Notre iconographie du jour aura trait à l'hypocrisie de nombre d'élus et/ou ex-élus asnièrois qui se complaisent dans des débats sans lien avec les réalités essentielles, à savoir avec les intérêts fondamentaux des citoyens et leur devenir au quotidien au sein de la plus énorme crise mondiale que le système actuel n'ait jamais connue.
En premier lieu, une citation sur les pratiquants assidus de l'hypocrisie, un défaut puissant assez bien réparti à Asnières entre les divers bords politiques.
En second lieu, un jeton semblables à ceux en usage dans les casinos, temples de l'argent montré avec ostentation alors que la population s'appauvrit chaque jour un peu plus, mais un jeton où est indiqué le gagnant du jeu de l'hypocrisie.
Pour l'heure, à Asnières, au vu des dires et des faits, nous avons deux ex-aequo : le maire actuel et l'ancien édile. Nos arbitres, pourtant émérites, ne sont pas parvenus à les distinguer pour remettre un net premier prix, le jeton gagnant sera donc divisé à Asnières entre deux vainqueurs égaux..
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Des élus qui versent dans les faux débats, mais se refusent à voir les vrais problèmes
Ainsi donc, Manuel Aeschlimann, l'élu qui est empêtré dans les affaires du Folklore Internationale et des marchés publics suspects a tancé son successeur en mairie, Sébastien Pietrasanta, de dépenses somptueuses et inutiles pour une fête au bénéfice du personnel communal.
Certes, chacun se dira qu'en matière de dépenses fastueuse, inutiles et d'apparat, Manuel Aeschlimann n'est peut-être pas le mieux placé pour donner des leçons sur la manière d'économiser l'argent public comme de gestion efficace et sobre.
Cette remarque spontanée sera juste, mais n'épuisera pas le sujet.
Cette remarque spontanée sera juste, mais n'épuisera pas le sujet.
De son côté, Sébastien Pietrasanta soutient avec des arguments peu sérieux son choix d'un établissement luxueux dans les quartiers de luxe que ce qu'on appelle « la gauche caviar », que son ami Julien Dray connaît bien, fréquente beaucoup.
En résumé, nous avons un ancien maire qui critique ce qu'il a toujours fait en pire et plus onéreux pour la commune, et un maire actuel qui commet un impair politique autant que financier, et essaie maladroitement de se justifier, le tout en pleine crise mondiale et après que les taxes, impôts et tarifs publics payés par les habitants d'Asnières sur Seine aient explosé SUR SON INITIATIVE!!!
C'est là en réalité un apparent débat faussé qui pose cependant de vrais problèmes de fond.
Evidemment, nul n'est dupe que Sébastien Pietrasanta aurait pu, avec un peu plus d'intelligence sociale et politique, choisir le Centre Concorde afin d'y inviter, avec attention pour le budget de la commune, le personnel communal.
Certes, tout citoyen doté de mémoire aura compris que la racine de l'initiative du maire est datée du 16 juin 2010, jour où il a dû constater une grève massive du personnel communal contre sa politique, mise en musique par la très dévouée Mme Chantal Bitton-Cohen!
Avant le scrutin cantonal de mars 2011, le maire essaie de calmer les mécontentements au sein du personnel de la commune et de faire patte de velours afin de redorer un blason fort terni par ses orientations nuisibles à ces mêmes agents publics qu'il entend « dorloter » un soir de fête.
Certes, le centre Concorde aurait pu permettre d'inviter TOUT le personnel communal, en s'arrangeant à l'avance pour qu'il n'y ait pas d'agents exclus de la fête. Une fête peut aussi s'organiser en deux ou trois fois, si elle concerne 1400 personnes.
Certes, chacun aura compris que les élucubrations du maire sur la « sonorisation » sont une insulte à l'intelligence des habitants et des élus, sachant qu'il existe un service municipal chargé de l'audiovisuel, de plus bien équipé sur ce plan.
Certes, il était donc possible de réunir à Asnières, à moindre frais, TOUT LE PERSONNEL COMMUNAL, sans que nul agent n'en soit exclu, fut-ce en plusieurs fêtes.
Certes, la sécurité pouvait être assurée par la police nationale, la propreté par les employés du traiteur si le contrat de droit privé avec le fournisseur prévoyait le nettoyage de la salle utilisée pour la (les) fête (s) par lui, ou bien ce ménage pouvait être effectué le lendemain par des agents détendus.
Donc, soyons clairs: le choix effectué par Sébastien Pietrasanta qui ne répond pas vraiment aux critères d'une fête municipale en période de crise mondiale pour tous les habitants d'Asnières,-c'est une évidence- est dicté d'abord par des impératifs non-dits, mais manifestes, politiques et électoraux: il faut rétablir un lien entre le maire, ses élus PS, notamment le candidat Luc Bérard de Malavas, et les agents communaux (1400 électeurs aussi), qui peuvent, avec un bon traitement et des marques d'attention, devenir des vecteurs d'une efficace communication politique et électorale.
Tel est le fond vrai de cette petite affaire, symbolique, symptomatique, mais relativement mineure dans son enjeu limité. Cette "affaire" est surtout l'occasion d'un joli concours, voire d'un carnaval ou bal d'hypocrites patentés.
