lundi 28 novembre 2011

Et la récession fut officiellement annoncée.....

















Notre iconographie du jour traitera de la fin de l'euro, qui, selon la presse tant française que mondiale, n'est plus un "tabou", mais une réalité inéluctable.

Donc, nous présentons un euro en morceaux dont la vie éternelle annoncée était bien un dogme idéologique et non une réalité matérielle.

Derrière, afin de suivre les commentaires de la presse mondiale qui se gausse des dirigeants européens frappés de "réunite inefficace" qui ont contredit leurs propres peuples et ont violé les principes de la démocratie pour élaborer contre les intérêts des peuples des traités sans avenir qui n'ont au final que servi les marchés spéculateurs, la carte du Non en France du 29 mai 2005, qui était confirmé aussi en Irlande et en Hollande. 

Visiblement, les électeurs ont été plus prévoyants et prudents, voire intelligents, que les dirigeants qui sont maintenant penchés au bord d'un précipice monétaire et assis sur un volcan social prêt à exploser.

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La chute des tabous et d'une monnaie ou le principe de réalité s'impose



A Asnières, il semble que les informations concernant la vie quotidienne et le niveau de vie des citoyens ait du mal à se frayer un chemin de la réalité jusqu'aux blogs locaux et même jusqu'à la machine de communication municipale, prompte à vanter tout ce qui serait positif et merveilleux dans la gestion communale.

Alors, nous continuons à prendre date car l'avantage de l'Internet est que les écrits datés restent et que, plus tard, tout un chacun peut vérifier qui a dit quoi et quand.

Aussi, disons-le clairement, les organismes les plus officiels parlent de la récession européenne, qui pourrait devenir mondialement dévastatrice.

On en parle en Suisse :


mais aussi en France dans un journal proche du gouvernement :


Mais, il y a pire encore que cela : des « tabous » tombent et soulignent en passant le réalisme de notre blog sur le plan économique.

Si vous tenez à tout savoir sur la fin annoncée de la monnaie euro et de sa zone d'usage, voici quelques liens des plus autorisés qui annoncent la fin de « tabous » sur la mort de cette monnaie :


Les « tabous » sur ce sujet tombent si vite que nos voisins anglais annoncent aimablement qu'ils se préparent à la disparition de l'euro :


Comme l'expliquait avec une certaine ironie un journaliste allemand pour la France :

« en 2007, Nicolas Sarkozy se faisait élire en méprisant ouvertement le vote populaire émis lors du référendum du 29 mai 2005. 4 ans après, le voilà pris dans le piège meurtrier des traités que lui voulait et que ses concitoyens refusaient massivement avec sagesse, si l'on regarde les faits avec le recul ».

A Asnières, on va probablement voir ressortir les partisans du oui de 2005, même à voix basse et/ou silencieux, de l'UMP au PS, en passant par le MoDem. Mais, le problème, cette fois, est que c'est la monnaie fondée sur des viols successifs de la démocratie- en France, Irlande, Hollande- qui s'effondre, et cet effondrement, ni le PS, ni l'UMP, ni le MoDem, ni les satellites de ces partis ne peuvent, comme personne d'ailleurs, l'empêcher maintenant.

Il serait par contre raisonnable de s'y préparer d'y préparer la commune, ses habitants et son administration.

Car, depuis quelques jours, les événements s'accélèrent et le moindre retard à réagir de manière appropriée risque de poser d'énormes problèmes ….



Marylise Dipusu

Chapitre 464 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mai 2008

mercredi 23 novembre 2011

Vie municipale et petits complots en sous-sol


















Notre iconographie du jour traite des relations amicales des "Sarko-boys and girls" avec les dictatures du monde entier, il est vrai, sans aucune forme de discrimination.

D'abord, le Sarko-boy Manuel Aeschlimann serrant avec amitié et sourires la main de l'ambassadeur du régime iranien en France le 21 janvier 2005, en mairie d'Asnières, un geste pour lequel Sébastien Pietrasanta n'a pas encore, en 3 ans et demi, exigé des excuses et des explications de la part du député en sursis et ex-maire. 

Ensuite, la Sarko-girl Rama Yade serrant avec amitié et sourires complices la main droite du dictateur Khadaffi, sur ordre direct de l'Elysée. 

