jeudi 18 novembre 2010

Asnières sur Seine: merles moqueurs et horribles corbeaux























 


Notre iconographie du jour sera classée en deux catégories: la première, qui symbolisera le mairie d'Asnières, et plus particulièrement,  Luc Bérard de Malavas, ici représenté satiriquement par l'animal qui correspond le plus à son activité publique visible de maire-adjoint: la tortue et sa légendaire lenteur.

Quand on sait que le dossier des nuisances sonores du stade Magenta dure depuis un an, la comparaison entre l'élu et ce sympathique animal un peu lourdaud ne peut être valablement niée.

Concernant Manuel Aeschlimannn, nous avons pensé à deux images qui symbolisent sa situation actuelle: celle d'un naufrage en mer et celle de la chute de Tintin après avoir glissé sur une peau de banane judiciaire méritée.

Au final, naufrage et chute se ressemblent bien dans la vie politique et publique.

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Manuel Aeschlimann s'enfonce et se ridiculise en public


Nos correspondants ont suivi avec attention le procès en Appel de Manuel Aeschlimann et de ses co-prévenus: Fabienne Van Aal, Dominique Carbonnier et Frantz Taittinger.

Concernant le principal accusé vraiment ennemi de la libre concurrence pour les marchés publics, alors que député UMP, Manuel Aeschlimann, c'est le ridicule risible de ses réponses et arguments face aux Juges, précis et factuels, que l'on retient de ces deux jours de procès en Cour d'Appel de Versailles.

Manuel Aeschlimann s'était rendu célèbre en 2001 avec l'affaire des horribles corbeaux croassant autour de lui contre ceux qu'il voyait comme des ennemis. Il achève sa pitoyable carrière politique dans le ridicule au milieu de ricanements de sympathiques merles moqueurs.

Cette comparaison avicole retrace toute sa courte trajectoire dans la vie publique d'Asnières et du pays.

Voici un député UMP qui énonce, sans rire, qu'il ne sait pas ce qu'est la concurrence, base essentielle de l'économie de marché dont il prétend être un défenseur convaincu..... Comment croire à sa sincérité sans mettre de suite en doute son intelligence ou vice-versa?

Voici un député UMP qui explique tout de go qu'il ne savait pas que la concurrence, principe prôné par son parti politique et par le prévenu depuis des lustres, s'appliquait aussi aux marchés publics!!! Les auditeurs ricanent et le regardent avec un certain mépris ouvert devant tant de cynisme désinvolte.

Les juges ont posé les questions de fond, les avocats de la Ville, fort peu combatifs alors qu'il s'agit de l'argent public, ont accompli une sorte de service minimum au bénéfice de l'intérêt public. L'avocat général a requis le maintien de toutes les peines prononcées en première instance, chargeant aussi au passage Fabienne Van Aal (née Bary) et Frantz Taittinger.

Ce dernier qui s'étant rendu célèbre en 1997 en déclarant à des habitants « je suis élu, je fais ce que je veux » est dorénavant dans la triste situation de déclarer « je suis prévenu, je fais ce que je ne veux pas ».

Prenons de la hauteur et de la distance: c'est la première fois que deux anciens maires et députés d'Asnières se retrouvent devant des juges pour les délits graves dont ils sont accusés.

Le parcours de Manuel Aeschlimann dans notre cité restera dans l'histoire d'Asnières une tâche de honte.

Il restera l'élu qui fut traîné devant les tribunaux pour avoir méprisé et enfreint sciemment, avec acharnement, les lois de la République, ceci après avoir généré un bilan gestionnaire catastrophique pour la commune et terminé son mandat dans le mensonge face aux faits scandaleux collectés par la Chambre Régionale des Comptes.

Si Manuel Aeschlimann avait encore un sens minimum de l'honneur et un peu de respect pour lui et les citoyens, il démissionnerait tout de suite de tout mandat public, celui de député et celui de conseiller municipal car ses palinodies pendant ses procès en série le rendent de toute évidence indigne de toute confiance populaire et donc de tout mandat public.

Sait-il que, pendant qu'il se ridiculise en Cour d'Appel de Versailles et ne trompe personne avec ses pathétiques «arguments », ses amis l'abandonnent ouvertement.

Qu'il regarde son ami Carlos Diaz qui,déjà, prend langue avec ses ennemis déclarés via Facebook ou d'autres qui protègent leurs seuls intérêts maintenant, confrontés à la chute sans gloire, ni panache de l'amateur de légendes germaniques héroïques qui ne peut adopter une attitude digne dans son effondrement lamentable.

Les corbeaux ne sont plus là, seuls lui restent les merles moqueurs qui rient de ses réponses en Cour d'Appel.

Le parcours public de Manuel Aeschlimann, commencé comme une bien mauvaise farce, poursuivi dans les trahisons et les reniements, s'achève dans le plus piteux ridicule.




Stade Magenta: les habitants se révoltent et écrivent au maire


Pendant que Sébastien Pietrasanta goûte, sentiment légitime pour lui, les saveurs doucereuses du naufrage public de Manuel Aeschlimann, il connaît aussi les « difficultés et désagréments », bien légers pour le moment, que son mandat de maire génère quand on se refuse à résoudre les vrais problèmes des habitants.

Ainsi, les riverains du stade Magenta ont écrit au maire pour s'indigner des lenteurs de ses élus et du refus manifeste de s'occuper de leurs nuisances sonores quotidiennes avec efficacité.

Cela a lieu alors que Luc Bérard de Malavas, surnommé par un lecteur facétieux « Luc Tétard de Patatras », a lancé sa campagne pour le scrutin du canton nord, canton dans lequel est situé le stade Magenta et ses riverains sont électeurs. Parallèlement, ils ont aussi mandaté un avocat afin de promouvoir une réponse concrète rapide après des mois d'impatiente attente.

Comme nous l'avons écrit ici, la lenteur, voire l'immobilisme de la mairie a créé la colère et la révolte.

Il va donc falloir que le candidat PS, Luc Bérard de Malavas, par ses propres faites, entre en lice électoral avec un vrai problème ennuyeux qui risque bien de détruire de facto toutes ses chances au scrutin de mars 2011.

« Gouverner, c'est prévoir », dit le dicton.

« Prendre les habitants pour des idiots qu'on peut lanterner et tromper, c'est vouer ses ambitions à une échec assuré »,dit Julie, notre créatrice de proverbes asnièrois adaptés aux situations locales.


A quoi nous ajouterons pour notre touche finale ce précepte de Jean de la Fontaine:
«  rien ne sert de courir, il faut partir à point »!!!



Marylise Dipusu


Chapitre 376 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008.





3 commentaires:

Anonyme a dit…

salut
Qui était l'avocat dans cette affaire?
Qui étaient les témoins?
Rantanplan était il là?
Et la Lotte?
Et le jugement quand?
Bisous
Claire

Anonyme a dit…

J'ai surnomé l'adjoint au maire délégué à la faiblesse et aux morts(jeunesse et au sport)
Luc TETARD DE PATATRAS ET NON "PETARD DE PATATRAS" Car vu sa lenteur comme vous dites, il est loin d'exploser, à moins que ce soit lors des cantonales, où il recevra à mon avis une grande leçon. Merci de corriger.

Anonyme a dit…

Aeschlimann est-il en fuite?
Charles