jeudi 24 juin 2010

Asnières sur Seine: la concertation déconcertée





Ci-dessus, Mme Delphine Méric, Conseillère municipale déléguée au commerce et à l'artisanat dont, depuis hier, les commerçants du quartier Voltaire estiment que son caractère emporté et agressif ne peut contribuer à la solution de problèmes de stationnement et de circulation déjà anciens, mais que les travaux de rénovation du quartier Voltaire ont brusquement aggravés. Madame Méric rejoint donc notre panthéon actuel des élus municipaux décrits par les citoyens comme colériques et agressifs, la palme actuelle étant détenue par Madame Marie-Christine Baillet!


En dessous de son portrait officiel, une image de ce que tend à devenir la circulation dans Asnières, mais en pire. La photo vient de la cité de Marseille, mais à Asnières, on arrive à avoir un trafic automobile, dans certains secteurs, qui frise le blocage total.


Pendant ce temps, la mairie réfléchit, mandate des cabinets d'études, et ce depuis 27 mois.


Asnières Nouvelles Citoyennes suggère une idée simple et gratuite: et si on demandait les solutions à ceux qui vivent et voient donc les problèmes en question au quotidien? Et si on remplaçait les études coûteuses de froids technocrates qui n'habitent pas à Asnières par les simples souhaits exprimés des habitants de la commune?


Les caisses de la Ville y gagneraient, la vie quotidienne aussi et la démocratie encore plus!

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Réunion de concertation après coup du 23 juin 2010 sur le quartier Voltaire: l'accès réservé aux seuls titulaires d'une invitation municipale!



La mairie d'Asnières n'est plus tout le temps la maison commune et la concertation y connaît quelques ratés qui font de gros dégâts pour l'image publique de la municipalité.


Ainsi donc, hier, le service « Commerce et Artisanat » organisait en mairie une réunion dite de « concertation » avec les SEULS COMMERCANTS du quartier Voltaire, sans les habitants et les automobilistes asnièrois qui sont aussi très touchés et concernés par la rénovation en cours de cette partie d'Asnières sur Seine ainsi que par les conséquences des activités commerciales.


Pire encore, seuls les commerçants du quartier qui montraient à l'entrée une invitation écrite du service municipal invitant étaient autorisés à pénétrer dans la salle! Ceux qui n'avaient pas le précieux sésame étaient priés de passer leur chemin. La transparence publique est en marche en mairie d'Asnières avec de telles pratiques, initiées par une décision de Madame Brigitte Louis, amie de longue date du sinistre et sulfureux Francis Raminé Pourbagher !!!


La réunion était donc de facto quasi-privée: elle a été « filtrée » et des citoyens asnièrois ont été empêchés d'y accéder et d'y participer, ne fut-ce que pour écouter et apprendre!!!


Heureusement, malgré ces mesures de discrétion et de sélection, Asnières Nouvelles Citoyennes a eu accès à la réunion et est donc en état de divulguer ce qui s'y est dit.


Selon nos correspondants, le projet de rénovation du quartier Voltaire- commencée le 1er juin 2010- fut présenté- le 23 juin 2010- comme visant à « répondre à l'urgence de sécurité demandée par le Conseil Général des Hauts de Seine » ( Patrick Devedjian appréciera).


Pour satisfaire ce désir allégué du Conseil Général du département, il a ainsi été déclaré par les responsables de la réunion que « la suppression des doubles files est une nécessité pour que la police puisse voir tout ce qui se passe au niveau des activités illicites et puisse faire son travail »!


Aux commerçants- une quinzaine- ayant réussi à accéder à la salle, il fut expliqué: « vos clients auront un beau boulevard »!


Du côté de la mairie, il y avait visiblement mobilisation: en sus de Madame Brigitte Louis, directrice du service commerce et artisanat très silencieuse, on notait la présence de Mesdames Delphine Méric- -Conseillère déléguée au commerce et à l'artisanat- et Martine Caradec (maire-adjointe au stationnement et à la circulation, plus la sécurité publique depuis peu), ainsi que de Messieurs Vincent Bruno (directeur des services techniques) et Assane Fall (cabinet du maire).


De la relation des faits par nos correspondants, il se dégage deux points essentiels:


  • la déléguée au commerce et à l'artisanat, célèbre pour ses accès de colère, ne supportait pas les demandes des commerçants présents et elle a donné d'elle-même une image très négative, image qui rejaillit sur la municipalité toute entière. Ainsi, aux souhaits des invités de trouver des solutions concertées afin de pouvoir permettre à leurs clients et fournisseurs à proximité des boutiques, Madame Méric se refusa à tout dialogue et rétorqua que le parking (réduit et mal situé près du pont de Clichy- NDLR) du Cimetière des Chiens pouvait être utilisé!!! Madame Méric pense certainement faire ainsi recruter des porteurs de fournitures( des nouveaux coolies) par les commerçants afin de transporter à pied, sur des trottoirs déjà encombrés, les produits livrés du parking précité aux commerces.....



