jeudi 29 avril 2010

Asnières sur Seine: scandales, crise et argent public









Ci-dessus, un dessin satirique qui montre une des manières, celle du gouvernement actuel, de cacher les vrais problèmes derrière des débats sociétaux qui ne résoudront en rien les urgents et concrets problèmes sociaux.


Sous les affaires burlesques de burqa, effectivement, le gouvernement tente- en vain- de faire oublier les difficultés quotidiennes des citoyens et leurs aspirations légitimes à une société stable, humaine, pacifiée et prospère.


A Asnières sur Seine, le maire agit de la même manière avec des artifices différents: lui évacue les vraies urgences dans un déluge de communication verbeuse tout en ne répondant pas aux habitants sur le fond des choses (cf: parking de l'Hôtel de Ville). La non-réunion mensuelle du Conseil Municipal va dans le même sens.


La deuxième photo est celle de billets en euros: elle symbolise ici l'argent de la population.


Car dans les deux cas, national et municipal, au centre des comportements examinés, nous trouvons le mépris hautain des politiques pour l'argent public, celui qui est issu du travail des citoyens!

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Le parking d'Asnières et le scandale des sous-marins pakistanais ont bien un point commun: le mépris de l'argent public



Un lecteur en vacances nous relate la manière dont nos élus, anciens et actuels, font tout pour qu'Asnières ait l'image la plus exécrable possible dans l'opinion publique. Voici son récit qui se passe de commentaire.


« Chers amis d'Asnières Nouvelles Citoyennes,


D'abord, je vous félicite pour être le SEUL blog d'informations sur Asnières qui ose publier les lettres des habitants sur le scandale du parking-fantôme du centre ville. C'est très bien. Que les autres blogs fassent de même.


Ce dossier est connu largement, même en dehors d'Asnières. En témoigne ce qui vient de m'arriver lors d'un repas amical: en vacances dans le centre de la France, je déjeunais dimanche avec des amis, dont une importante productrice de champagne, un ancien officier et un élu local. Comme la discussion se portait sur les scandales et magouilles des milieux politiques et financiers, l'ancien élu local cite alors, à ma grande surprise, ce qu'il avait lu dans un journal consacré à l'automobile: il s'agissait d'un article relatant le dossier hallucinant sur le parking centre ville d'Asnières, paru dans « Auto-plus ».


Sa conclusion fut sans pitié puisqu'il finit son exposé du sujet en émettant le fait que les scandales de ce type, joints à tous les autres qui ne cessent d'apparaître, allaient finir en un nouveau 1789. A force, dit-il, que les politiciens de tous bords soient unis dans les affaires de corruption et méprisent tous l'argent du peuple, il va y avoir une explosion sociale terrible ».


Ce qui est rapporté ici est intéressant: le dossier du parking-fantôme s'intègre dans un climat général national de plus en plus délétère qui ne peut que mal évoluer si rien ne vient arrêter ce processus.


De ce point de vue, l'absence de positions claires et de saisine de la Justice dans cette affaire de la part de Sébastien Pietrasanta ne peuvent que générer un rejet global accru, massif, raisonné, des politiques par les citoyens..


Il devient urgent que les citoyens soient représentés par des élus transparents, sincères, honnêtes et véritablement soucieux de l'argent comme de l'intérêt publics.


Or, à Asnières, plus de 2 ans après le 16 mars 2008, le contenu du dossier du parking centre ville, le lourd silence de la plupart des blogs asnièrois sur ce sujet, les non-réponses des élus, anciens et actuels, sur ce sujet aux habitants qui prennent le temps et la peine de leur poser de légitimes questions, tout cela dénote une rupture croissante entre le peuple et ses représentants officiels.


Cela dans un contexte national et international où les scandales les plus odieux sont de plus en plus voyants et mal ressentis par les citoyens, à juste titre.....


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Journées du Souvenir: les grands mots et les gros maux



La journée du Souvenir des horreurs du nazisme a eu lieu: c'est en soi une excellente chose.


Comme chaque année, des discours bien écrits, des belles phrases ont été prononcés, tandis que tous faisaient assaut de bons sentiments très honorables.


Et pourtant: dans certains pays d'Europe, la croix gammée, la référence aux principes du nazisme, le racisme sous toutes ses pires formes, ont réapparu.


Certains même, venant d'Asnières, célèbrent et honorent un Maréchal qui serrait avec ferveur la main d'Adolf Hitler, un Maréchal dont la Milice et la Police livraient aux nazis résistants et Juifs comme le rappelle le film poignant sur la rafle dite du Vel d'Hiv:


http://www.bakchich.info/Droles-de-pelerins-au-village-de,10674.html


En 2010, misère, chômage, angoisse du lendemain, peur de la déchéance sociale, tous les ingrédients se rassemblent depuis des années dans les pays dits développés comme dans les années 1920-1930 au cœur même du vieux continent.


Pendant que certains évoquent en paroles la paix, la liberté, l'égalité et la fraternité, d'autres, parfois les mêmes, laissent croître, ou attisent en douceur, les ferments réels de la haine, de la violence et des rancunes qui préparent toujours et partout des lendemains bien sombres pour toute la société.


