Le premier recense dans l'histoire de France les grands traîtres et leurs actes vils et répréhensibles.
Le second élargit le champ de la trahison et de ses partisans au monde et remonte jusqu'à l'Antiquité, démontrant que le concept est un fait international. De ce point de vue, Asnières a été particulièrement choyée. Il semble que cela ne soit pas terminé et qu'à la trahison réponde en écho une autre trahison et qu'aux traîtres, le sort réserve de se voir entouré de traîtres à leur tour.
La trahison est un horrible défaut social, qui frappe fortement surtout dans les rangs de ceux qui n'ont pas l'intérêt public chevillé au corps, mais l'amour irraisonné de leurs intérêts personnels.
Ces gens-là, ne poursuivant que leurs intérêts privés contre le bien public finissent toujours par trouver sur leur chemin des gens qui leur sont similaires et qui désirent prendre leur place afin de promouvoir aussi leurs intérêts propres. C'est le jeu de chaises musicales de la trahison avec les traîtres tournant autour des sièges réputés confortables et agréables.
Pour ce qui nous concerne à Asnières Nouvelles Citoyennes, notre seul horizon est l'intérêt public, la résolution des problèmes graves qui assaillent les citoyens, la démocratie et la cohérence sereinement fidèle à nos principes publics.
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Pauvre Manuel Aeschlimann: sa descente aux enfers de la vie publique n'en finit pas de générer lâchages officiels et ambitions de moins en moins cachées à son détriment.
Bien sûr, avec l'impopularité de la politique du gouvernement, le rejet général de Nicolas Sarkozy, la montée des divisions internes et des forces externes disloquant l'UMP, les députés sarkozystes ont tous noté que beaucoup d'entre eux sont sur des sièges éjectables, surtout en cas d'élections législatives, anticipées ou non. Le siège parlementaire de Manuel Aeschlimann est de ces sièges considérés comme « perdus » par l'Elysée si rien n'est entrepris.
Mais, le cas du siège du député Manuel Aeschlimann à Asnières sur Seine est carrément aussi particulier que désespéré: les signaux officiels se multiplient qui démontrent que l'Elysée souhaiterait que le siège de ce député soit occupé, avec le soutien du parti du Président de la République, par Rama Yade et/ou Jean Sarkozy!!!
L'Express du 1er avril 2010 évoquait de nouveau une information, donnée en toute discrétion par deux « conseillers » en matière électorale de l'Elysée. Mais, c'est la version papier du journal « Bakchich » n° 19, page 16, sous la plume du très informé journaliste Patrice Lestrohan (ancien du « Canard Enchaîné ») qui revient sur la chose de manière satirique.
Sous le titre ironique « Par Issy la sortie », le billet confirme de facto, à sa manière, que l'Elysée étudie diverses hypothèses électorales pour Rama Yade et Jean Sarkozy: Courbevoie, Levallois, Asnières, voire Issy les Moulineaux.
A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons cherché à décrypter le message élyséen et en retirer la substantifique moelle, le véritable objectif sous cette annonce en apparence fort large.
A Courbevoie, le député-maire Kossowski n'a pas l'intention de quitter son siège parlementaire.
A Issy les Moulineaux, le député-maire Santini, s'il quittait son siège au Palais Bourbon, envisage de présenter lui-même un successeur à celui-ci, et de son parti, le Nouveau Centre.
A Levallois, Patrick Balkany est l'ami proche de Nicolas Sarkozy, et, sauf « affaires judiciaires » surgissant brusquement, nul ne prévoit qu'il abandonne son mandat de député.
Ne reste donc comme hypothèse la plus réaliste étudiée par les hommes de l'Elysée qu'Asnières!!!
C'est donc en toute amitié fraternelle et solidaire que l'Elysée, Rama Yade et Jean Sarkozy attendent avec confiance et une certaine impatience l'inéligibilité définitive de Manuel Aeschlimann, par décision judiciaire interposée via la Cour d'Appel de Versailles.
Ceci étant, si Manuel Aeschlimann veut faire plaisir à son ancien ami Nicolas Sarkozy, il peut tout de suite lui faire un joli cadeau: démissionner de lui-même de son siège de député et provoquer une élection législative anticipée à Asnières.
Un journaliste, fin observateur et connaisseur des réalités asnièroises nous apportait ainsi son sentiment:
« Manuel Aeschlimann est une victime du système sarkozyste. Son naufrage politique est devenu de facto une possibilité de se doter d'un statut d'élus du peuple pour Rama Yade et Jean Sarkozy, la première servant de paravent au second, peu populaire, surtout après sa piteuse et pathétique tentative de s'emparer de la Présidence de l'EPAD. Seul point d'achoppement: autant Rama Yade que Jean Sarkozy accumulent les échecs dans les élections, tandis que l'UMP n'est plus en odeur de sainteté dans l'opinion. Mais, cela vaut aussi pour le sortant Manuel Aeschlimann..... ».
Ce à quoi un citoyen asnièrois bien informé ajoutait:
« le rapprochement observé entre Manuel Aeschlimann et Francis Raminé Pourbagher pourrait s'inscrire dans ce contexte. En effet, il se murmure dans divers milieux politiques que l'ancien Directeur de Cabinet de Manuel Aeschlimann ne se rapproche de son ancien patron que pour mieux le trahir. Au profit de qui donc? Un ancien élu évoque même une stratégie « baiser de Judas » menée contre l'ancien maire ».
Francis Raminé Pourbagher trahissant celui qui l'a licencié sans indemnités après de bons, loyaux et serviles services, voilà qui serait comique, mais somme toute naturel. autant que compréhensible Il est vrai que l'ancien bras droit de Manuel Aeschlimann pour les coups tordus en tous genres ne sert qu'un maître. Oui, mais lequel aujourd'hui?
Marylise Dipusu
Chapitre 283 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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