  • De l'avis exprimé par les commerçants, la déléguée au commerce fut agressive et ne fit pas preuve de capacité d'écoute. Par contre, les autres responsables présents essayèrent de dialoguer calmement, avec une mention spéciale à Assane Fall qui se fit remarquer favorablement par sa capacité à discuter sans aucune agressivité et avec une intelligence qui fut remarquée par ses interlocuteurs. Aucun des envoyés de la mairie ne remit en cause, même un peu, l'ensemble du projet de rénovation..... ainsi que ses finalités.....!!!



Dans le fond du débat, il fut surtout expliqué aux gens de la mairie présents qu'il serait souhaitable que le projet de rénovation engagée le 1er juin 2010 puisse être accompagné d'une réflexion concrète sur le stationnement, qui, certes fort gênant dans l'état actuel du boulevard Voltaire, est cependant vital à l'activité économique locale.


La mairie argua donc qu'il fallait utiliser mieux le parking du Cimetière des chiens. Il n'est pas acquis que cette réponse soit à la fois intelligente et pratiquement réalisable, sans créer des difficultés contradictoires dans la zone, tant pour les activités économiques que pour la fluidité de la circulation.


Comme personne en mairie n'a anticipé ce problème, pourtant abordé aussi par la population du quartier qui souhaite que justement la vie des commerces du quartier ne nuise ni à la circulation piétonne, ni au trafic automobile, la réponse de la mairie hier ne résout rien, mais risque bien de provoquer des animosités entre commerçants, riverains, clients et fournisseurs.


Assane Fall a évoqué aussi l'action du FISAC (un fonds municipale en faveur du commerce et de l'artisanat) en incitant les commerçants présents à constituer des dossiers pour des rénovations, améliorations, transformations de leurs commerces.


Ses interlocuteurs ont cependant nettement senti dans ce discours en apparence très sympathique le souhait, derrière les mots, de changer de cette manière à la fois le type de commerces du quartier et d'attirer une clientèle plus aisée qu'actuellement


Ce que les propos d'Assane Fall induisaient ont stupéfié les commerçants présents qui ont alors évoqué la crise économique mondial qu'ils subissent, comme leurs clients, de plein fouet: ils ont indiqué que les effets conjugués de la crise mondiale et des travaux de rénovation amenaient à une baisse de 60% de leur chiffre d'affaires!


Assane Fall a aussi indiqué qu'une réunion similaire aurait lieu en octobre 2010 pour faire le point sur les sujets abordés.....!!! Exit donc les problèmes réels soulevés et laissés sans solution.


Les sentiments des commerçants à la sortie, lorsqu'ils ont ensuite discuté entre eux, étaient très clairs: ils estiment que la mairie ne les avait pas du tout entendus, ni respectés. Ils parlaient même d'arrogance, notamment de la part de Madame Méric.


Ils estiment que l'objectif central final du projet de rénovation urbaine, comme sur Paris, est de chasser les habitants pauvres afin de les remplacer par des résidents plus aisés, ce qui implique en parallèle de détruire le commerce actuel qui est la particularité depuis des décennies du boulevard Voltaire et de la place du même nom.


En résumé, la colère n'est pas éteinte, loin de là, chez les commerçants du quartier, mais à cela, se rajoute l'inquiétude des résidents du secteur quant aux montants futurs des loyers des logements, notamment la crainte de hausses brutales mettant à la porte du quartier la population actuelle.


Par ailleurs, comme le notait une correspondante urbaniste, la situation ancienne, aggravée par les travaux, va engendrer des tensions fortes sur le stationnement et la circulation dans le quartier: Mesdames Caradec et Méric se préparent, par leur absence de réflexion prospective, des retours de mécontentement très inquiétants.





Marylise Dipusu



Chapitre 312 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



16 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour ,

Depuis la création de votre site, j'apprécie votre style et votre indépendance d'esprit. Je tiens à préciser que je ne suis pas particulièrement proche politiquement de l'actuelle majorité municipale ni d'ailleurs de la précédente.

Cela étant, en tant que simple habitant du quartier Voltaire depuis 10 ans, je suis comme la plupart des riverains TRES excédé de la situation actuelle TRES pénible pour tous, engendrée par le stationnement sauvage en double voire en triple file entre la place Voltaire et les quais de Seine, surtout le week-end.