Contre les processus créateurs de drames humains répétés, il ne suffit pas de proclamer son amour de la liberté, sa soif de démocratie, ses aspirations à ce que plus jamais les horreurs passées ne se reproduisent, il importe avant tout d'agir dans la réalité concrète pour qu'effectivement, cela ne PUISSE PAS se reproduire.


A ce titre, la municipalité actuelle d'Asnières, il est vrai, marque avec force son refus moral et verbal des horreurs passées. C'est tout à son honneur.


Mais, ne serait-il pas indispensable, là aussi, de joindre les actes aux paroles?


En mettant en action une politique municipale exemplaire pour l'emploi pérenne et stable de tous les citoyens actifs, pour un avenir digne pour toutes et tous, pour développer une société pacifique parce que prospère, pour bâtir et préserver le socle matériel du pacte républicain?


Car c'est ainsi que l'on peut dans la réalité rendre impossible que les tragédies du passé- dont on connaît les causes très concrètes- ne se répètent dans l'avenir en surgissant des mêmes grands maux bien identifiés!



Un mois sans Conseil Municipal: à quand le prochain?



Bien sûr, le fait que les Conseils Municipaux ne se réunissent plus une fois par mois n'a rien à voir avec les crises en cours au sein de la majorité municipale, ainsi que les subdivisions surréalistes qui en sont la résultante.


Etablir un lien entre l'abandon de l'engagement démocratique de Sébastien Pietrasanta sur ce sujet et les dures réalités à gérer au quotidien qui sont le produit de ses fines manœuvres serait avoir un bien mauvais esprit.


Comme de penser que les questions de plus en plus nombreuses et pertinentes sur le dossier du parking fantôme de l'Hôtel de Ville ennuient un maire qui préfère les belles photos souriantes aux dossiers réels et aux problèmes concrets du terrain.


Un fait demeure: le dernier Conseil Municipal a eu lieu le 25 mars 2010 et plus d'un mois a passé depuis.


Ce n'est pas du mauvais esprit, c'est la réalité du calendrier!



La crise continue et rebondit: la mairie silencieuse est aux abonnés sociaux absents



Pendant qu'au sein et en-dehors du Conseil Municipal, intrigues, coups bas, trahisons et contre-trahisons deviennent la norme habituelle, la crise mondiale rebondit avec force alors que d'aucuns annonçaient qu'elle était terminée.


Vu la situation sociale de plus en plus dramatique qui est celle d'une large partie de la population asnièroise, Asnières Nouvelles Citoyennes suggère au maire, aux groupes de sa majorité et aux autres élus de tous bords, de demander un Conseil Municipal extraordinaire afin de véritablement réfléchir collectivement à une politique sociale cohérente de soutien et d'aide aux habitants en grande difficulté.


En effet, il y a véritablement urgence pour une partie de plus en plus importante des citoyens asnièrois.


Se trouvera-t-il des élus asnièrois capables de tirer la sonnette d'alarme sur la paupérisation croissante de la population en exigeant à haute voix des mesures municipales d'urgence à la hauteur des difficultés identifiées?


Asnières aura-t-elle des élus courageux aptes à aborder les vrais problèmes du moment et à sortir des pseudo-querelles sans intérêt afin de servir l'intérêt public?


C'est une bonne question.





Marylise Dipusu



Chapitre 285 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008




samedi 24 avril 2010

Parking de l'Hôtel de Ville, les questions fusent!





Asnières Nouvelles Citoyennes a sollicité et obtenu l'accord des signataires des deux lettres publiques adressées, l'une au maire de la commune, Sébastien Pietrasanta, l'autre à Monsieur Laurent Martin Saint Léon, avec copie à des élus, des habitants et des journalistes.


Sauf erreur ou retard d'information de notre part, les lettres que nous publions aux fins de l'information de tous les citoyens, de tous les élus et de tous les médias, ainsi que du Parquet de Nanterre, n'ont pas reçu de réponse publique.


Asnières Nouvelles Citoyennes, face à ce silence des élus et/ou anciens élus, a donc décidé de tout publier afin que le débat initié de cette manière par nos concitoyens devienne véritablement un DEBAT PUBLIC, TRANSPARENT et OUVERT A TOUTES ET TOUS.


Nous publierons évidemment les réponses des personnes saisies de ce dossier et tout communiqué sur les ASPECTS JUDICIAIRES éventuels qui émanerait du Parquet de Nanterre, encore dirigé par Philippe Courroye, lequel devrait, avec ses magistrats, lire le contenu du LIEN vers le récapitulatif exhaustif du dossier qui explique comment 1,3 million d'euros d'argent public a été payé à des sociétés privées pour....AUCUN RESULTAT MATERIEL après 8 ans!!!


Les photos ci-dessus sont par ordre celles de: Sébastien Pietrasanta dans une position d'élan de grand orateur, un parking dont les reflets verts pourraient faire penser à une piscine souterraine, et le portrait de Laurent Martin Saint Léon. La photo du parking aux allures de piscine est là pour rappeler aux acteurs du dossier la proximité de vraies nappes phréatiques importantes sous l'emplacement sur lequel les maires successifs d'Asnières s'acharnent à vouloir faire bâtir avec l'argent public un parking public qui, de plus, après tous ces aléas, serait....payant!