On voit ainsi que, tant le Sarko-boy Manuel Aeschlimann que la Sarko-girl Rama Yade ont des principes démocratiques chevillés au corps, principes qui les amènent parfois à serrer, sourire aux lèvres, les mains des plus ignobles dictateurs du monde, le tout devant les caméras afin que le fait soit attesté pour la postérité.

Gageons que ces photos vont aider leurs partisans à se démontrer les uns les autres qu'ils partagent quand même des "valeurs communes", même si ce ne sont pas les nôtres, ni celles des citoyens.

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Intercommunalité et impôts : et si on parlait de l'argent des habitants ?


Pour l'heure, l'intercommunalité, en zones urbaines comme en milieux ruraux, rencontre beaucoup de problèmes et d'oppositions de tous côtés. D'autant plus que les exigences gouvernementales en la matière ne sont que la traduction, déclinée à la France, des...exigences gestionnaires du FMI, de la BCE et de l'Union européenne, cette troîka d'un genre que le Kremlin des années 1970 n'aurait pas reniée.....

Un aspect du dossier en question, qui concerne aussi Asnières, est de nature financière : selon plusieurs études menées par des organismes indépendants (associations de contribuables et de consomateurs, sociétés financières, agences de notation, etc... ), la création d'une structure intercommunale dotée d'une autonomie financière aboutit à augmenter les charges fiscales pour les habitants de 30 à 50% selon les situations et les choix politiques opérés !!!

Ces données, issues de statistiques particulièrement affinées, sont intéressantes, car le maire-adjoint en charge à Asnières de cette intercommunalité, Serge Danlos, ami à la fois du désormais ultra-célèbre DSK ( celui dont on parle de Lille à New-York dans les hôtels de luxe) et de Nicolas Sarkozy, n'en parlait pas beaucoup dans ses argumentaires aussi fumeux que pompeux.

La question qui se pose est en effet bien matérielle : quel maire voulant avoir un avenir va se battre, en cette période de crise et de récession, afin de dire aux électeurs que ses propositions vont accroître leurs impôts locaux de 30 à 50% ?

A quelques mois des élections législatives de juin 2012 et dans le contexte économique actuel, parions que le fond du débat sur les conséquences financières de l'intercommunalité seront savamment occultées car contraires à certains intérêts électoraux bien compris.....

De plus, ce pauvre Serge Danlos joue de malchance: il a perdu avec la chute de Dominique Strauss-Kahn un grand ami avec qui, selon lui, il partageait beaucoup de points communs ( ?....) et voilà que la récession qui se profile menace de transformer son ami Nicolas Sarkozy en futur ex-Président chassé de l'Elysée par les urnes.

Ce sont là de bien tristes signes annonciateurs de l'avenir prochain de notre élu multicolore en charge de l'intercommunalité.


Rama Yade : mais qui donc la soutient à Asnières ?


Asnières a ses petits complots et ses militants-caméléon de longue date.

Actuellement, Rama Yade, qui ne se cache pas de vouloir « dégager », comme disent les Tunisiens de Ben Ali, Manuel Aeschlimann de son siège de député, a reçu des soutiens de quelques « militants » peu connus sur Asnières, mais qui vérifient assez bien l'adage qui explique que ce ne sont pas les girouettes qui tournent, mais le vent qui les fait ainsi changer de direction.

Parmi les anciens UDF, un moment MoDem, puis Nouveau Centre, voire radicaux, peu nombreux sur notre commune, Rama Yade vient de recevoir le soutien d'un poids-plume issu de ces milieux éclectiques autant que versatiles.

En tête de cet élan de passion soudain envers Rama Yade, un militant qui a connu des couleurs changeantes, mais dont l'ambition est prenante : Pierre Nicolas Burel.

Cet ancien candidat malheureux à une élection cantonale où il fut battu se voit en futur proche de Rama Yade et entend travailler au succès électoral futur de cette dernière, chose au demeurant fort légitime en démocratie.

Pour ce faire, il doit donc marcher, avec sa candidate préférée, sur les ossements politiques des époux Aeschlimann, lesquels ne portent pas ce militant aux étiquettes modifiables selon les modes et les moments en leur cœur.

Sur le sujet, laissons la parole à un ancien élu de l'ex-maire qui dit connaître bien le partisan nouveau de Rama Yade :

« Pierre Nicolas (Piernic pour les initiés) est à mon sens un sympathique arriviste prêt à tout pour faire carrière en politique. Il se rallie pour le moment au panache blanc de Rama Yade, mais, si celle-ci, comme son ami Borloo, se défile au moment fatidique, il saura trouver une issue pour essayer de prendre un poste. Ses anciens amis de l'UDF lui avaient donné un surnom amusant : « Burel, l'incorporel car il n'a de corps que pour le vent qui souffle fort pendant un bref moment ».