Depuis 10 ans, il n'y a pas un seul samedi ou un seul dimanche où il m'a été possible de circuler en voiture pour quitter mon domicile ou pour le rejoindre autrement qu'en effectuant un large détour par la rue Diderot puis la rue du RP Gilbert et les quais dans le sens du départ (j’habite rue de Prony), par la place des Victoires en venant des quais, puis par la rue Brossolette d'autre part (sens du retour).

(suite sur autre message)

Anonyme a dit…

... / ...

(suite du message émis par Anonyme il y a 3 mn)

Mais le pire, c'est que cette difficulté de circulation, n'est pas rencontrée que par les automobilistes ; c'est en effet aussi le cas pour celles et ceux qui circulent le WE à pied ou à vélo, car même dans ces cas là on est obligés parfois de slalomer entre les voitures garées en double ou triple file du haut du Boulevard Voltaire , au risque d’un accident avec une voiture en train de péniblement se frayer un chemin dans l’enchevêtrement des véhicules très mal garés, dont les occupants sont en train de charger les achats qu’ils viennent d’effectuer !

Quant aux forces de police, c'est peine perdue d'escompter qu'elles se déplacent et verbalisent quand on les appelle à la rescousse : jamais disponibles, la permanence de la police municipale renvoyant vers celle de la nationale, et réciproquement !

Ce stationnement sauvage - dont je pense que vous n'êtes pas vous-mêmes victimes, car n'habitant probablement pas ce quartier ??? - est bien entendu directement relié aux commerces de ce secteur.
Reconnaissez au moins le mérite à l'actuelle municipalité de chercher à résoudre cet épineux problème de circulation, qui je vous l'assure sincèrement, est épuisant pour tous les habitants du quartier, et les rend particulièrement excédés envers les commerçants situés entre la place Voltaire et les quais, au risque de provoquer à terme des tensions sociales très graves !


La précédente municipalité, par la voix de Madame Chavinier ‘alors maire adjointe chargée de ce quartier), alertée en 2003 ou 2004 par au moins 3 présidents de conseils syndicaux d'immeubles du quartier et de taille assez conséquente, n'avait trouvé rien de mieux que de leur prétendre que la municipalité espérait fortement que la RATP décide de changer la taille des couloirs du bus 54 en les élargissant ... mais rien, aucune initiative de la municipalité d'alors, même pour appuyer cette pseudo initiative de la RATP, n'était à attendre des riverains !

... / ...

Anonyme a dit…

(suite et fin du message de "Anonyme" :

... / ...

Alors, certes vous indiquez que les commerçants présents à la réunion de concertation organisée par l’actuelle municipalité regrettent l’absence de possibilité de dialogue avec les élus municipaux présents à cette réunion.
Je n’y étais pas, je ne suis pas commerçant dans le quartier. Mais admettons que cela soit vrai …

Je ne pleurerai pourtant pas sur la situation faite aux commerçants en question, dans la mesure où je sais que les mêmes présidents de conseils syndicaux étaient allés les voir à la même époque que celle de leur réunion avec Madame Chavinier, afin de tenter de trouver des solutions amiables avec leurs clients obstruant les voies de circulation les week-ends, et qu’ils s’étaient fait malproprement envoyer « promener ». Pas moyen de discuter ni de négocier quoi que ce soit !

Quant aux logements dont vous parlez dans votre article, les avez-vous vus depuis le boulevard ? Savez-vous que la plupart sont insalubres et que quelques uns d’entre eux sont loués par des « braves » propriétaires marchands de sommeil ? Que proposez-vous pour changer cette situation ?

Etes-vous certains que l’actuelle municipalité cherche en éradiquant de tels logements ou en poussant les commerces actuels à fermer, à réaliser une opération immobilière juteuse ? Vous avez des preuves ? On n’est pas à Levallois chez le couple Balkany, ici …

Je n’ai aucune animosité vis-à-vis des commerçants de ce quartier, je me fournis même chez certains d’entre eux depuis plusieurs années, et il est vrai que tant qu’on n’est que le client et pas le riverain qui leur demande de faire passer un certain nombre de messages de civisme à leurs autres clients, eux motorisés, tout va bien !
Autrement, on nous fait vite comprendre qu’on est « hors sujet » et qu’on n’a qu’à « la boucler » !
Alors, ce que vous appelez à la fin de votre article, les « retours de mécontentement importants », je peux vous dire qu’ils existaient déjà du temps de l’ancienne municipalité, mais pas de la part des commerçant du haut du Boulevard Voltaire, mais bien plutôt des habitants du quartier, dont je vous peux vous assurer que nombre d’entre eux ne roulent pas sur l’or !