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Monsieur le Maire,


Je réside depuis de nombreuses années dans le quartier Centre et je souhaitais solliciter votre attention au sujet du parking de l’Hôtel de ville, en prévision de la réunion publique annuelle du quartier qui se tiendra le 14 avril.


En 2003, votre prédécesseur à la tête de la mairie d’Asnières, Manuel Aeschlimann, a entrepris des études poussées pour un parking de forme rectangulaire, assez similaire à votre projet actuel. Une fois ces études réalisées, il a soudainement abandonné ce projet, pour se lancer dans la réalisation d’un parking de forme, d’emprise et de profondeur totalement différentes. Résultat : ces études, rachetées par Manuel Aeschlimann pour la coquette somme de 600 000 € en prévision d’une réutilisation ultérieure, n’ont pour le moment pas été exploitées.


J’insiste sur le fait que ce brutal changement de cap de projet, connu du grand public depuis peu, est parfaitement inacceptable car il n’a jamais été expliqué par votre prédécesseur. Celui-ci a en effet refusé de répondre aux questions de Josiane Fisher posées lors de deux conseils municipaux à ce sujet. Pour plus de détails sur la question, voir le lien suivant : http://parking-asnieres.netai.net/infos.html


Aujourd’hui, vous vous êtes lancé dans un nouveau projet de parking, qui serait selon certains ,assez proche du projet initial de Manuel Aeschlimann (celui pour lequel il a racheté les études pour 600 000 €). Selon vos propos, rien de cette première étude ne serait réutilisable pour la réalisation de votre nouveau projet. Ce qui offre deux possibilités :


- Soit cette première étude est bien complète ,mais n’est pas réutilisable parce qu’elle ne correspond pas au « nouveau projet de Monsieur Sébastien Piétrasanta » : oui / non (barrez la mauvaise réponse) ;


- Soit cette première étude est bien compatible avec le nouveau projet de parking, mais n’est pas réutilisable car elle n’est pas complète et ne justifie pas les 600.000 € dépensés pour le rachat de ces études : oui / non (barrez la mauvaise réponse) ;


Merci de bien vouloir aborder ces deux questions et d’y répondre sans ambiguïté lors de la réunion publique annuelle du quartier centre.


Afin d’éclairer ceux qui s’intéressent à ces questions, je me permets d’apporter les éléments supplémentaires suivants :


- Lors du conseil municipal du 4 février, Manuel Aeschlimann vous a lu le courrier qu’il vous avait envoyé, affirmant vous avoir transmis tous les éléments des études rachetées par la ville en 2003 suite à l’annulation du projet initial. Ce que nous comprenons de cet épisode, c’est que vous auriez pris le soin d’envoyer en retour la liste des documents ou l’intégralité des documents dont vous disposez en mairie, et ce dans le but que Manuel Aeschlimann confirme que ces documents correspondent bien à ceux rachetés par la ville en 2003.


- Selon des experts du BTP, votre projet, bien que différent du projet initial de votre prédécesseur, aurait pu en partie s’appuyer sur les études rachetées par la ville en 2003, à condition bien entendu qu’elles eût été complète.

Cette demande a été adressée par courrier et par courriel aux habitants du quartier centre.


Bien cordialement,


Martial Lecomte

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Monsieur Martin Saint Léon,


Je ne comprends pas votre attitude vis-à-vis des projets de parking du centre ville.


J’entends par projets de parking, l’ensemble des études réalisées depuis la toute première par l’équipe Aeschlimann, jusqu’à la dernière conduite par l’équipe Pietrasanta. Pour être encore plus clair, il s’agit donc de la période allant de 2001 à 2010. Je vous reproche un manque de cohérence flagrant, car vous vous gaussez d’être notre défenseur vigilant des dépenses publiques, mais je vais vous expliquer que je ne suis pas dupe.


Je suis d’accord pour reconnaître que vous avez dénoncé un énorme risque technique et financier pour le projet de forme cylindrique de M. Aeschlimann (2004-2009). Vous avez même le droit, comme vous l’avez fait, si cela vous amuse de le nommer parking « 20 000 lieues sous les mers », de proposer masque et tuba, au cours de la réunion publique annuelle de compte-rendu de mandat du 14 avril 2010.


Par contre, je ne vous ai pas entendu sur le projet de forme rectangulaire de M. Aeschlimann datant de 2002 et stoppé en 2004, sans que l’on en sache la raison, et qui a coûté plus de 600 000 euros d’études n’ayant servi à rien !


Vous étiez à l’époque, tout comme S.Pietrasanta, conseiller municipal. Et c’est amusant, vous avez tous un trou de mémoire, sur cette période et sur ce projet ! Vous n’allez quand même pas me faire croire que M.Aeschlimann faisait tout en secret, derrière le dos à la fois de l’opposition et de sa propre majorité.


Quand bien même, le rapport de la cour régionale des comptes est là, pour rappeler que ce projet a bien existé et nous donner des faits indiscutables : M. Aeschlimann justifie le rachat d’études pour un montant de 600 000 euros, car cela lui permettra de lancer une nouvelle consultation sans nouvelle dépense d’études. Vous savez aujourd’hui, que cela n’est qu’un mensonge, que l’on ne réutilise pas une étude pour un parking de forme rectangulaire, pour construire un parking de forme cylindrique ! S. Pietrasanta, quant à lui, ne souhaite ou ne veut pas réutiliser ces études, alors que son projet est très proche de ce premier projet.


