vendredi 16 décembre 2011

Diversité, pluralisme, conflits et contradictions



















Ci-dessus, une iconographie sur les conflits ascendants et en voie d'apaisement. Visiblement, sur Asnières, les conflits entre les gens supposés être du même camp politique que les époux Aeschlimann (Rama Yade, Cyrille Dechenoix et quelques autres en attente de leur heure) sont pour le moment en montée.

Pendant ce temps, la récession est bien arrivée en France, et cela alors qu la note de la France va être dégradée. Selon certains, tout va bien. Selon d'autres,il urge de sortir les peuples d'Europe et du monde de la situations sans issue qui est la cause des malheurs actuels.

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La série « Rififi dans le 9.2 continue »...., comme sur Paris


En 2007, Nicolas Sarkozy avait voulu manifester son affection pour ce qu'il avait appelé avec son vocabulaire si particulier «  la diversité », comprendre les citoyens français issus des immigrations successives.

En 2011, il joue de malchance : les grandes figures de cette « diversité » se révoltent malgré lui et contre l'UMP afin de garder ou accroître leur participation à la vie politique, que l'UMP de 2007 leur avait offerte. De manière imagée, on dira que la "diversité" voulue par souci électoraliste explose au visage de son concepteur peu stratège.

Aussi, les représentantes les plus connues de cette politique de 2007, Rachida Dati et Rama Yade, se battent aujourd'hui pour leur existence publique politique. Nous n'oublierons pas qu'elles sont toutes deux détentrices de « secrets du régime » dits aussi "secrets du septennat". Pour l'UMP, dans ces conditions, les possibilités d'action sont limitées et donc, déléguées courageusement à des instances locales chargées du « sale boulot ».

Pour le Président-candidat et son parti, cependant, les ennuis ne font que commencer. Car, d'un côté, l'orientation politique de rejet de « la diversité » commence à faire fuir les électeurs issus de ces milieux qui avaient rallié l'UMP de 2007, alors que par ailleurs, l'électorat pris au Front National en 2007 revient et se rattache plus fermement à son parti préféré d'origine. Bref, l'UMP et son candidat perdent sur tous les tableaux dans cette affaire, sans parler des suites locales pour les députés portant l'étiquette UMP.

Ainsi, à Asnières, les électeurs d'origine africaine et maghrébine fuient l'UMP maintenant et les ennuis causés à Mmes Dati et Yade, entre autres, vont amplifier le processus, plaçant beaucoup de ces électeurs en situation d'hostilité active à l'UMP.

Pour les époux Aeschlimann, les résultats s'annoncent déjà désastreux sur divers plans.

Dans l'électorat d'origine africaine et des DOM-TOM qu'ils ont « dragué » depuis longtemps, l'effet du dossier Yade est désastreux et révélateur du fait que seule compte pour le couple l'ambition du poste électif. 

Plus ennuyeux encore, l'avocat Manuel Aeschlimann, lié aux dossiers judiciaires africains célèbres, commence à être regardé différemment par les médias de ce continent, après ses attaques en piqué sur Rama Yade. 

L'hostilité pourrait être la prochaine étape. Pour le député-avocat, la marge d'action contre Rama Yade est réduite, sauf à poursuivre sa route vers un suicide politique. Car, de plus, si calcul tactique électoraliste il y avait de profiter du conflit avec Rama Yade pour « draguer » les électeurs du Front National, il est déjà condamné à un échec total par les faits.

Bref, les dès ne sont pas joués dans l'affrontement entre les Aeschlimann et Rama Yade, mais les dégâts politiques pour les premiers sont déjà manifestes et larges.

De plus, comme Rama Yade persévère dans son souhait d'être candidate-députée, les chances de développement du conflit sont fortes. Et rien n'empêche Rama Yade (et son époux) d'utiliser leurs réseaux, africains et autres, pour nuire profondément aux époux Aeschlimann.