Et à mon avis, il ne vaudrait mieux pas pour certains des commerçants, déjà mal perçus par les habitants sur fait du laisser aller total vis-à-vis de la gêne qu’occasionnent leurs clients motorisés garés n’importe où, qu’ils défilent contre le projet actuel ou demandent simplement aux habitants de leur soutenir ! Là, c’est pour le coup qu’à mon avis, le mécontentement pourrait prendre une forme assez violente, mais de la part des riverains vis-à-vis des commerçants !

Cordialement

Biang a dit…

Bonjour,
J'ai decouvert votre site en faisant une recherche pour comprendre le projet des travaux actuels bld voltaire.
Etant riverain, de nombreux points m'insurgent car le projet s'avere devenir plus contraignant que fluidifiant.
Aux antipodes de l'objectif initial.

1- Reduire les voies pour fluidifier le traffic
=> pourquoi pas mais c'est dans l'hypothese que la culture locale de se garer en double file evolue egalement. Au final, nous aurons toujours (comme aujourd'hui pendant les travaux) des automobilistes en double file sauf qu'ils genent maintenant et vraiment la circulation ce qui nous apporte le concert de klaxons et d'insultes que nous n'avions pas auparavent !

2- faciliter le velo
=> super !!! sauf que personne ne fait de velo dans ce quartier... et personne n'a non plus envie de le visiter... neanmoins la bande cyclable est super large au detriment de la partie pietonne ! c'est une absurdité : VENEZ VOIR LA LARGEUR DEVANT LE 61 et 63 bld Voltaire... on ne passe pas à 2 pietons cote à cote !!! Ridicule !

3- amenagement du parcours du bus 140
=> avant ce parcours de bus diurne ET NOCTURNE derangeait les habitants rue Trarieux... Maintenant ce sont encore les habitants du boulevard qui vont devoir subir le bruit du traffic d'un boulevard + les klaxons + les moteurs au feu rouge + les bus qui s'arretent, redemarrent + les flots d'usagers bruyants et souvent sales jettant leurs detritus au sol.
+ A cela s'ajoute la pose arbitraire et SANS CONSULTATION d'arrets de bus dans des espaces absurdes. Pile devant un petit pavillon au 62 boulevard voltaire alors qu'il suffisait de decaler l'arret 10 metres plus loin devant les jardins cachés par des tuyas d'une grosse copropriete en recul de 25 metres par rapport au bld... et les 2 arrets de bus (amont/aval) sont en face à face sur une portion du boulevard interrompu par un double feux rouge dont l'ecart entre le premier et le second est de 20 metres... sachez qu'un bus mesure entre 10 et 13.50 metres faites le calcul de l'absurdité !?! + j'entends deja les klaxons des automobilistes pressés qui ne veulent pas rater le feu vert fenetre ouverte et musique à fond !

4- trottoirs reamenagés
=> mais comment ? les arbres ont été supprimés et ne seront pas remplacés sur le nouveau plan ! de nombreuses places de parking disparaissent ! Bateaux d'acces et trottoir ont été completement absorbés par cet amenagement. Un pavillon situé 65/67 bld voltaire se voit supprimé son acces bateau à son garage pour la simple et bonne raison que les ouvriers ont posé le feu rouge au milieu de celui-ci ! cherchez l'erreur... pas facile pour rentrer avec sa voiture... La voie pietonne a été significatvement reduite au benefice d'une piste cyclable pour le moins desuette comme abordé plus haut.

Je n'etais pas pro Aeschliman bien que de convicition liberale.
Une chose est certaine, la nouvelle mairie socialiste a su depenser bcp et de facon irreflechie et certainement pas pour le bien etre des riverains, commercants, automobilistes du bld voltaire.
Evidement, nous n'avons jamais été informé de ces travaux, nous les decouvrons aujourd'hui seulement comme toutes les personnes avec lesquelles j'en ai discuté (commercants et habitants).
Je trouve les raisons, resultats et les methodes tres tendancieuses sans parler du gouffre financier que cela represente, alors autant prendre de bonnes decisions.

J'ai donc hate qu'un mouvement contestataire emerge pour m'y joindre.

Merci pour cette liberté d'expression que vous nous accorder au travers de votre blog.
Je consulterai pour repondre et ajouter d'autres temoignages.

Cdlt,

Biang a dit…

Merci d'avoir edité mon commentaire.
Je m'apercois d'ailleurs à la relecture de celui-ci qu'il est truffé de fautes, certainement l'empressement de poster sur un sujet au coeur de son actualité...