Pendant ce temps, le poisson-pilote des époux Aeschlimann, ou, c'est selon, leur porte-flingue discret, Laurent Martin Saint Léon, grand spécialiste en retournements de vestes aussi subits que désintéressés, se met, sur son blog, avec un humour réel et quelques bonnes photos sympathiques, à tailler des croupières à Rama Yade que PN Burel entend soutenir.....

On s'aime dans le très petit microcosme asnièrois, et on se le dit si gentiment que cela prend un aspect fort distrayant.

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EPAD-EPADESA : le sarkozysme se mord la queue dans sa chute


L'établissement public qui gère la quartier économique phare des Hauts de Seine (EPADESA, auparavant EPAD) est en quasi-faillite.

Celui qui affirme cela est un connaisseur puisqu'il s'agit de Patrick Devedjian, Président du Conseil Général du département.

Heureusement, dit-on à l'UMP 92, le désastre va retomber sur la maire de Puteaux, Mme Ceccaldi-Raynaud, qui avait pris la place convoitée un temps par le jeune Jean Sarkozy. Comme cette élue UMP sent le souffre un peu trop fort, un échec retentissant de l'EPADESA ne pourrait que permettre de la chasser en toute sérénité, sous les applaudissements du public, en la chargeant au passage de tous les maux afférant à ce milieu des affaires altoséquanaises.

Il n'en reste pas moins que la banqueroute annoncée de l'EPADESA marque aussi la fin du sarkozysme qui, dans cette affaire, apparaît comme un système qui, faute de réflexion stratégique, se mord la queue et détruit ses propres bases originelles.


Récession : nous avions vu juste.....


Revenons à des choses qui intéressent plus les citoyens car concernant leur vie quotidienne, leur porte-monnaie, leur avenir et celui de leurs enfants.

La récession, que nous avions déduite de la situation économique mondiale, est devant le monde, selon la presse et tous les spécialistes du domaine.

Elle est même une menace mondiale qui plane sur une planète déjà fortement déstabilisée par des crises diverses, mais qui toutes ont une origine commune, à savoir les impasses de plus en plus flagrantes des systèmes mondiaux organisés dans les domaines financier, économique, monétaire, alimentaire, bancaire, social, politique.


ll est curieux que les blogs asnièrois soient toujours muets sur ce sujet pourtant crucial et essentiel pour la population.

Nous parions déjà que, lorsque les faits nous donneront raison totalement, ils seront les premiers à jouer les étonnés et à expliquer qu'ils avaient prévu cette terrifiante récession mondiale, mais ne voulaient pas « paniquer » les citoyens par des propos alarmistes inconsidérés......

Un petit lien quand même pour ces blogs si taiseux :


Soyons gentils en signalant à toutes et tous que cette récession va donner ses pleines conséquences en avril- mai-juin 2012, au moment où les citoyens, touchés, inquiets, en colère, sont appelés à voter....



Marylise Dipusu

Chapitre 463 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008






mercredi 9 novembre 2011

Crise de la zone euro et CCQ : la démocratie contre la dictature





































Notre iconographie du jour aura trait à la mise en place progressive au niveau européen d'une véritable dictature des marchés spéculateurs.

D'abord, le drapeau de l'Union européenne entouré de barbelés, ce qui convient mieux comme fanion à une Union qui a restreint la circulation libre de ses ressortissants afin de ne laisser cette totale liberté qu'aux capitaux spéculatifs ruinant peuples et Etats.

Ensuite, l'affiche du magnifique film prémonitoire de Charlie Chaplin. Aujourd'hui, l'armement, c'est l'argent en masses anonymes et froides. Les offensives-éclairs des armées de capitaux spéculatifs détruisent usines, emplois, fermes, logements, avenir et projets, avec la  démocratie.

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Dettes toxiques pour les finances et CCQ toxiques pour la démocratie


A Asnières, une étrange situation se met en place : le maire s'exprime dans Mediapart sur les dettes toxiques de la commune, héritage commun de la gestion des époux Aeschlimann et du sulfureux Bernard Loth, ceci afin de préparer les habitants à une éventuelle hausse des impôts, taxes et tarifs publics municipaux.