Le dernier à entrer dans ce bal indécent est l'ancien adjoint de Manuel Aeschlimann à la police municipale, Laurent Martin Saint Léon, qui n'a jamais critiqué les dépenses fastueuses et inutiles de son ancien mentor, sauf deux fois, mais sans grande continuité: avec le scandale Irasnières et le dossier du parking de l'Hôtel de Ville.
Ainsi, quand des centaines de milliers d'euros étaient gaspillés en frais judiciaires sans utilité pour les habitants, Laurent Martin Saint Léon n'a rien dit. Quand les citoyens demandèrent la publication fin 2007 du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion dépensière des époux Aeschlimann, nul n'a entendu sa voix ou lu sa signature sur une pétition. Depuis mars 2008, nul ne l'a entendu évoquer l'affaire du Festival folklorique, ni celle des marchés publics pour s'en indigner, pas plus qu'il n'a pipé mot sur l'usage illégal d'une voiture municipale de fonction par Mme Marie-Dominique Aeschlimann. Bref, l'ancien élu a l'indignation fort sélective.
Le dernier à entrer dans ce bal indécent est l'ancien adjoint de Manuel Aeschlimann à la police municipale, Laurent Martin Saint Léon, qui n'a jamais critiqué les dépenses fastueuses et inutiles de son ancien mentor, sauf deux fois, mais sans grande continuité: avec le scandale Irasnières et le dossier du parking de l'Hôtel de Ville.
Ainsi, quand des centaines de milliers d'euros étaient gaspillés en frais judiciaires sans utilité pour les habitants, Laurent Martin Saint Léon n'a rien dit. Quand les citoyens demandèrent la publication fin 2007 du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion dépensière des époux Aeschlimann, nul n'a entendu sa voix ou lu sa signature sur une pétition. Depuis mars 2008, nul ne l'a entendu évoquer l'affaire du Festival folklorique, ni celle des marchés publics pour s'en indigner, pas plus qu'il n'a pipé mot sur l'usage illégal d'une voiture municipale de fonction par Mme Marie-Dominique Aeschlimann. Bref, l'ancien élu a l'indignation fort sélective.
Tout cela, toute cette démonstration d'hypocrisies conjuguées et sélectives ne doit pas cacher 3 grands problèmes qui demeurent à ce jour et auxquels élus et citoyens sont confrontés CHAQUE JOUR:
1- La dégradation rapide de la situation sociale de la majorité écrasante des habitants d'Asnières sur Seine, le tout avec fort peu d'aides et allocations sociales municipales alors que l'hiver froid est bien installé, continue.
Sur ce dossier, le maire et sa majorité est plus que silencieuse et les résultats concrets en défense des citoyens appauvris sont inexistants. Comme maire, Sébastien Pietrasanta ne prend toujours pas la mesure de la gravité de la situation qui est liée à celle de l'emploi et de l'état régressif de l'économie locale. Son inertie sociale et économique na d'égale que la pauvreté répétitive d'une communication sans substance.
2- Les mauvaises pratiques onéreuses, voire ruineuses pour la commune, qui ont scandé le mandat des époux Aeschlimann vont recevoir le 21 janvier 2011 une première sanction judiciaire pénale.
Nul ne doute que ce jugement va mettre un terme définitif à la carrière politique de Manuel Aeschlimann tandis que sa situation comme avocat en Afrique se dégrade à vue d'œil chaque jour un peu plus. Derrière ce désastre annoncé, l'épouse qui rédige un blog de plus en plus vide, insipide et ridicule, va être emportée par la vague de réprobation populaire que ce jugement générera. Sans oublier les autres dossiers de marchés publics qui accentueront cette situation d'isolement total et de rejet public massif des deux époux Aeschlimann.
3- Les nuisances sonores qu'endurent les riverains du stade Magenta sont LE DOSSIER sur lequel Sébastien Pietrasanta risque de faire trébucher sa carrière politique car ce n'est pas un charisme inexistant qui pourrait rattraper ses erreurs gestionnaires dans cette affaire.
Ce dossier risque aussi de coûter une victoire électorale possible pour le PS dans le canton nord, alors que ce parti espère s'emparer du Conseil Général 92 sur lequel règne encore une UMP divisée, balkanisée et enfoncée dans des conflits ouverts, sans parler des affaires pénales qui arrivent devant les juges.
En résumé, il importe que les élus s'occupent de l'essentiel, à savoir des habitants d'Asnières sur Seine, de leur vie quotidienne, de l'économie locale en déshérence et que les polémiques stériles soient laissées de côté.
Cela est une observation valable tant pour le maire (et ses élus PS et affiliés) que pour ses opposants UMP car, des deux côtés, dans l'affaire de la fête 2011 du personnel communal, les propos échangés sont faux, mensongers et inintelligents, chaque camp ayant son lot propre de dépenses d'une absurdité ahurissante.
LA PRIORITE ABSOLUE DE CES ELUS DE TOUS BORDS DEVRAIT ETRE LA VIE QUOTIDIENNE DES CITOYENS!
Marylise Dipusu
Chapitre 392 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
1 commentaire:
Cette affaire de voeux au personnel communal semble être depuis des années une matrice à étrangetés coûteuses pour la ville.
Sous Aeschlimann, les fêtes étaient très chères et bien achalandées. Sous Pietrasanta, qui est PS, les fêtes se tiennent dans les beaux quartiers de Parisn symbole du luxe en pleine crise.
Nos élus ont-ils perdu la tête?
Jérôme,
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