Je tenais à preciser 2 details majeurs :
=> 50% DES ARBRES ONT DISPARU à l'occasion de ce reamenagement et ne seront pas remplacés d'apres le projet !
Encore une absurdité dans une ville qui souffre du manque d'espaces verts !
=> si les automobilistes se garent en double file, peut etre est-ce du au manque de places de parking... Or le projet en cours fait disparaitre entre 15 et 20 places payantes (d'apres comptage) entre le troncon place voltaire et la rue Dussau.
Encore une absurdité dans une ville qui souffre AUSSI d'un deficit en stationnement invitant à se garer en double file !

Anonyme a dit…

Bonjour ,

Je suis "l'anonyme" des 3 premiers messages successifs en réaction à l'article.
En réponse à Niang concernant sa supposition de la relation qu'il y aurait entre pénurie de places de parking dans le quartier Voltaire et présence de voitures ventouses en haut du Bd Voltaire, de mon côté je pense après longtemps avoir observé le comportement des propriétaires des véhicules en question, surtout le week-end donc, que quand bien même il y aurait eu plus de places de parking dans cette partie du boulevard, eh bien cela n'aurait pas résolu le problème des stationnements sauvages en double file.
J'ai en effet plusieurs fois remarqué que des places de parking autorisées se libéraient sans pour autant que les conducteurs des véhicules en double file à ce moment là, ne se précipitent sur la place laissée libre.

Cette attitude de "je m'en foutisme" qui se retrouve bien sûr ailleurs et pas seulement à Asnières, s'explique surtout une question de manque d'éducation civique de nombreux propriétaires de véhicules, et donc du respect d'autrui.

Je me demande même si, en cas de construction d'un parking souterrain dans le secteur Voltaire avec accès uniquement autorisé aux clients des commerçants (ce qui légalement aurait certes été impossible) , si les conducteurs en question auraient profité de l'opportunité !
En effet, "les pauvres" auraient alors dû garer leurs véhicules à plus de 10 mètres des commerces où ils se livraient, et ça ç'aurait vraiment été un supplice ! Vous vous rendez compte, ils auraient été obligés de marcher sur plus de 10 mètres avec leurs emplettes !

Cela étant, je suis d'accord pour considérer qu'une tentative de concertation préalable entre les élus, les habitants, et les commerçants, à l'initiative de la mairie, aurait été très utile avant que ne soit décidée et mise en oeuvre par celle-ci de la solution technique actuellement zen phase de construction.

Marianne a dit…

Bonjour,

@ Anonyme

J'irais plus loin que vous dans l'analyse de la situation actuelle: le problème n'est pas que la concertation autour de ce projet de réaménagement du bd Voltaire aurait dû être TENTÉE (pour reprendre vos termes) mais qu'elle devait être MENÉE comme elle l'est sur les projets concernant d'autres quartiers.
L'une des conséquences de ce mépris est une défiance toujours plus grande de la part des citoyens envers les élus.
L'abstention record aux élections régionales de mars 2010 (53%, soit plus que la moyenne nationale) semble révélatrice de l'éloignement de la population asniéroise des affaires publiques.
Pourquoi les réunions publiques sont-elles désertées par les citoyens et remplies seulement d'une clique d'élus et ex-élus s'appropriant l'espace et le temps d'une réunion comme d'une tribune ... politique.
La réunion du 9 juin consacrée aux déplacements dans la ville n'a pas comptée 10 citoyens de la société civile.

Ce qui amène une 2nde considération: le déni de parole aux riverains - habitant le bd Voltaire- qu'ils soient résidents, commerçants non résidents ou commerçants-résidents.
Il s'avère qu'à l'instar de beaucoup de riverains du bd Voltaire, en faisant le choix de vivre dans ce quartier populaire vivant doté d'une identité culturelle forte, j'ai accepté quelques nuisances en échange de relations de voisinage fortes, chaleureuses et généreuses.

Est-ce une méconnaissance de cette donne, située en amont de la réflexion sur le projet d'aménagement, ou bien est-ce une surprise feinte actuellement du côté des élus actuels, confrontés à l'émergence d'une opposition unie contre ce projet, qui font que la solidarité des habitants et des commerçants est aujourd'hui une RÉALITÉ?

@ Biang

Je partage l'ensemble de vos conclusions sur le réaménagement tel qu'il avance techniquement: des résultats inverses aux objectifs avancés.
Au mieux les flux de circulation seront ralentis, au pire l'étranglement de la circulation automobile, cycliste et piétonne générera une augmentation de l'accidentalité.


Depuis quand la création d'un entonnoir routier favorise-t-elle la réduction des incivilités?
Les commerçants eux-mêmes - tout au moins ceux qui se sont rendus à la réunion du 23 juin, ouverts à la discussion et à la négociation, et somme toute un peu éloignés du style un peu sauvageon décrié par Anonyme - avec à leur tête une association déjà existante, alignent leurs revendications sur celles des habitants: partager l'espace avec harmonie.

