Notre iconographie du jour traite des relations amicales des "Sarko-boys and girls" avec les dictatures du monde entier, il est vrai, sans aucune forme de discrimination.
D'abord, le Sarko-boy Manuel Aeschlimann serrant avec amitié et sourires la main de l'ambassadeur du régime iranien en France le 21 janvier 2005, en mairie d'Asnières, un geste pour lequel Sébastien Pietrasanta n'a pas encore, en 3 ans et demi, exigé des excuses et des explications de la part du député en sursis et ex-maire.
Ensuite, la Sarko-girl Rama Yade serrant avec amitié et sourires complices la main droite du dictateur Khadaffi, sur ordre direct de l'Elysée.
On voit ainsi que, tant le Sarko-boy Manuel Aeschlimann que la Sarko-girl Rama Yade ont des principes démocratiques chevillés au corps, principes qui les amènent parfois à serrer, sourire aux lèvres, les mains des plus ignobles dictateurs du monde, le tout devant les caméras afin que le fait soit attesté pour la postérité.
Gageons que ces photos vont aider leurs partisans à se démontrer les uns les autres qu'ils partagent quand même des "valeurs communes", même si ce ne sont pas les nôtres, ni celles des citoyens.
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Intercommunalité et impôts : et si on parlait de l'argent des habitants ?
Pour l'heure, l'intercommunalité, en zones urbaines comme en milieux ruraux, rencontre beaucoup de problèmes et d'oppositions de tous côtés. D'autant plus que les exigences gouvernementales en la matière ne sont que la traduction, déclinée à la France, des...exigences gestionnaires du FMI, de la BCE et de l'Union européenne, cette troîka d'un genre que le Kremlin des années 1970 n'aurait pas reniée.....
Un aspect du dossier en question, qui concerne aussi Asnières, est de nature financière : selon plusieurs études menées par des organismes indépendants (associations de contribuables et de consomateurs, sociétés financières, agences de notation, etc... ), la création d'une structure intercommunale dotée d'une autonomie financière aboutit à augmenter les charges fiscales pour les habitants de 30 à 50% selon les situations et les choix politiques opérés !!!
Ces données, issues de statistiques particulièrement affinées, sont intéressantes, car le maire-adjoint en charge à Asnières de cette intercommunalité, Serge Danlos, ami à la fois du désormais ultra-célèbre DSK ( celui dont on parle de Lille à New-York dans les hôtels de luxe) et de Nicolas Sarkozy, n'en parlait pas beaucoup dans ses argumentaires aussi fumeux que pompeux.
La question qui se pose est en effet bien matérielle : quel maire voulant avoir un avenir va se battre, en cette période de crise et de récession, afin de dire aux électeurs que ses propositions vont accroître leurs impôts locaux de 30 à 50% ?
A quelques mois des élections législatives de juin 2012 et dans le contexte économique actuel, parions que le fond du débat sur les conséquences financières de l'intercommunalité seront savamment occultées car contraires à certains intérêts électoraux bien compris.....
De plus, ce pauvre Serge Danlos joue de malchance: il a perdu avec la chute de Dominique Strauss-Kahn un grand ami avec qui, selon lui, il partageait beaucoup de points communs ( ?....) et voilà que la récession qui se profile menace de transformer son ami Nicolas Sarkozy en futur ex-Président chassé de l'Elysée par les urnes.
Ce sont là de bien tristes signes annonciateurs de l'avenir prochain de notre élu multicolore en charge de l'intercommunalité.
Rama Yade : mais qui donc la soutient à Asnières ?
Asnières a ses petits complots et ses militants-caméléon de longue date.
Actuellement, Rama Yade, qui ne se cache pas de vouloir « dégager », comme disent les Tunisiens de Ben Ali, Manuel Aeschlimann de son siège de député, a reçu des soutiens de quelques « militants » peu connus sur Asnières, mais qui vérifient assez bien l'adage qui explique que ce ne sont pas les girouettes qui tournent, mais le vent qui les fait ainsi changer de direction.
Parmi les anciens UDF, un moment MoDem, puis Nouveau Centre, voire radicaux, peu nombreux sur notre commune, Rama Yade vient de recevoir le soutien d'un poids-plume issu de ces milieux éclectiques autant que versatiles.
En tête de cet élan de passion soudain envers Rama Yade, un militant qui a connu des couleurs changeantes, mais dont l'ambition est prenante : Pierre Nicolas Burel.
Cet ancien candidat malheureux à une élection cantonale où il fut battu se voit en futur proche de Rama Yade et entend travailler au succès électoral futur de cette dernière, chose au demeurant fort légitime en démocratie.
Pour ce faire, il doit donc marcher, avec sa candidate préférée, sur les ossements politiques des époux Aeschlimann, lesquels ne portent pas ce militant aux étiquettes modifiables selon les modes et les moments en leur cœur.