Bref, il y a comme par hasard, un consensus pour enterrer ce projet de parking rectangulaire (2002-2004) et les 600 000 euros d’études qui vont avec.


Alors vous êtes où, Monsieur Martin Saint Léon, vous qui savez toujours tout, qui avez réponse à tout, et cela avant tout le monde? (c’est ce que vous dites à chaque fois que vous prenez la parole). La vérité, c’est que je ne vous entends pas sur le sujet, alors, s’il vous plait, un peu de décence et n’essayez pas d’endosser ce costume de redresseur de tort omniscient, vous n’êtes pas à la hauteur.


Si cela peut vous consoler, vous n’êtes pas tout seul à faire l’amnésique et le muet. Où est la presse ? On peut lire des articles sur des diners payés au couple Aeschlimann, pour un montant de 4000 euros, mais rien sur 600 000 euros d’études jetées à la poubelle. Est-ce qu’au moins, un journaliste a pris le soin de vérifier que ces études existaient et correspondaient bien à un montant de 600 000 euros. Ce n’est quand même pas compliqué ! Personne ne s’étonne que S. Pietrasanta ne veuille pas utiliser ces études existantes. Mais où est Marisa Faïon, elle au moins, elle était digne de son métier.


Moi-même, je n’ai plus d’illusions, je sais que, sur ce sujet, la presse et la justice sont sous contrôle et sont aux ordres. Le connivence entre les acteurs asniérois de droite et de gauche est très révélatrice, et montre bien que tout le monde a un intérêt à ne plus parler de ce premier projet. Mon opinion personnelle est qu’il s’agit sûrement d’un montage financier avec l’industrie du BTP, tout le monde sait cela et tout le monde en a profité.


En tout cas, moi, je ne vais pas en rester là, et à chaque fois qu’une occasion se présente, je parle de ce projet de parking qui a été enterré par vous tous. Et je peux vous assurer, Monsieur Martin Saint Léon, que ce dossier ne colle pas avec l’image que vous voulez donner. Et oui, en pleine période de crise, ne rien faire pour récupérer 600 000 euros, c’est grave, d’autant plus que vous savez la vérité.


Il y aura un test très amusant à faire : présentez vous à une élection locale et vous verrez votre score ! Vous avez vu l’abstention aux élections régionales, les gens en ont marre, les politiques beaux parleurs comme vous ne sont plus crédibles.



F. Badoux


Posté avec l'accord écrit des citoyens signataires par la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes le samedi 24 avril 2010


Pour l'information de toute la population asnièroise, des médias et de tous les élus.



lundi 19 avril 2010

Asnières sur Seine: le parking fantôme et la fin du système Pasqua





Ci-dessus, Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy discutant ensemble: la preuve photographique que les discussions en apparence amicales peuvent préluder des ennuis judiciaires considérables. C'est ce qui arrive en tout cas à Charles Pasqua.

La deuxième photo est indicative du dossier du parking de l'Hôtel de Ville d'Asnières. La commune a déboursé 1,3 million d'euros et n'a vu surgir aucun parc de stationnement à l'endroit maintes fois annoncé, pas même un panneau indiquant ce parking. Et cela fait 8 ans que le dossier a été initié.

Il semble que la désastreuse gestion par les époux Aeschlimann de ce dossier continue sous la majorité actuelle qui prévoit, selon ses propres données, 8 millions d'euros encore à payer pour 210 places de voitures. soit plus que 38095 euros l'emplacement!

Plutôt que ce projet chaotique géré de façon irresponsable, confuse et incohérente, l'idée d'un parc de stationnement sous la Place des Victoires, plus aisé à construire et moins onéreux et plus pratique d'usage, devrait, selon nous, être remis vigoureusement dans le débat municipal par des élus compétents et conscients de la situation.

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Le système Pasqua devant la Cour de Justice de la République


Charles Pasqua, qui a longtemps présidé le Conseil Général des Hauts de Seine, est dorénavant devant les Juges de la Cour de Justice de la République.


C'est la gestion de ce Conseil Général des Hauts de Seine que Patrick Devedjian, actuel Président de cet organisme, a qualifiée comme « les écuries d'Augias »!!!


Le motif de ce passage de Charles Pasqua devant cette haute juridiction? Après avoir été condamné plusieurs fois dans des affaires sulfureuses de corruption comme élu local, européen ou à titre personnel,


http://www.france24.com/fr/20100419-affaires-judiciaires-charles-pasqua


il répond devant cette juridiction de graves accusations pour des faits commis en sa qualité..... d'ancien Ministre de l'Intérieur.


http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/19/charles-pasqua-repond-de-malversations-devant-ses-pairs_1335582_3224.html


A l'évidence, le système Pasqua, qui domina les Hauts de Seine durant près de deux décennies, s'écroule dans le scandale et l'infamie.


Il n'aura servi à rien pour Charles Pasqua d'avoir essayé de se dire l'ami de Nicolas Sarkozy!!! Manuel Aeschlimann devrait comprendre le sens du message pour lui.....


A Asnières, le système Pasqua a coûté cher aux finances de la Ville, par exemple quand la commune a repris à sa charge, via un vote du Conseil Municipal de cette époque, les dettes de la fameuse SEM 92, sous le mandat de Frantz Taittinger.