Il en résulte que, quelle que soit l'issue finale de la bataille engagée entre les époux Aeschlimann et Rama Yade, les premiers ont déjà perdu des plumes et peuvent encore à perdre bien plus si le rififi actuel perdure.....

C'est toute la force des époux Aeschlimann que de se faire sans cesse plus d'ennemis très déterminés et efficaces, une logique auto-destructrice qu'ils suivent depuis 2001.

Il est aussi vrai que Manuel Aeschlimann a aussi réussi le tour de force de faire reparler de ses ennuis judiciaires tous les médias nationaux, qui se rappellent donc aux oreilles de son parti et des électeurs.

Nul ne doute que Mme Yade aura, avec les ennuis judiciaires réels de Manuel Aeschlimann, un boulevard MEDIATIQUE pour ses ambitions propres, car le rappel de ces faits est LE TALON D'ACHILLE des époux Aeschlimann!

Vu l'ambiance créée, il serait impensable pour Rama Yade, agressée comme elle l'est, qu'elle se prive de cet argument qui fait mal, très mal aux époux Aeschlimann et que d'autres, sinon, rappelleront au bon souvenir des électeurs.

D'autant que les condamnations citées ont bien eu lieu, et que la Cour de Cassation ne rejuge pas les faits, mais contrôle le seul droit. Si, par ailleurs, Manuel Aeschlimann dépose plainte contre tous les médias qui ont évoqué ses condamnations depuis 2009, il va devoir dépenser beaucoup d'argent pour rien, car les faits son publics et relèvent du droit de l'information.

On attend, ceci dit, le prochain discours sincère des époux Aeschlimann sur leur amour de la « diversité », un discours dont leur affection commune pour Rama Yade apporte une preuve publique de la véracité.

Concluons sur les « amis » qui attendent la chute des époux Aeschlimann comme Cyrille Dechenoix, Laurent Martin Saint Léon et quelques autres moins connus.

Comme on disait naguère dans le métro : « ça pousse au portillon ». Objectivement, pour aider à la chute finale des époux Aeschlimann, Rama Yade peut compter sur quelques soutiens, au moins tactiques et temporaires.

A Asnières, la trahison est une donnée permanente, dont l'activité dépend du vent qui pousse les ambitions qu'il est de bon ton de savoir partager pour espérer durer. ….




La France entre en récession : et elle n'est pas la seule


Après la Grèce et le Portugal qui ont plongé, alors que l'Irlande et l'Espagne s'y enfoncent, voilà que la France est officiellement entrée en récession. Laquelle va donc tout aggraver alors que les AAA sont déjà perdus par avance. Le Président-candidat est fort ennuyé par ces nouvelles, lui qui avait promis prospérité et amélioration du niveau de vie :


Pour les AAA, certains se rassurent comme ils peuvent :


Le PIB de l'Irlande commence à régresser, comme cela avait été le cas en 2009 et sur une partie de 2010. Si vous l'ignoriez, la presse suisse  en parle :


Les notes au sein de l'eurozone sont annoncées aller vers la baisse :


En Allemagne, la situation de Mme Merkel s'affaiblit chaque jour entre scandales et montée des oppositions, ce que note la presse suisse :


En France, les scandales Bettencourt et Karachi encerclent le Président de la République actuel. Car qui n'en fait pas une aide pour les prétendants aux mandats électifs sur Asnières, bien au contraire.



Marylise Dipusu


Chapitre 469 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le socialiste Philippe Sarre devrait penser un peu plus à son ami Sébastien Piétrasantra.
Bien sûr que l'empathie communautariste jouera à fond en faveur de Rama Yade dans l'électorat UMP et PS avec une telle cabale.
Et Mr Piétrasantra ne peut se risquer à faire un quelconque commentaire sur la domiciliation des élus locaux étant donné que parmi ses adjoints certains n'habitent Asnières que lorsqu'ils sont en visite chez papa.