Ci-dessus, notre iconographie en relation avec la tactique politiquement masochiste du député sortant en grande difficulté, Manuel Aeschlimann, qui ne cesse de tout faire pour rappeler aux électeurs ses odeurs sulfureuses d'affaires judiciaires, comme s'il voulait en faire une exposition consacrée à son passé malodorant.
En première photo, fumées sulfureuses d'un volcan qui produit ces odeurs de soufre naturellement. En second lieu, une affiche que Manuel Aeschlimann pourrait porter sur lui montrant qu'il veut retourner au passé, ce que personne ne lui reprochera si ce passé est daté d'avant 1990.
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Visiblement, la campagne électorale pour le premier tour sur la 2ème
circonscription des Hauts de Seine aura été agitée.
Nous ne préjugerons pas, comme certains sondeurs, des résultats
issus des votes des citoyens au soir du 10 juin 2012.
Nous nous contenterons de relever quelques conclusions
significatives, du moins à nos yeux d'observateurs attentifs
des réalités asnièroises, car elles nous paraissent
déterminer les mouvements électoraux dans la circonscription de ces
derniers jours.
D'abord, nous noterons que la campagne médiatisée de Rama
Yade, à qui Manuel Aeschlimann a cru bon de donner des échos
démultipliés, a popularisé et rappelé fortement les ennuis
judiciaires de Manuel Aeschlimann, ce qui a permis de raviver
les mémoires courtes, mais surtout de faire savoir aux milliers de
nouveaux électeurs de la circonscription depuis 2007 le passé
sulfureux du député sortant.
Il faut reconnaître que, dans ce cadre médiatique, le député
sortant a accumulé les erreurs de communication improductive qui
l'ont desservi , comme ce lien en atteste :
Le fait que de plus, même en Afrique, les déboires
judiciaires du député sortant soient médiatisés largement ne sera
pas bénéfique au député en France, ni à l'avocat Manuel
Aeschlimann en Afrique !
En France, médias de toutes sortes ont aussi largement fait écho
aux rappels incessants des ennuis judiciaires du député
Manuel Aeschlimann ces derniers jours, notamment en évoquant
une « guerre des droites » à Asnières.
Nos correspondants nous ont fait remonter cette information selon
laquelle de nombreux citoyens, notamment dans les quartiers votant à
droite, ont été « déboussolés »
par ces affrontements fratricides et les nouvelles sur
les condamnations en première instance et en Appel du député pour
favoritisme ( la Cour de Cassation ne jugeant pas le
fond, mais en droit, ce qui signifie qu'elle ne peut pas
innocenter Manuel Aeschlimann, mais éventuellement le
renvoyer au Tribunal si une faute de droit a été commise durant les
procédures !
Sur ce point, Manuel Aeschlimann ment effrontément sur la radio
africaine citée plus haut : il n'est plus présumé
innocent, il a été reconnu coupable du délit de favoritisme deux
fois et il a reconnu lui-même sa culpabilité juridique en
remboursant à la Ville les sommes qu'il a été condamné
DEFINITIVEMENT à lui restituer.
En résumé, en quelques jours, la campagne a révélé,
médiatisé, popularisé des faits importants, voire essentiels dans
le processus du choix de milliers d'électeurs de la circonscription,
et cela a visiblement joué CONTRE le député sortant.
De notre point de vue citoyen, la tactique de Manuel Aeschlimann de
judiciariser à outrance sa bataille contre Rama Yade a été un
choix désastreux pour lui et pour la droite locale en général.
Il aurait été mieux inspiré d'éviter de chercher des noises à
Rama Yade sur sa domiciliation ou ses achats de biens immobiliers,
car, ce faisant, il a réactivé la machine à perdre qu'il a
conçue en mars 2008 et qui lui porte tort fidèlement depuis 4 ans.
Ayant poussé Rama Yade à se battre et à ne pas plier devant ses
pressions, dont des plaintes télécommandées, il a reçu le
boomerang de ces actes via le rappel incessant, lancinant, permanent
de ses propres ennuis judiciaires, bien plus graves que ceux
reprochés à sa concurrente du Parti radical.
Ainsi, le député sortant a réalisé une campagne CONTRE
LUI-MEME, affaiblissant certes Rama Yade, mais
s'affaiblissant encore plus, et traçant avec énergie la route vers
le Palais Bourbon de Sébastien Pietrasanta.
On ne sait pas qui a bien pu un jour avoir l'idée bizarre d'évoquer
ce député comme spécialiste des questions électorales ou de la
stratégie électorale.
A la vue des faits depuis 2008, Manuel Aeschlimann serait plutôt
qualifié pour la spécialité « défaites électorales à
répétition » ou en « stratégies pour perdre
tous ses mandats ».
Nous allons vérifier cela dans les urnes le 10 juin 2012, mais
surtout le 17 juin, quand Manuel Aeschlimann devra quitter son
mandat de député, que sa femme ne pourra plus être son assistante
parlementaire à 4000 euros par mois, le tout avant une décision
définitive de la Cour de Cassation qui devrait valider son
inéligibilité, ce qui privera le Conseil Municipal
d'Asnières de la présence du futur ex-député et ancien maire.
Notre spécialiste en élections explique :
« Manuel Aeschlimann ne pourra pas faire plus de 30% le 10
juin 2012 sur la circonscription, mais une chute, probable, à 25% ou
moins, 22%-23% , signerait sa plus terrible et irrémédiable
défaite électorale.
Dans le sondage unique (et discuté) du JDD, le député sortant
recevait 29% dans une enquête vue par beaucoup comme « très
amicalement partisane ». Ce chiffre serait déjà
une gifle terrifiante pour le parlementaire, d'autant que c'est lui
qui n'a pas de réserves de voix alors que le maire actuel pourra
disposer de reports francs et massifs dans le contexte national
actuel. La campagne agressive, virulente, lourde et
vindicative du député envers Rama Yade assure donc plus solidement
encore sa défaite inévitable ».
Au moins, si la chute du député sortant réjouit naturellement le
PS et Sébastien Pietrasanta, la défaite de Manuel Aeschlimann en
forme de gifle politique suprême et méritée ne fera pas pleurer
Rama Yade, ni ses partisans !
Marylise Dipusu
Chapitre 517 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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