Je suis moi-même depuis 8 ans présidente du conseil syndical de ma copropriété et jusque-là c'est la voie du dialogue que j'ai réussi à obtenir des avancées pour l'intérêt général de la copro sans démagogie aucune et avec le défaut de l'autorité féminine...

Très cordialement.

Marianne

Marianne a dit…

Bonjour,

@ Anonyme

J'irais plus loin que vous dans l'analyse de la situation actuelle: le problème n'est pas que la concertation autour de ce projet de réaménagement du bd Voltaire aurait dû être TENTÉE (pour reprendre vos termes) mais qu'elle devait être MENÉE comme elle l'est sur les projets concernant d'autres quartiers.
L'une des conséquences de ce mépris est une défiance toujours plus grande de la part des citoyens envers les élus.
L'abstention record aux élections régionales de mars 2010 (53%, soit plus que la moyenne nationale) semble révélatrice de l'éloignement de la population asniéroise des affaires publiques.
Pourquoi les réunions publiques sont-elles désertées par les citoyens et remplies seulement d'une clique d'élus et ex-élus s'appropriant l'espace et le temps d'une réunion comme d'une tribune ... politique.
La réunion du 9 juin consacrée aux déplacements dans la ville n'a pas comptée 10 citoyens de la société civile.

Ce qui amène une 2nde considération: le déni de parole aux riverains - habitant le bd Voltaire- qu'ils soient résidents, commerçants non résidents ou commerçants-résidents.
Il s'avère qu'à l'instar de beaucoup de riverains du bd Voltaire, en faisant le choix de vivre dans ce quartier populaire vivant doté d'une identité culturelle forte, j'ai accepté quelques nuisances en échange de relations de voisinage fortes, chaleureuses et généreuses.

Est-ce une méconnaissance de cette donne, située en amont de la réflexion sur le projet d'aménagement, ou bien est-ce une surprise feinte actuellement du côté des élus actuels, confrontés à l'émergence d'une opposition unie contre ce projet, qui font que la solidarité des habitants et des commerçants est aujourd'hui une RÉALITÉ?

@ Biang

Je partage l'ensemble de vos conclusions sur le réaménagement tel qu'il avance techniquement: des résultats inverses aux objectifs avancés.
Au mieux les flux de circulation seront ralentis, au pire l'étranglement de la circulation automobile, cycliste et piétonne générera une augmentation de l'accidentalité.


Depuis quand la création d'un entonnoir routier favorise-t-elle la réduction des incivilités?
Les commerçants eux-mêmes - tout au moins ceux qui se sont rendus à la réunion du 23 juin, ouverts à la discussion et à la négociation, et somme toute un peu éloignés du style un peu sauvageon décrié par Anonyme - avec à leur tête une association déjà existante, alignent leurs revendications sur celles des habitants: partager l'espace avec harmonie.

Je suis moi-même depuis 8 ans présidente du conseil syndical de ma copropriété et jusque-là c'est la voie du dialogue que j'ai réussi à obtenir des avancées pour l'intérêt général de la copro sans démagogie aucune et avec le défaut de l'autorité féminine...

Très cordialement.

Marianne

marianne a dit…

@ Biang

Je partage l'ensemble de vos conclusions sur le réaménagement tel qu'il avance techniquement: des résultats inverses aux objectifs avancés.
Au mieux les flux de circulation seront ralentis, au pire l'étranglement de la circulation automobile, cycliste et piétonne générera une augmentation de l'accidentalité.


Depuis quand la création d'un entonnoir routier favorise-t-elle la réduction des incivilités?
Les commerçants eux-mêmes - tout au moins ceux qui se sont rendus à la réunion du 23 juin, ouverts à la discussion et à la négociation, et somme toute un peu éloignés du style un peu sauvageon décrié par Anonyme - avec à leur tête une association déjà existante, alignent leurs revendications sur celles des habitants: partager l'espace avec harmonie.

Je suis moi-même depuis 8 ans présidente du conseil syndical de ma copropriété et jusque-là c'est la voie du dialogue que j'ai réussi à obtenir des avancées pour l'intérêt général de la copro sans démagogie aucune et avec le défaut de l'autorité féminine...

Très cordialement.

