La réunion entre les élus du grand rassemblement pour Asnières et les habitants du quartier Magenta le 2 novembre 2009 semble avoir été un moment de rapprochement entre citoyens et élus, sur la base des exigences légitimes de ces derniers contre les nuisances sonores générées par un usage trop important d'un stade dont l'acoustique, du fait de sa diminution et de sa position en lien avec l'école Simone Veil, a été fort mal conçue par l'ancien maire, Manuel Aeschlimann.
Le grand enseignement civique et citoyen qui ressort de cet échange est que lorsque cette municipalité de grand rassemblement- voir photo ci-dessus-entend se placer du côté des citoyens, en toute simplicité et clarté, elle rassemble autour d'elle les habitants qui peuvent alors constater que sa diversité est à l'image de celle de la population et qu'elle est aussi une force, surtout pour résoudre les problèmes concrets des citoyens.
Ce qui apparaît aussi de ce rendez-vous élus- citoyens est que l'écoute attentive des demandes des habitants est une bonne chose pour toutes les parties, les élus et les citoyens. C'est là vraiment une stratégie gagnante-gagnante qui devrait dorénavant être celle de tous les élus de la municipalité, à l'opposé des attitudes dommageables et désastreuses de Madame Lafaye dans cette affaire.
Comme le disait l'affiche de campagne électorale, les élus du 16 mars 2008 doivent être UNIS pour Asnières et surtout les citoyens asnièrois dont ils tirent leur unique légitimité.
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6 mois après une pétition de quartier, la mairie se met à l'écoute de citoyens révoltés par des nuisances sonores quasi-permanentes en journée.....
Sébastien Pietrasanta a pris le temps, près de 6 mois, avant de s'intéresser, lui et ses élus, aux problèmes urgents des résidents-riverains du stade Magenta. Mais, au moins, il l'a fait!
Premier résultat concret de cette réaction quelque peu lente: hier, 2 novembre 2009, une délégation de riverains du stade Magenta a rencontré élus et responsables techniques de la Ville.
C'est une excellente chose que cette première réunion où, enfin, les nuisances sonores épuisantes pour les riverains concernés ont pu être abordées en toute franchise, sans animosité, mais en toute clarté.
Nous noterons d'abord le contexte de cette rencontre: la délégation de la mairie était bien emmenée- comme Asnières Nouvelles Citoyennes l'avait suggéré avec bon sens à Sébastien Pietrasanta- par la première adjointe, Madame Josiane Fischer, accompagnée, entre autres, de Madame Marie-Christine Baillet et Monsieur Luc Bérard de Malavas.
Il convient de saluer cette initiative habile et constructive du maire dans la forme comme dans le fond, car, jusqu'ici, son cabinet n'avait pas particulièrement brillé par sa réactivité affinée, son intérêt envers les citoyens et ses capacités à ouvrir le débat nécessaire.
D'autre part, une des revendications essentielles des habitants, la non-présence de Madame Annie Lafaye, élue REJETEE par les riverains UNANIMES pour son mépris ouvert manifesté aux habitants du quartier, a été satisfaite.
Ni l'élue fautive de la genèse de ce dossier complexe et potentiellement conflictuelle, ni son mari, dont on a appris que ce dernier avait quitté (ou avait été démissionné de) la présidence de la Commission « Stationnement » (!!!), n'étaient présents.
Le résultat de cette entrevue qui a duré deux heures, selon nos sources, est apprécié comme un événement positif par les riverains mobilisés avec leur association. Les échanges ont été francs et directs, avec parfois quelques rappels de vérités indispensables sur l'inaction méprisante de Madame Lafaye et sur le fait que les élus sont des citoyens comme les autres, qui doivent être au service des citoyens et n'ont pas à recevoir un traitement particulier.
Madame Josiane Fischer a rappelé, ce qui semblait nécessaire, que le droit de vivre tranquillement chez soi était un droit républicain reconnu par la loi et par la mairie. Il s'en est suivi un échange d'informations techniques, de propositions constructives et d'arguments juridiques fécond entre les parties.
A l'issue de ces échanges officiels dont le contenu essentiel sera rapporté pour information publique à la population par les riverains et leur association, le plus important était la conscience, des deux côtés, que le dialogue élus-citoyens du quartier, brisé et empêché par Madame Lafaye, avait été rétabli et que les nuisances sonores subies par les riverains allaient enfin être « traitées » avec efficience et attention.
Bien sûr, nul ne peut prédire le futur, mais les habitants ont eu la nette sensation que la mairie et ses élus avaient été à l'écoute de leurs légitimes doléances.
Il est à remarquer aussi une autre conséquence positive de ces discussions: l'image, parmi les citoyens, de Sébastien Pietrasanta, écornée par son silence et son inexistence pendant 6 mois, encore plus cabossée par les fautes incroyables des époux Lafaye, a été réhabilitée dans le quartier, autant et en même temps que la confiance en sa première adjointe.
Au final, cette réunion démontre à nos yeux une réalité que nous avons maintes fois rappelée: quand la majorité issue du vote populaire et citoyen du 16 mars 2008 est unie dans sa diversité qui fait sa richesse dans ses contacts avec la population, laquelle correspond aussi à son caractère multicolore politiquement, quand elle sait montrer son écoute attentive aux citoyens et s'attaquer à leurs vrais problèmes avec clarté et détermination, alors elle se renforce et prend de la crédibilité publique. Et tous ses élus trouvent là à y gagner.
C'est là une leçon politique, au sens noble du mot, que Sébastien Pietrasanta, son cabinet monocolore et les élus d'Asnières, devraient bien retenir car elle a une valeur qui n'est pas du tout théorique, mais fondamentale pour l'avenir de l'équipe concernée et de la commune.
Asnières Nouvelles Citoyennes continuera à suivre ce dossier citoyen avec attention et à informer tous les citoyens d'Asnières en toute indépendance et liberté.
Marylise Dipusu
Chapitre 212 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2009.
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