La manipulation des citoyens est l'art premier des politiciens et leur fond essentiel professionnel. Ces images de titres de livres connus en attestent plus que largement.
Pour atteindre cet objectif qui transcende tous les clivages politiques apparents, car les politiciens de toutes couleurs n'ont qu'un camp- celui de leurs propres intérêts- ils emploient, souvent, en usant et abusant des ressources des finances publiques, les compétences d'un métier bien particulier et très ancien- presque aussi vieux que l'existence des politiciens eux-mêmes-: la communication.
Pour simplifier, disons simplement que l'on peut sans effort tracer un signe égal entre communication des politiciens et manipulation des politiciens, tant leurs champs d'actions réciproques sont communs.
Pour comprendre cet art des politiciens de tous ordres et donc se préserver comme êtres libres de ses néfastes influences qui accablent parfois les citoyens- ceux d'Asnières sur Seine y compris- en essayant de les tromper, les abuser et les diviser entre eux au seul profit des politiciens, le meilleur, mais pas unique remède, est de saines lectures et des sources sûres d'information: l'information citoyenne libre et indépendante.
Il existe un moyen assuré de ne pas faire erreur ou confondre: sur Asnières Nouvelles Citoyennes, seuls des citoyennes et citoyens libres s'expriment sur les problèmes de toute la population. Les politiciens et leurs conseillers en communication n'y ont aucune place car ils ne parlent que d'eux ou pour eux-mêmes.
C'est pour cela qu'Asnières Nouvelles Citoyennes est la voix libre et forte des citoyens asnièrois, sans exclusive, mais une voix que les politiciens n'aiment pas car elle dit tout haut la vérité, celle qui, comme un dicton populaire l'assure, est toujours bonne et utile à dire.
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Du 17 octobre 1961 au 23 octobre 2009: le principe de contradiction communication-action
Il apparaît de plus en plus nettement que les élus municipaux d'Asnières en charge de la gestion de la ville essaient de fuir leurs responsabilités réelles dans la défense et l'amélioration de la vie quotidienne des habitants en parlant de tout, sauf de ce qui touche à la vie réelle des citoyens.
Exemple le plus frappant qui risque de devenir source d'une crise décisive pour l'exécutif municipal: le refus méprisant et affligeant de « traiter » avec intelligence, humanité, rapidité et efficacité un problème simple de nuisances sonores pour les riverains du stade Magenta.
Au lieu de tout de suite engager un dialogue constructif afin de dégager des solutions viables pour toutes les parties, la mairie tergiverse, esquive et tente de noyer le poisson dans l'eau des manœuvres dilatoires les plus éculées.
Et pourtant, le 2 juillet 2009, Sébastien Pietrasanta avait reçu des riverains excédés par ce qu'on leur fait vivre au quotidien et il avait posé le principe, oralement, d'étudier les solutions à leurs difficultés clairement identifiées.
Plus de 3 mois après cet entretien(!!!), c'est poussé par les habitants de plus en plus en colère du fait de son inaction que Sébastien Pietrasanta leur accorde un rendez-vous à 18h30 le 23 octobre 2009, dans l'école Simone Veil!!! Et ce avec des parents d'élèves de ladite école!
Comme l'explique un habitant du quartier: « voilà un maire si attentif aux citoyens du quartier et à leur détresse qu'il attend près de 16 semaines (!!!) pour les rencontrer, et encore, en présence de personnes qui ne sont pas partie au dossier. Imagine-t-on EDF, en cas de problème d'irradiation des riverains d'une centrale nucléaire problématique, convoquer des usagers pour discuter ensemble avec des victimes de radiations? Où est la logique dans tout cela? »
Par contre, quand il faut s'exprimer et se faire « mousser »- sans résoudre un seul problème concret et essentiel pour la population- sur des questions historiques, comme le massacre de travailleurs algériens le 17 octobre 1961 lors d'une manifestation pacifique pour leurs droits, là, la mairie est d'une célérité admirable et fait immédiatement savoir partout ses positions sans risque, ni conséquence!