Marianne

Marianne a dit…

Bonjour,

@ Anonyme

J'irais plus loin que vous dans l'analyse de la situation actuelle: le problème n'est pas que la concertation autour de ce projet de réaménagement du bd Voltaire aurait dû être TENTÉE (pour reprendre vos termes) mais qu'elle devait être MENÉE comme elle l'est sur les projets concernant d'autres quartiers.
L'une des conséquences de ce mépris est une défiance toujours plus grande de la part des citoyens envers les élus.
L'abstention record aux élections régionales de mars 2010 (53%, soit plus que la moyenne nationale) semble révélatrice de l'éloignement de la population asniéroise des affaires publiques.
Pourquoi les réunions publiques sont-elles désertées par les citoyens et remplies seulement d'une clique d'élus et ex-élus s'appropriant l'espace et le temps d'une réunion comme d'une tribune ... politique.
La réunion du 9 juin consacrée aux déplacements dans la ville n'a pas comptée 10 citoyens de la société civile.

Ce qui amène une 2nde considération: le déni de parole aux riverains - habitant le bd Voltaire- qu'ils soient résidents, commerçants non résidents ou commerçants-résidents.
Il s'avère qu'à l'instar de beaucoup de riverains du bd Voltaire, en faisant le choix de vivre dans ce quartier populaire vivant doté d'une identité culturelle forte, j'ai accepté quelques nuisances en échange de relations de voisinage fortes, chaleureuses et généreuses.

Marianne a dit…

@ Anonyme

Vous évoquez le boulevard Voltaire dans sa partie sud, allant de la Place Voltaire aux quais.
J'en connais les désagréments en tant que passagère du bus de la ligne 54.
C'est là que le problème de circulation est le plus intense, j'en conviens, en même temps que la typologie des commerces y est la moins diversifiée.
C'est le quartier des bazars et les gérants et propriétaires eux-mêmes n'habitent pas Asnières. Leur seul lien au quartier est le business et ils ne donnent pas l'air de s'inquiéter des conséquences des travaux.

La situation est un peu différente entre la Place Voltaire et la rue Dussau où, à part le cas des agences de transport ou des salons de coiffure, il y a davantage de commerces de proximité mais dont une partie de la clientèle n'est pas locale ou vient d'un autre quartier d'Asnières.

C'est le résultat d'une observation que la Mairie a déjà divulgué: le ratio voiture/ habitant dépasse la moyenne nationale.
A prendre en considération dans toute réflexion sur le développement de la ville.

Biang a dit…

Cher "Anonyme...",

Vous focalisez sur l'unique problematique du stationnement quand force est de constater que l'amenagement en cours ne resoud non seulement rien sur ce sujet (voir l'empire...) mais surtout qu'il nuit au confort du quartier (voir mes messages precedents listant les incoherences et pertes de beneficie fonctionnel / esthetique / nuisance sonore...).

Aussi, à la lecture de votre raisonnement, une Police active et moins timide (pourtant ils ne le sont pas quand il s'agit de mettre la sirene 2 tons à fond sur toute la longueur du boulevard...) verbalisant regulierement serait venu à bout de ce comportement nuisible de certains automobilistes.
Ceci nous aurait couté moins cher (amis contribuables), n'aurait pas nuit à un certain confort de circulation pietonne/poussettes (pour justifier 2/3 velos), ni fait perdre 30 % du peu de places de stationnement disponibles incitant par simple evidence au stationnement en double file...
Faites les ratios : une patrouille de 2 ou 3 ASVP en rotation "reguliere" sur le boulevard versus quelques centaines de milliers d'euros de travaux pour cette absurdité !

Le sujet ne se limite pas qu'à cela et je vous RE-invite à lire la liste exhaustive des consequences negatives de ce projet dans mes posts precedents.

Cdlt,

Biang a dit…

Bonjour,

Je tiens à rajouter un element MAJEUR :
le plan des travaux d'amenagement (format PDF) communiqué par la Mairie sur le site officiel de la ville (section urbanisme) ne correspond pas du tout à la realité des travaux en cours !!!
Piquets, poteaux, barrieres, bateaux d'acces, largeur de trottoirs, etc. installés à ce jour ne respectent pas ce qui etait prevu !?
Le plan diffusé est pourtant un cahier des charges tres precis, tenant lieu de contrat d'engagement sur la realisation...

Doit on en deduire que les informations communiquées par la Mairie sont imprecises et obsoletes OU que le suivi des travaux en cours est negligé par le service de l'urbanisme de notre ville ?

J'invite chaque lecteur (et les elus) à imprimer ce PDF et à venir comparer et constater sur place.

Marylise : pouvez vous editer mon post d'hier en reponse à "Anonyme...", je ne le vois pas apparaitre...
Merci

Biang a dit…

Bonjour Marianne,

Et bienvenu dans cette discussion !
Etant moi-meme au CS de ma copropriete, je vous propose d'unir nos voix (tous mes copros partagent le fond et contenu de mes posts) et d'en discuter puisque nous sommes voisins.