La SEM92 était une société d'économie mixte dépendant du Conseil Général des Hauts de Seine qui a été clairement la victime d'opérations immobilières et urbanistiques pas toujours claires et transparentes, bien que fructueuses pour les opérateurs privés..


A Asnières, le système Pasqua a été aussi à l'origine de lourdes dépenses pour des ZAC aux comptes souvent opaques, des ZAC ayant profité à des promoteurs privés et dont les charges ou déficits étaient réglés par le budget communal.


Ces ZAC aux odeurs sulfureuses seront le point de départ de l'apparition soudaine de Frantz Taittinger à Asnières en 1992, un futur maire qui s'oppose alors à celui en place, Monsieur Bokanowski, avec des informations à l'évidence de première main fournies.... par les proches de Charles Pasqua.....


Le RPR, de cette époque, ancêtre de l'UMP, savait déjà ce que voulait dire le mot « trahison ».


Le système Pasqua peut ainsi être résumé: « aux amis du secteur privé, les immenses bénéfices avantageux, aux collectivités publiques, le paiement des lourdes dettes et des déficits colossaux ».


Charles Pasqua a aussi parrainé à ses débuts l'ascension politique de Manuel Aeschlimann et la mise en place de son système sur Asnières. Cette filiation est une indication.


En effet, Charles Pasqua est dans les ennuis judiciaires ou, comme l'écrivent des journaux, « au banc de l'infamie ».


Manuel Aeschlimann suit à l'évidence le même chemin. Il est des filiations politiques qui sont des indications publiques.



Système Pasqua et dossier du parking fantôme à Asnières



Un spectre- qui va et vient- hante Asnières: celui d'un scandale possible dans le dossier peu clair du parking fantôme dit de l'Hôtel de Ville, un parking qui n'a jamais été édifié, mais qui a déjà coûté plus d'1,3 million d'euros sous deux municipalités et en 8 ans.


Des citoyens ont écrit à Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta afin qu'ils répondent clairement à des questions précises sur les sommes dépensées et pour quels résultats concrets vérifiables et valides.


A ce jour, les deux élus destinataires restent tous deux dans le flou ou le silence, esquivent des réponses nettes et allèguent des aberrations manifestes, quand encore Sébastien Pietrasanta ne contredit pas en paroles lors de réunions publiques ce qu'il a fait écrire et fait voter.


Aux citoyens qui veulent comprendre le dossier, voici le lien UNIQUE qui permet de s'informer sur la base des faits et des chiffres, un lien dont le contenu est dû au courage et au labeur de simples citoyennes et citoyens que nous remercions ici publiquement pour leur civisme et la qualité de leur travail:


http://parking-asnieres.netai.net/infos.html


Ces éléments et ce lien doivent circuler largement dans la population et nous sollicitons nos correspondants et lecteurs afin qu'ils diffusent ce lien largement autour d'eux: voisins, amis, connaissances, commerçants, associations, élus.


De plus en plus de citoyens estiment que ce dossier cache de possibles dérives qui pourraient être des délits contraires aux intérêts de la commune et de ses finances. L'article 40 du Code Pénal s'applique ici à tous, y compris fonctionnaires municipaux et élus.


Si on se réfère au système Pasqua, que le système Aeschlimann a largement copié, ces suspicions peuvent avoir quelque légitimité, d'autant que les quelques rares explications fournies jusqu'ici par les élus interrogés sont plus que confuses et contradictoires.


Il serait donc souhaitable que la majorité actuelle demande à la Justice d'enquêter sur cette affaire de marché public, ceci au nom de la Ville.


C'est ce qu'Asnières Nouvelles Citoyennes demande à Sébastien Pietrasanta et à tous les élus de sa majorité, ainsi qu'aux élus de toutes opinions car il y va de leur responsabilité politique, financière et juridique commune.


La transparence annoncée comme restaurée devrait être une valeur pérenne à Asnières: nous suivrons ce dossier avec attention et y interviendrons autant que nécessaire, avec les citoyens, les élus dévoués au bien public et nos correspondants.


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Impôts et taxes: les époux Aeschlimann démentis par la presse financière



Récemment, par tract, les époux Aeschlimann, encerclés par les abandons, les trahisons et les ennuis judiciaires, essayaient de mentir aux habitants sur les impôts et taxes 2010.


La chance les ayant abandonnés, le journal « les Echos », pourtant proche de l'UMP et organe des milieux financiers sérieux, les dément rudement en évoquant les impôts locaux 2010: Asnières est absente de la liste très précise donnée par ce quotidien économique de référence qui répertorie les augmentations constatées parmi les villes de plus de 50.000 habitants:


http://www.lesechos.fr/info/france/020470581724-les-impots-locaux-augmenteront-de-2-8-dans-les-grandes-villes-en-2010.htm


Certes, les augmentations de taxes et d'impôts locaux votées en 2009 continuent à peser sur les budgets des habitants. C'est indéniable.


Mais, mentir sur des augmentations nouvelles en 2010 ne servait à rien aux époux Aeschlimann, sauf à se décrédibiliser encore plus et à être contredits sans pitié par les médias, y compris proches de leur parti!