En sens inverse, quand Mme Lafaye pousse à la démission d'un CCQ (Comité Consultatif de Quartier) un habitant du quartier Bac-Bécon-Flachat qui n'était pas dans la ligne des objectifs de la mairie et met à sa place son PROPRE MARI, lequel rédige un rapport qui est la COPIE CONFORME d'un projet ELABORE par le cabinet du maire, soudain, la communication de la mairie se tait et le secret règne.....
Autre exemple intéressant: la mairie veut, dans le cadre d'une politique respectable et légitime de mixité sociale, installer dans le quartier Bac-Magenta-Flachat des logements HLM. Elle n'en dit mot à personne, ne publie pas ses intentions, mais le secret est vite éventé. Là, au lieu d'assumer un choix parfaitement respectable et de le justifier sereinement, le tout dans la transparence et la publicité des débats, elle reste silencieuse, renforçant la méfiance générale sur les objectifs alors présumés opaques de l'opération envisagée.
Sébastien Pietrasanta accumule les erreurs et les comportements politiciens les plus archaïques: il tait les réalités déplaisantes, mais réelles, essaie d'échapper aux dossiers urgents, s'acharne à essayer de rendre monolithique une majorité municipale dont l'UNIQUE LEGITIMITE dans la population est SA DIVERSITE POLITIQUE représentative des sensibilités diverses des citoyens d'Asnières.
Bref, Sébastien Pietrasanta se trompe sur toute la ligne quant à la manière de gérer une ville comme Asnières au 21ème siècle.
La communication verbeuse prend de moins en moins de nos jours sur les citoyens comme le prouve surabondamment la chute des Sarkozy, père et fils, dans l'opinion publique, malgré des médias très soumis à leurs intérêts.
Car on peut poser comme principe que plus un élu fait de la communication pure sans gestion concrète sur le terrain, plus cette communication isole l'élu dans une bulle intellectuelle abstraite, ce qui finit par l'obliger à une communication de plus en plus défensive, donc désespérée qui le perd aux yeux des électeurs.
Les derniers jours de Manuel Aeschlimann comme maire entre le 9 et le 16 mars 2008, ses tracts paniqués et sans ligne directrice, dignes des années 1950, illisibles, désespérés, vides, apeurés, démontrent bien la véracité de ce que nous affirmons!
Bien que jeune et ambitieux- ce qui n'est nullement critiquable si l'ambition est pour l'intérêt public et non pour la satisfaction d'un ego personnel- Sébastien Pietrasanta s'éloigne par ses pratiques d'un autre âge des citoyens et de leurs problèmes concrets, déstabilise sa base électorale scellée sur une alliance pluraliste et pave la voie à un désaveu populaire de plus en plus massif.
Au moins, il ne pourra pas dire que nous ne l'avions pas prévenu......
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La Ville d'Asnières sur Seine encore en Conseil de Prud'hommes le 29 octobre 2009: avec ou sans avocat désigné?
Pendant que des fonctionnaires municipaux bavards font état du gonflement rapide des factures de restaurant du maire et de membres de son cabinet- ce qui commence à inquiéter ici et là- la mairie ne communique pas sur ses affaires sociales, celles qu'elle affronte en Conseil de Prud'hommes de Nanterre.
Et pourtant, nous avons constaté que la Ville d'Asnières est convoquée comme partie défenderesse à une audience de conciliation devant cette juridiction du travail le 29 octobre 2009.
Après plus amples renseignements auprès de juristes proches de ce Conseil de Prud'hommes et au greffe, nous avons appris que l'affaire qui sera donc explicitée en bureau de conciliation risque de coûter à la commune d'Asnières sur Seine quelques dizaines de milliers d'euros!!!
Heureusement, le maire et son cabinet ont fait preuve d'une attention soutenue face à ces risques évidents pour les finances publiques: l'avocat représentant la Ville est encore INCONNU au greffe!!!
Y aura-t-il un avocat dans la salle lors de cette séance de conciliation pour représenter la Ville?
Encore une preuve concrète de la gestion désordonnée, aléatoire, presque amateuriste, de la Ville par Sébastien Pietrasanta et son cabinet, qui, pourtant, semblent bien manger aux frais des citoyens-contribuables!
Marylise Dipusu
Chapitre 205 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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