Sur le sujet, laissons la parole à un ancien élu de l'ex-maire qui dit connaître bien le partisan nouveau de Rama Yade :
« Pierre Nicolas (Piernic pour les initiés) est à mon sens un sympathique arriviste prêt à tout pour faire carrière en politique. Il se rallie pour le moment au panache blanc de Rama Yade, mais, si celle-ci, comme son ami Borloo, se défile au moment fatidique, il saura trouver une issue pour essayer de prendre un poste. Ses anciens amis de l'UDF lui avaient donné un surnom amusant : « Burel, l'incorporel car il n'a de corps que pour le vent qui souffle fort pendant un bref moment ».
Pendant ce temps, le poisson-pilote des époux Aeschlimann, ou, c'est selon, leur porte-flingue discret, Laurent Martin Saint Léon, grand spécialiste en retournements de vestes aussi subits que désintéressés, se met, sur son blog, avec un humour réel et quelques bonnes photos sympathiques, à tailler des croupières à Rama Yade que PN Burel entend soutenir.....
On s'aime dans le très petit microcosme asnièrois, et on se le dit si gentiment que cela prend un aspect fort distrayant.
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EPAD-EPADESA : le sarkozysme se mord la queue dans sa chute
L'établissement public qui gère la quartier économique phare des Hauts de Seine (EPADESA, auparavant EPAD) est en quasi-faillite.
Celui qui affirme cela est un connaisseur puisqu'il s'agit de Patrick Devedjian, Président du Conseil Général du département.
Heureusement, dit-on à l'UMP 92, le désastre va retomber sur la maire de Puteaux, Mme Ceccaldi-Raynaud, qui avait pris la place convoitée un temps par le jeune Jean Sarkozy. Comme cette élue UMP sent le souffre un peu trop fort, un échec retentissant de l'EPADESA ne pourrait que permettre de la chasser en toute sérénité, sous les applaudissements du public, en la chargeant au passage de tous les maux afférant à ce milieu des affaires altoséquanaises.
Il n'en reste pas moins que la banqueroute annoncée de l'EPADESA marque aussi la fin du sarkozysme qui, dans cette affaire, apparaît comme un système qui, faute de réflexion stratégique, se mord la queue et détruit ses propres bases originelles.
Récession : nous avions vu juste.....
Revenons à des choses qui intéressent plus les citoyens car concernant leur vie quotidienne, leur porte-monnaie, leur avenir et celui de leurs enfants.
La récession, que nous avions déduite de la situation économique mondiale, est devant le monde, selon la presse et tous les spécialistes du domaine.
Elle est même une menace mondiale qui plane sur une planète déjà fortement déstabilisée par des crises diverses, mais qui toutes ont une origine commune, à savoir les impasses de plus en plus flagrantes des systèmes mondiaux organisés dans les domaines financier, économique, monétaire, alimentaire, bancaire, social, politique.
ll est curieux que les blogs asnièrois soient toujours muets sur ce sujet pourtant crucial et essentiel pour la population.
Nous parions déjà que, lorsque les faits nous donneront raison totalement, ils seront les premiers à jouer les étonnés et à expliquer qu'ils avaient prévu cette terrifiante récession mondiale, mais ne voulaient pas « paniquer » les citoyens par des propos alarmistes inconsidérés......
Un petit lien quand même pour ces blogs si taiseux :
Soyons gentils en signalant à toutes et tous que cette récession va donner ses pleines conséquences en avril- mai-juin 2012, au moment où les citoyens, touchés, inquiets, en colère, sont appelés à voter....
Marylise Dipusu
Chapitre 463 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
1 commentaire:
Bonjour,
Vous seul évoquez la réalité des effets de la crise sur les Asniérois. Bravo.
La raison est peut-être que tous les autres blogs ont pour « rédacteur » de pseudo-politiques en mal d'asservissement au maire actuel ou à l'ancien, c'est selon.
Pourtant, derrière le clinquant des couleurs d'Asnières magazine, se cache une réalité que ceux qui en nient l'évidence regretteront d'avoir occulter aux prochaines élections locales.
Oui, la population à Asnières a été particulièrement frappée par la crise de 2008: le taux de chômage des Asniérois est en hausse constante depuis 2008 (source: INSEE).
Sébastien Piétrasanta, qui, raconte-t-on parmi les rares habitants à se déplacer à aux réunions publiques, ne connaît jamais les chiffres du chômage quand on l'interroge sur le sujet, sait maintenant qu'entre 2009 et 2010 l'augmentation a été de +4%.
Ce qui fait pour Asnières un taux de chômage dépassant la moyenne nationale.
On s'amuse donc toujours autant à voir Delphine Méric, conseillère municipale déléguée au développement économique, au commerce, etc., gesticuler durablement de manière adéquate et opportune devant les media pendant que les Asniérois découvrent l'ouverture de plusieurs commerces de tranfert d'argent ou achat d'or dans le centre ville mais aussi la discrète fermeture du Centre chirurgical pourtant très apprécié de la population.
Comme la ville connaît actuellement la même logique de frénésie immobilière que sous Manuel Aeschlimann, c'est sans surprise qu'on apprend que le bâtiment de la clinique sera démoli pour lui préférer la construction prochaine d'un immeuble dit de standing.
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