L'incompréhension des réalités est un naufrage pour les époux déconnectés.




Marylise Dipusu



Chapitre 284 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



samedi 17 avril 2010

Asnières sur Seine: un siège de député à offrir ?




Ci-dessus, des livres dédiés à la trahison, ce vilain défaut des gens sans envergure et sans capacités qui préfèrent à l'honnêteté la servilité.


Le premier recense dans l'histoire de France les grands traîtres et leurs actes vils et répréhensibles.


Le second élargit le champ de la trahison et de ses partisans au monde et remonte jusqu'à l'Antiquité, démontrant que le concept est un fait international. De ce point de vue, Asnières a été particulièrement choyée. Il semble que cela ne soit pas terminé et qu'à la trahison réponde en écho une autre trahison et qu'aux traîtres, le sort réserve de se voir entouré de traîtres à leur tour.


La trahison est un horrible défaut social, qui frappe fortement surtout dans les rangs de ceux qui n'ont pas l'intérêt public chevillé au corps, mais l'amour irraisonné de leurs intérêts personnels.


Ces gens-là, ne poursuivant que leurs intérêts privés contre le bien public finissent toujours par trouver sur leur chemin des gens qui leur sont similaires et qui désirent prendre leur place afin de promouvoir aussi leurs intérêts propres. C'est le jeu de chaises musicales de la trahison avec les traîtres tournant autour des sièges réputés confortables et agréables.


Pour ce qui nous concerne à Asnières Nouvelles Citoyennes, notre seul horizon est l'intérêt public, la résolution des problèmes graves qui assaillent les citoyens, la démocratie et la cohérence sereinement fidèle à nos principes publics.

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Un député totalement lâché par l'Elysée et son parti avec de « bonnes » raisons filiales



Pauvre Manuel Aeschlimann: sa descente aux enfers de la vie publique n'en finit pas de générer lâchages officiels et ambitions de moins en moins cachées à son détriment.


Bien sûr, avec l'impopularité de la politique du gouvernement, le rejet général de Nicolas Sarkozy, la montée des divisions internes et des forces externes disloquant l'UMP, les députés sarkozystes ont tous noté que beaucoup d'entre eux sont sur des sièges éjectables, surtout en cas d'élections législatives, anticipées ou non. Le siège parlementaire de Manuel Aeschlimann est de ces sièges considérés comme « perdus » par l'Elysée si rien n'est entrepris.


Mais, le cas du siège du député Manuel Aeschlimann à Asnières sur Seine est carrément aussi particulier que désespéré: les signaux officiels se multiplient qui démontrent que l'Elysée souhaiterait que le siège de ce député soit occupé, avec le soutien du parti du Président de la République, par Rama Yade et/ou Jean Sarkozy!!!


L'Express du 1er avril 2010 évoquait de nouveau une information, donnée en toute discrétion par deux « conseillers » en matière électorale de l'Elysée. Mais, c'est la version papier du journal « Bakchich » n° 19, page 16, sous la plume du très informé journaliste Patrice Lestrohan (ancien du « Canard Enchaîné ») qui revient sur la chose de manière satirique.


Sous le titre ironique « Par Issy la sortie », le billet confirme de facto, à sa manière, que l'Elysée étudie diverses hypothèses électorales pour Rama Yade et Jean Sarkozy: Courbevoie, Levallois, Asnières, voire Issy les Moulineaux.


A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons cherché à décrypter le message élyséen et en retirer la substantifique moelle, le véritable objectif sous cette annonce en apparence fort large.


A Courbevoie, le député-maire Kossowski n'a pas l'intention de quitter son siège parlementaire.


A Issy les Moulineaux, le député-maire Santini, s'il quittait son siège au Palais Bourbon, envisage de présenter lui-même un successeur à celui-ci, et de son parti, le Nouveau Centre.


A Levallois, Patrick Balkany est l'ami proche de Nicolas Sarkozy, et, sauf « affaires judiciaires » surgissant brusquement, nul ne prévoit qu'il abandonne son mandat de député.


Ne reste donc comme hypothèse la plus réaliste étudiée par les hommes de l'Elysée qu'Asnières!!!


C'est donc en toute amitié fraternelle et solidaire que l'Elysée, Rama Yade et Jean Sarkozy attendent avec confiance et une certaine impatience l'inéligibilité définitive de Manuel Aeschlimann, par décision judiciaire interposée via la Cour d'Appel de Versailles.


Ceci étant, si Manuel Aeschlimann veut faire plaisir à son ancien ami Nicolas Sarkozy, il peut tout de suite lui faire un joli cadeau: démissionner de lui-même de son siège de député et provoquer une élection législative anticipée à Asnières.


Un journaliste, fin observateur et connaisseur des réalités asnièroises nous apportait ainsi son sentiment:


« Manuel Aeschlimann est une victime du système sarkozyste. Son naufrage politique est devenu de facto une possibilité de se doter d'un statut d'élus du peuple pour Rama Yade et Jean Sarkozy, la première servant de paravent au second, peu populaire, surtout après sa piteuse et pathétique tentative de s'emparer de la Présidence de l'EPAD. Seul point d'achoppement: autant Rama Yade que Jean Sarkozy accumulent les échecs dans les élections, tandis que l'UMP n'est plus en odeur de sainteté dans l'opinion. Mais, cela vaut aussi pour le sortant Manuel Aeschlimann..... ».