@ Marylise
Bonjour,
1--- Des photos ont été mises en ligne mais ne me paraissent pas suffisement representatives des faits et incoherences...
Pouvez vous m'expliquer comment vous en faire parvenir d'autres plus explicites pour qu'elles soient ajoutées à la discussion ?
2--- Il faudrait egalement supprimer les doublons de messages de Marianne car cela ne facilite pas la lecture des reponses et decourage au defilement de la page, merci

Anonyme a dit…

@ Biang ,

Je réponds à votre message émis le 7 Juillet à 07h07 .

En tant qu'ancien président de conseil syndical dans mon immeuble (j'ai passé la main depuis quelque temps), j'avais été amené au début des années 2000 à contacter les services de la police nationale et municipale suite à de multiples "visites inopportunes" dans le parking souterrain de mon immeuble et aussi à quelques cambriolages réussis dans les appartements.
Désagréments qui se sont calmés quand de nombreux résidents se sont aperçus qu'il leur suffisait de se discipliner eux-mêmes, par exemple en attendant que la porte de parking se ferme en sortant ou en entrant (du / dans) ledit parking, ou en ne laissant pas laisser entrer un inconnu derrière soi dans le hall d'entrée ...
… ceci plutôt que d'attendre TOUT de la multiplication de patrouilles de police, certes pas à la disposition de personnes négligentes pour leur propre sécurité et celle d'autrui.
J'avais donc au début, un a priori favorable vis à vis des forces de police de la ville, les défendant même face à des résidents attendant tout d'elles !
Mais ça a vite changé car je suis aussi intervenu des dizaines de fois en 5 ans auprès de deux commandants de police au sujet des incivilités en haut du Boulevard Voltaire, en leur demandant pourquoi il n'y avait pas plus d'opérations de "descentes de police" le samedi et le dimanche , avec rotations de fourrière.
A chaque fois ou presque, la réponse qui m'a été apportée , c'est : "on n'arrêterait pas, on devrait recommencer tous les samedis et les dimanches alors qu'on n'a pas que cela à faire", chose à quoi je répondais invariablement : "si vous n'agissez pas, il va finir par y avoir des troubles sociaux graves, d'autant que le citoyen respectueux des lois et qui se prend une prune pour stationnement payant ... non payé, mais pas gênant, qui paie lesdites prunes, mais qui se trouve régulièrement confronté aux graves difficultés de circulation en haut du Boulevard Voltaire, lui il en a plus qu'assez !
Car il constate que c'est le règne de l'impunité absolue puisque quand ... des patrouilles de police viennent dans le secteur, elles ne s'arrêtent JAMAIS pour verbaliser les conducteurs en double file pourtant bien accessibles puisque derrière leurs volants !"
Ayant écrit tant à l'ancien maire qu'au nouveau pour me plaindre au nom de la copropriété de l'inertie de la police municipale, j'ai évidemment reçu de chacun d'eux la même réponse stéréotypée ... me suggérant pour toute réponse de composer le numéro du poste de police en question en cas de problème (!!!).
Pour ça au moins, dans le discours écrit il n'y a aucun changement entre l'ancienne et la nouvelle municipalité !
Quant aux commerçants du quartier, et là c'est plutôt un commentaire suite à une remarque de Marianne : je n'ai jamais prétendu qu'ils étaient tous des sauvageons !
Je constate simplement au fil des ans qu'il y en a qui se moquent totalement du monde qui les entoure car pour eux, d'ailleurs comme le dit Marianne c'est seulement leur business qui leur importe, et le monde peut bien s'arrêter autour d'eux pour autant que leurs clients soient toujours au rendez-vous !

(suite plus loin .. message à venir)

Anonyme a dit…

... suite et fin ...

Ce sont pour l'essentiel les propriétaires des bazars, et certainement pas ceux de agences de voyage (plus bas dans le boulevard) ou des taxiphones, ou les bouchers et boulangers (plus haut dans le boulevard et aussi dans la rue Brossolette), dont je suis client et qui de par leurs métiers qui les amènent à être souvent livrés comme ils le peuvent, souffrent eux aussi du comportement de quelques uns !
Ce sont certainement ceux là dont parle Marianne, qui se sont organisés en association de défense de leurs intérêts et qui ont tenté de négocier, certes un peu tard, avec la mairie.
Les autres par contre, complètement étrangers à toute notion d'instruction civique, ne souffriront pas car au pire ils iront s'installer ailleurs, là où de toute façon leur clientèle très fidèle et motorisées les suivra.
A mon avis, ces "je m'en foutistes" sont une forte minorité (comme dans toute société d'ailleurs) mais une minorité tout de même ... mais qui complique la vie des autres commerçants qui avec les habitants, en sont les victimes directes.

Bien cordialement

"Anonyme"