L'édile oublie de nous parler de son cabinet pléthorique et de son coût financier pour la Ville.

C'est habile, mais il n'est pas sûr que, par ces temps de crise, le recours à l'héritage désastreux des époux Aeschlimann et de Bernard Loth fassent oublier aussi les erreurs et dérives financières de la gestion municipale actuelle.

Pendant que le maire s'agite ainsi pour des objectifs à la fois budgétaires et électoralistes qui n'échapperont à aucun citoyen pensant, la mairie dépense de l'argent public pour promouvoir le « renouvellement » des fumeux CCQ qui sont à la démocratie ce que le goudron de cigarette est aux poumons humains.

Pourquoi les services de la mairie, avec ces affichages très voyants, contredisent-ils les propos du maire sur les finances menacées de la ville par les dettes toxiques ?

Car, en effet, qui peut comprendre un tel double langage aussi stupéfiant : d'un côté, on alerte sur les menaces graves qui planent sur les finances de la commune, de l'autre, on dépense de l'argent public à flots continus pour essayer de faire croire que les piteux CCQ seraient des organes de la démocratie.

Sébastien Pietrasanta n'est pas un élu idiot, loin de là, mais la concomitance de sa sortie médiapartique et de la floraison de ses panneaux sur les CCQ affaiblit ses dires, tant sur la gravité de la situation financière communale que sur sa représentation de la démocratie réelle.

Un cabinet pléthorique nuit parfois aussi à l'efficacité pratique.


Les marchés spéculatifs décident du sort des politiques : une leçon des temps actuels


Nous l'avons dit, démontré et répété sur ce blog : les politiques de tous bords institutionnels ont depuis longtemps abdiqué leur pouvoir reçu du peuple pour le remettre totalement entre les mains des marchés spéculateurs, croyant ainsi servir et garantir leurs intérêts ainsi que leur survie.

Nous venons, ces derniers jours, d'assister en direct et devant le monde entier à un saut qualitatif dans le processus de soumission lâche des politiques aux spéculateurs : maintenant, comme le prouvent les exemples grec et italien avec MM Papandréou et Berlusconi, ce ne sont plus les peuples qui choisissent leurs dirigeants, mais les marchés spéculateurs qui imposent leurs hommes de main, en général, banquiers et/ou économistes soumis aux volontés impératives des marchés spéculateurs.

En une phrase, ce qui vient de se passer en Grèce et en Italie démontre avec clarté, même pour les plus aveugles, que la loi de la démocratie par et pour le peuple vient d'être brutalement remplacée, avec le concours des partis politiques institutionnels officiels, par la dictature impitoyable des marchés spéculateurs ! Ce son eux qui défont et font les cabinets ministériels au gré de leurs intérêts exclusifs.

Comme en Grèce, en Italie, le scénario français est écrit d'avance : les partis institutionnels – UMP et PS- seront appelés à faire l'union nationale autour des seuls intérêts des marchés spéculateurs qui ruinent les peuples et les Etats !

Pour la France, le processus est déjà amorcé : sa mise en application n'est plus qu'une question de temps et d'opportunités, mais les deux grands partis institutionnels étant tous deux aux pieds soumis des marchés spéculateurs, ils se préparent, chacun à leur manière, à leur remettre tout le pouvoir politique, contre le peuple.

Voici la cause fondamentale qui explique pourquoi François Hollande et Nicolas Sarkozy sont en accord total sur le fond, mais divergent encore sur les formes et les délais : le peuple doit être saigné pour payer des dettes qui, pourtant, on l'a vu avec le cas de la Grèce et de l'Islande, peuvent être annulées en partie ou en totalité.

Malgré cela, ou plus exactement afin de pousser la logique de destruction de toute trace de démocratie en Europe, les marchés spéculateurs continuent allègrement à pousser à la faillite totale la Grèce et l'Italie, derrière, l'Espagne et le Portugal, puis la France, alors que les Bourses continuent de s'écrouler par bonds successifs, où chaque faible rebond est inéluctablement suivi d'une forte chute.

Sébastien Pietrasanta va-t-il aussi expliquer cela dans Médiapart ? Va-t-il plier devant la lâcheté pitoyable des dirigeants de son propre parti qui n'a plus rien de socialiste, ni de social depuis longtemps ?

Les jours prochains nous donneront la bonne réponse.



Marylise Dipusu


Chapitre 462 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008