Ce à quoi un citoyen asnièrois bien informé ajoutait:


« le rapprochement observé entre Manuel Aeschlimann et Francis Raminé Pourbagher pourrait s'inscrire dans ce contexte. En effet, il se murmure dans divers milieux politiques que l'ancien Directeur de Cabinet de Manuel Aeschlimann ne se rapproche de son ancien patron que pour mieux le trahir. Au profit de qui donc? Un ancien élu évoque même une stratégie « baiser de Judas » menée contre l'ancien maire ».


Francis Raminé Pourbagher trahissant celui qui l'a licencié sans indemnités après de bons, loyaux et serviles services, voilà qui serait comique, mais somme toute naturel. autant que compréhensible Il est vrai que l'ancien bras droit de Manuel Aeschlimann pour les coups tordus en tous genres ne sert qu'un maître. Oui, mais lequel aujourd'hui?




Marylise Dipusu



Chapitre 283 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


jeudi 15 avril 2010

Asnières sur Seine; commerce, circulation, stationnement et paupérisation de la population




Ci-dessus, la photo de Madame Martine Caradec, maire adjoint en charge des difficultés quotidiennes que sont, à Asnières, la circulation et le stationnement, toutes choses qui contribuent, en plus de la crise mondiale, à aggraver le déclin économique et commercial d'Asnières.


Certes, Madame Caradec n'est pas LA RESPONSABLE de cette situation de chaos général que tous constatent tous les jours et à laquelle nul ne remédie, mais elle est quand même celle qui devrait initier de vraies solutions pratiques en concertation REELLE avec les habitants et les professionnels.


Elle devrait aussi répondre, avec le maire, aux questions de plus en plus pressantes sur les dessous assez peu clairs du dossier du parking fantôme de l'Hôtel de Ville, qui a déjà coûté 1,3 million d'euros.


La deuxième image montre de manière nette les conditions de circulation dans Asnières, lesquelles sont plus dans la réalité des conditions de non-circulation et de bouchons quasi-permanents pour certains axes et carrefours routiers.

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Le petit commerce asnièrois périclite en lien étroit avec la crise mondiale


Pendant que les politiques locaux discutent de leurs problèmes propres et parfois se renient pour mieux affirmer leur soumission au maire et à son cabinet, le sort de la population asnièroise continue de se dégrader jour après jour. Les chiffres publics parlent d'eux-mêmes.


Ainsi, la commission « Commerce-Emploi » d'Asnières Nouvelles Citoyennes s'est penchée sur la déclin rapide, grave et profond du commerce à Asnières, à travers les données issues d'Infogreffe, la base d'informations sur les entreprises du Tribunal de Commerce de Nanterre, qu'elle a épluchée concernant les commerçants asnièrois, bien que de manière incomplète.


Premier constat: la crise mondiale frappe naturellement le commerce et l'artisanat local, victime de la montée du chômage, de la précarité et de la chute du niveau de vie réelle d'une grande partie des habitants.


Les chiffres indiquent depuis 2008 un effondrement rapide, alors qu'auparavant, on assistait à un processus de dégradation plus lent, mais aussi évident.


Quelques tendances lourdes qu'aucune politique publique, nationale ou municipale, ne vient enrayer:


  • Si les bénéfices avant impôts des commerces asnièrois baissaient depuis des années, depuis la crise de 2008, une majorité de commerces est passé d'un solde positif annuel à un solde négatif. De nombreux commerçants asnièrois travaillent donc à perte, le tout avec un chiffre d'affaires souvent en régression, ou stable dans les meilleurs cas.


  • Les commerces spécialisées de petite taille sont les plus touchés. Les artisans aussi sont frappés par des baisses d'activités, donc de revenus, significatives. Ainsi, sur 90 petits commerces dont nous avons étudié la situation en 2008 en déduisant la tendance pour 2009, plus de 80% sont passés d'un profit faible au déficit, plus ou moins lourd. Nous ne prétendons pas donner ici un résultat scientifique général, mais cela indique à l'évidence des tendances lourdes.


  • Selon des sondages aléatoires faits par nos correspondants par voie de discussions libres avec leurs petits commerçants de proximité, il ressort un large découragement et un pessimisme croissant face à la situation actuelle et à venir.


  • Si certaines branches s'effondrent littéralement (par exemple: les magasins de vêtements et d'articles très spécialisés), les débits de boissons, restaurants et fournisseurs de tabac continuent à présenter des bilans en bénéfice relatif, avec cependant une baisse tendancielle de l'activité. Boulangers et bouchers-charcutiers connaissent, si on les considère sur un plan d'ensemble, un net ralentissement de leur chiffre d'affaires, inégal selon les quartiers. Certains même subissent une baisse inquiétante. D'ailleurs, l'INSEE note depuis 2007 une diminution de la consommation de viande en France.


  • Nos correspondants ont rencontré plusieurs commerçants qui ont un moral au plus bas, qui sont démotivés ou qui cherchent à se reconvertir sur le plan professionnel, voire à quitter Asnières ou leur activité pour diverses raisons, la principale étant leurs soucis ou ennuis financiers.


