann et probablement à son profit, que celui-ci soit politique ou financier.
Je ne veux pas être médisante, mais je ne serais pas étonnée outre mesure que ces condamnations frappant la famille et le nom de Monsieur Louis-Charles Bary aient aussi satisfait une vengeance tardive de Manuel Aeschlimann contre notre ancien maire.
Je m'explique sur ce point. Dans les années 1990, Manuel Aeschlimann et Fabienne (Bary à l'époque) se fréquentaient et il a été de notoriété publique à Neuilly qu'ils envisageaient de se marier. Or, Monsieur Louis-Charles Bary, qui n'avait pas une bonne opinion de Manuel Aeschlimann, a marqué son opposition à ce projet.
Cela avait beaucoup irrité Manuel Aeschlimann à l'époque car il était évident que ce mariage avec Fabienne Bary aurait donné un coup de pouce à sa carrière politique au sein du RPR. Le refus de Monsieur Bary fut ferme et définitif, et sa fille s'y soumit, quoique de mauvais gré. Il est donc possible que Manuel Aeschlimann ait pu concevoir des sentiments de rancune personnelle à l'égard de Monsieur Louis-Charles Bary.
Ce refus de Monsieur Louis-Charles Bary a pu motiver, à mon sens, une vengeance de la part de Manuel Aeschlimann qui ne doit pas être mécontent, bien que la chose ne lui soit pas imputable directement, que le nom de famille Bary soit maintenant cité dans des affaires judiciaires du plus mauvais effet dans notre ville, une ville où les informations de ce genre circulent vite.
Je sais, de source très sûre, que Monsieur Louis-Charles Bary a été très affecté (et quel parent ne le serait pas?) par la condamnation en mars dernier de sa fille Fabienne. La condamnation, assez infamante, qui frappe son fils Antoine doit aussi beaucoup le chagriner.
C'est pourquoi je pense qu'il ne porte pas Manuel Aeschlimann en haute estime, probablement même beaucoup moins que dans le passé. Mais, il est de fait que ses deux enfants ont bien tous deux été condamnés du fait d'actes de Manuel Aeschlimann ou en lien avec lui.
Mon sentiment de respectueuse affection envers Monsieur Louis-Charles Bary est choqué par ces deux condamnations de ses enfants. A mes yeux en tout cas, la faute en revient exclusivement à Manuel Aeschlimann qui a ici, selon moi, trouvé sa vengeance contre la décision de refus de mariage de Monsieur Louis-Charles Bary.
Je tenais à vous transmettre mon point de vue et mon sentiment qui vaut ce qu'il vaut.
J'espère que vous publierez ce message (sans mon nom, c'est ma seule exigence) afin que tous sachent et puissent établir les corrélations entre des faits éloignés dans le temps et l'espace. »
Voilà qui est fait et nous remercions sincèrement cette lectrice de Neuilly de nous avoir éclairés sur des liaisons potentielles entre des faits que nous n'avions pas remarquées ou ne connaissions pas.
Asnières Nouvelles Citoyennes continue ainsi à être la voix libre des citoyens d'Asnières, et même d'ailleurs, si cela concerne Asnières et ses habitants.
Nous profitons de l'occasion pour remercier encore une fois nos nombreux correspondants qui nous adressent informations, documents et analyses.
Nous en tiendrons naturellement le plus grand compte puisque ce blog est exclusivement dédié aux seuls intérêts des citoyens d'Asnières, en toute indépendance.
Marylise Dipusu
1 commentaire:
Bravo Madame pour votre analyse .
Mais en étant adhérent UMP à Asnieres cela m'étonne pas du tout de la part des Aeschlimann .
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