Asnières sur Seine: le dur combat pour la vérité et la transparence

 

Comme nous en avons l'habitude, notre iconographie du jour sera en lien avec les sujets abordés.

Tout d'abord, sur la première photographie, à droite, le maire-adjoint aux sports et candidat PS probable aux élections cantonales, Luc Bérard de Malavas, qui, comme nous le démontrons, faits à l'appui, paraît mal engager sa campagne électorale, en cachant au public un Rapport important du Bureau VERITAS sur les nuisances sonores générées par l'usage excessif du stade Magenta, lequel public est surtout formé....de potentiels électeurs du canton nord d'Asnières.....Sur la photo, pour parler de lui devant un microphone, l'élu semblait plus pressé et souriant qu'il n'est rapide et compétent pour diffuser un Rapport PUBLIC payé avec les impôts des habitants de la commune, donc devenu document administratif d'accès libre.

Ensuite, nous publions la page de garde d'un autre Rapport de ce Bureau, longtemps gardé aussi sous le coude par des élus peu soucieux de la santé des citoyens, un rapport qui tendait à indiquer, entre autres points, les risques potentiels de cancers plus nombreux que la moyenne nationale dans le région du port pétrolier de Fos sur Mer, du fait des émanations des fumées non filtrées des raffineries du secteur. Les faits actuels donnent malheureusement raison aux prévisions pessimistes de ce rapport.

Enfin, le logo de la société VERITAS qui a reçu une demande officielle de citoyens asnièrois et d'un avocat illustre afin de communiquer le Rapport dont l'élu et candidat potentiel du PS Luc Bérard de Malavas ne sait où il se serait caché en mairie. Pourtant, il n'a pas appelé à la rescousse pour le retrouver ni l'inspecteur Hercule Poirot, ni le détective Sherlock Holmes, ni même la panthère rose.

C'est dire que notre élu qui se veut candidat devrait pouvoir vite remettre la main dessus: gageons que nos informations vont l'aider en ce sens.

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Stationnement payant: la mairie ébranlée joue l'apaisement

Nos sources variées en mairie nous rapportent que, suite à la réunion publique du 20 octobre dernier tenue à l'école Flachat, la réaction des habitants a « ébranlé »les élus qui se gargarisaient de leur projet concocté en secret, au sein d'un organisme qui n'a rien à voir avec la démocratie, et encore moins de liens avec les habitants concernés au premier chef.

Le maire lui-même indique à ses proches que ce projet n'est plus pour l'instant une priorité à ses yeux. Voilà qui s'appelle une excellente position, surtout si elle devient définitive et ouvre la voie à un débat de fond global sur le manque criant de places de stationnement à Asnières.

Un témoin assidu de la vie municipale et membre de notre comité de rédaction persifle que la chose semblait mal engagée dès lors que, dit-il, « Monsieur Philippe Lafaye, époux de l'élue municipale Madame Annie Lafaye, lequel mari est Président du CCQ concerné ( l'esprit de famille, c'est sacré au CCQ des Lafaye- NDLR), n'avait pas même souhaité présenter et soutenir le projet de son auguste présence. C'est dire si le projet prenait l'eau déjà avant la réunion..... ».

En résumé, la mairie a bien essayé de vendre un projet aussi stupide que contraire à l'intérêt public: devant la réaction claire et sans appel des habitants des quartiers concernés, ébranlé ou pas, le maire a préféré le calme social à une initiative qui n'aurait pu que lui nuire.

Cette fois, Sébastien Pietrasanta a pris une décision qui correspond, pour le moment, aux souhaits ultra-majoritaires de la population. 

Peut-être correspond-elle aussi, ce faisant, aux légitimes intérêts du candidat du PS dans le canton nord d'Asnières pour mars 2011. Gouverner, c'est aider aux bons choix électoraux sans saborder les chances du poulain du PS lors de ce scrutin...... 

Pour notre part, nous félicitons Sébastien Pietrasanta. Cette décision sensée le vaut bien. Maintenant, il peut poursuivre dans cette voie de sagesse par l'engagement d'une réflexion globale set concertée sur le problème, non pas du stationnement, mais du MANQUE DE PLACES DE STATIONNEMENT!

Stade Magenta: le Rapport VERITAS caché aux citoyens est demandé officiellement

Luc Bérard de Malavas est maire-adjoint en charge des sports et aussi, cela est important à noter ici, probable candidat du PS au scrutin du canton nord d'Asnières en mars 2011.

Il est aussi l'élu qui cache et tait depuis 5 mois un Rapport accablant de la société VERITAS sur les nuisances sonores du stade Magenta, rétrécie par Manuel Aeschlimann et sa gestion déplorable des équipements publics, gestion dont les résultats accablent les oreilles des riverains depuis des années sans que la mairie actuelle n'y apporte les solutions nécessaires.

Ce Rapport qui est bien au chaud au sein du service technique de la mairie  ( ainsi est bien informé un blog bien renseigné) n'en sort pas pour être porté à la connaissance du public:.

Ce n'est pas que ce Rapport soit perdu (selon les mots du futur candidat PS qui se prépare ainsi un futur de candidat Pinocchio au nez allongé), mais parce que la mairie essaie de gagner du temps au détriment de la qualité de vie et de la santé des habitants avant de prendre des décisions qu'elle sait inéluctables et indispensables.

Or, Luc Bérard de Malavas, qui commence ainsi mal sa campagne de candidat PS, devrait être plus rapide et transparent dans ses réactions.

Et cela au moins pour deux raisons essentielles que nous révélons sans les cacher tant elles sont publiques et évidentes pour quiconque pense:

1- D'abord, parce que les riverains du stade Magenta et de l'école Simone Veil votent aux élections où il se présente en mars 2011 comme champion du PS et qu'il serait fâcheux pour le candidat Luc Bérard de Malavas que les habitants fassent campagne contre l'inefficacité, voire l'incompétence, ou pire, les mensonges manifestes de Bérard de Malavas Luc, ce qui transformerait sa campagne en déroute programmée quasi-assurée. A l'inverse, des décisions promptes et concrètes ne pourraient être que les bienvenues  pour cet élu ambitieux pour se présenter en position favorable au Conseil Général!

2- Ensuite parce qu'un avocat très connu de Paris, dont la famille habite le quartier résidentiel en question, a saisi la société VERITAS afin de se faire communiquer de droit le fameux Rapport et qu'il serait d'un ridicule attristant, pour l'élu concerné et le maire, que ce Rapport soit publié et diffusé largement alors qu'ils annonceraient encore qu'il est égaré en mairie.....

Ainsi, il apparaît que la vérité, l'efficacité comme la transparence sont un combat à Asnières, mais un combat où Luc Bérard de Malavas et le maire, comme tout le PS, ont tout à gagner de le faire triompher par eux-mêmes plutôt que de se retrouver placés dans la position dangereuse de ceux qui s'opposent à ces sains principes et aux intérêts sanitaires fondamentaux des citoyens.

La course est engagée entre l'élu-candidat et le grand avocat: quel que soit le gagnant, la transparence et la vérité sortiront grandes gagnantes.

Marylise Dipusu

Chapitre 365 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008