Curieusement, dans la presse municipale, dans les rapports au Conseil Municipal, dans les discussions lors des réunions de ce dernier, tous ces problèmes graves ne sont ni cités, ni abordés, et leurs solutions possibles encore moins débattues. Nos élus sortent-ils dans les rues, parlent-ils à leurs commerçants, s'intéressent-ils à leur sort?


Des élus qui ne s'occupent que d'eux-mêmes et de leurs querelles mesquines OU des citoyens qui travaillent pour l'intérêt public, il faut choisir.


A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons fait le choix: informer, discuter, débattre, agir dans la réalité vivante afin de résoudre les vrais problèmes quotidiens et urgents des citoyens!

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Causes matérielles identifiées du déclin économique et commercial sur Asnières



De notre enquête citoyenne aléatoire, mais fondée sur des données publiques avérées, il ressort que les habitants d'Asnières ont vu leurs revenus disponibles baisser, surtout depuis 2007, en masse et en moyenne.


Ils dépensent moins, cherchent les produits moins chers et essaient de rationaliser au maximum leurs achats. Beaucoup d'achats en petit commerce ont été reportés et/ou annulés, du fait du manque de ressources, mais aussi d'un volonté d'épargne préventive face à un avenir de plus en plus incertain, voire sombre, selon les interrogés.


Les jeunes couples qui emménagent sur la ville sont peu enclins- selon notre enquête- à se tourner vers le petit commerce, préférant les grandes surfaces commerciales pour leur prix plus bas, la facilité d'accès, la gratuité du stationnement et le côté global des achats à faire.


Si donc, la population d'Asnières s'accroît en nombre, eu égard au chômage et aux baisses de revenus qui frappent aussi dorénavant ce qu'on appelle par convention « les classes moyennes », le petit commerce asnièrois n'en profite nullement alors que sa clientèle traditionnelle est paupérisée, donc ne peut plus acheter comme auparavant. Cela est particulièrement valable pour les retraités!


Les problèmes du stationnement et de la circulation sur Asnières aggravent ce recul du commerce asnièrois. Pour la majorité, environ 75% des citoyens que nous avons interrogés sur le rapport entre cela et leurs achats, la gratuité et la facilité tant du transport que du stationnement jouent un rôle déterminant dans les choix des lieux d'achats pour les habitants motorisés, la majorité des citoyens dans notre commune..


Par ailleurs, les moyennes surfaces de quartier présentent des résultats variables selon les endroits, la faveur populaire allant vers les enseignes à bas prix.


Ainsi, on constate que Carrefour Gennevilliers attire beaucoup d'habitants d'Asnières qui y trouvent, selon leur avis, à la fois tous les produits souhaités, un parking gratuit aisé, un accès routier rapide, et...une station de fourniture de carburants bon marché pour les voitures, dont beaucoup disent regretter l'ABSENCE sur Asnières avec les grandes et moyennes surfaces!


A noter que le chaos de la circulation et dus stationnement à Asnières est aussi critiqué massivement. 93% des interrogés par nos correspondants estiment que la mairie est responsable d'une plan de circulation qui ne répond pas aux besoins, ni aux attentes, générant selon eux des embouteillages et des pertes de temps considérables pour parvenir à certains endroits dans la commune.


Quant aux transports collectifs sur la commune, ils sont jugés à 62% insuffisants. Les Conseillers Régionaux asnièrois savent donc ce qu'ils devraient faire en priorité sur ce plan.


L'action (ou l'inaction), en tout cas, l'inefficacité de la mairie sur ce sujet, mairie représentée pour la circulation et le stationnement par Madame Martine CARADEC, est très largement critiquée.


Incompétences techniques, absence d'écoute des habitants et gabegie financière sont les critiques les plus entendues lors de nos discussions.


Ainsi, un artisan résume les choses de son point de vue, assez partagé par nos sondés, tant particuliers que professionnels:


« je travaille surtout dans les quartiers résidentiels sur Asnières. Y circuler est un cauchemar entre les sens interdits incohérents, les travaux de voirie permanents, les dos d'âne tous les 100 mètres, les chaussées défoncées; la saturation des places de stationnement de surface, la multiplication des feux tricolores et des intersections dangereuses ou complexes. Quant à s'y garer, c'est mission impossible, sauf tôt le matin, et encore, dès que la place est trouvée, il faut la garder, alors que je dois bouger d'un client à un autre. En plus, quand on travaille en intervention, on doit souvent payer le stationnement, ce qui est une aberration totale. Résultat; je perds du temps de travail et de l'argent à cause de ces problèmes. Tous les professionnels devraient bénéficier de la gratuité du stationnement: médecins, artisans intervenants, infirmiers,.... Le plan de circulation devrait être revu entièrement, simplifié afin de rendre la circulation fluide et moins perdre de temps».


On distingue aussi un questionnement large sur les parkings publics qui, pour 75% des sondés par nos soins, devraient être gratuits puisqu'ils sont payés avec les impôts publics.


Tels sont les éléments que nous soumettons au débat public citoyen et aussi à la réflexion des élus municipaux, dès qu'ils auront fini leurs chamailleries infantiles, jouées au détriment de l'intérêt public et des solutions urgentes à apporter aux vrais problèmes quotidiens des citoyens..



Marylise Dipusu



Chapitre 282 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008