jeudi 8 avril 2010

Asnières sur Seine: ce qui est en cours.......




Ci-dessus, une image en forme de symbole de ce qu'est devenu le parti sarkozyste UMP après 3 ans de pouvoir, de désastres, de crise aggravée et de gestion chaotique du pays. Cela permet de mieux comprendre les tendances fortes au sein de la société, donc aussi à Asnières, lesquelles privent de toute ambition réaliste quelques actuels élus asnièrois, incapables de voir les choses changer sous leurs yeux, dont les époux Aeschlimann.


En-dessous, les courbes de popularité et d'impopularité de Nicolas Sarkozy dans l'opinion publiques, des courbes mathématiques qui en disent plus long que les mots sur les processus à l'oeuvre dans les profondeurs de la société, donc aussi dans la population asnièroise.


Nos informations et analyses, fondées sur les faits et les chiffres, sont ainsi confirmées et validées dans la réalité. Y compris l'influence d'évènements nationaux sur l'évolution de la vie publique locale.


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Manuel Aeschlimann sera-t-il bientôt encore condamné?



L'ancien maire, dans ses malheurs qui se succèdent, continue à se féliciter de sproblèmes de la commune dont il a été le promoteur et dont il ne sera pas la solution.


Ainsi, il tente par tous les moyens de trouver dans la gestion municipale une faille qu'il pourrait utiliser afin de provoquer des « affaires judiciaires ». Ainsi, Manuel Aeschlimann n'a pas montré une compassion fraternelle très forte à son ex-ami Cyrille DECHENOIX, lui aussi dans les tracas judiciaires, avec sa compagne et ses parents!


Se pourrait-il que les déboires de son ex-maire-adjoint le ravissent et qu'il voie là le chemin à suivre afin d'éliminer politiquement Sébastien Pietrasanta?


Comme Manuel Aeschlimann est un député fort peu occupé et très absent, que, comme avocat, il ne travaille pas de vrais dossiers complexes, il essaie de découvrir un « filon » qui lui permettrait de faire poursuivre Sébastien Pietrasanta, ou ses proches, pour de possibles délits financiers. C'est sur cela que se concentrent les maigres illusions de l'ancien maire!


Ce faisant, il éclipse totalement sa femme, qui semble n'avoir rien à dire et à faire, sauf siéger au Conseil Régional dans un groupe UMP où les inimitiés sont fortes, voire dislocatrices de toute action commune crédible, tandis que son groupe municipal UMP est dans un état de déliquescence avancé, presque au stade terminal.


Pour l'heure, question « affaires judiciaires », c'est Manuel Aeschlimann, tout récent avocat encore peu expérimenté, qui est menacé des foudres de la Justice.


S'il échappait personnellement à une nouvelle condamnation pénale dans le dossier Avenance, son ancien homme de confiance, Bernard LOTH, ex-Directeur Général des Services, risque bien d'aggraver via une décision judiciaire le sombre bilan de l'époque du système Aeschlimann.


Car, inévitablement, une condamnation pénale de Bernard LOTH, fort probable eu égard au dossier, aurait comme conséquence publique première de jeter encore plus l'opprobre, civique, politique, médiatique, sur le mandat aux odeurs de soufre de Manuel Aeschlimann, ancien maire renvoyé de son bureau après un seul mandat.


Ainsi, pendant que Manuel Aeschlimann disserte en solitaire sur la fin-selon lui- du « Grand Rassemblement pour Asnières », son avenir public est derrière lui, ses ennuis s'accumulent et son parti court à la dislocation.


Se réjouir des problèmes d'autrui ne résout en rien ceux qu'il affronte! Mais, chacun a les joies qu'il peut....et qui lui restent.


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Abbaye de Béruges: les archives d'Asnières contredisent celles de la commune de Béruges


Conformément à nos engagements, nous avons continué notre travail de recherches sur l'acquisition d'une abbaye en Poitou en 1941 par la Ville d'Asnières.


Cette information était donnée par des sites d'informations historiques de la région, et nous n'avions a priori aucun motif de mettre en doute sa véracité.


Cependant, force est de constater que les archives de la Ville d'Asnières ne comportent aucune trace de cet achat par la commune. Ce qui est un élément troublant qui jette un voile de doute sur l'origine de la propriété de cette étrange abbaye, qui est détenue aujourd'hui par une association sportive d'origine cultuelle, l'USSAC.


Devrait-on comprendre qu'en pleine guerre mondiale, une association cultuelle, asnièroise, profitant des lois pétainistes rédigées CONTRE la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des religions et de l'Etat, ait acheté -avec quels moyens financiers précis et de quelle origine exacte- un vaste domaine auparavant propriété de l'Etat?


Serait-il possible que certaines sources OFFICIELLES en Poitou aient menti sur l'achat de ce site splendide par la Ville d'Asnières, et, si oui, pourquoi ces mensonges?


La paroisse asnièroise visée aurait-elle bénéficié, via son association de jeunesse, de fonds à l'origine inconnue à ce jour afin de financer effectivement...... un Chantier de Jeunesse vichyste dès 1941?


Cette paroisse asnièroise aurait-elle trempé à cette époque, dans la politique du gouvernement pro-nazi animé par Philippe Pétain? Et, si oui, dans quelles activités en soutien à la politique détestable de ce régime, soumis à l'occupant hitlérien, et à ses lois racistes ainsi qu'anti-républicaines?


Lentement, nous travaillons à la manifestation de la vérité: il serait temps que l'USSAC et la paroisse Sainte Geneviève d'Asnières sur Seine présentent leurs archives de cette époque.


Afin de faire toute la lumière sur cet achat, les origines des fonds et les objectifs de cette acquisition!



L'UMP en crise de dislocation: les « villepinistes » se structurent à Asnières



La chute sans fin de la popularité de Nicolas Sarkozy dans l'opinion, la multiplication des « affaires », les candidatures multiples qui sont l'effet boomerang de l'hyper-centralisation de l'UMP depuis 2005, les désaveux répétées de majorités croissantes de citoyens à l'encontre de l'UMP et de la politique qu'elle soutient, tous ces processus se conjuguent maintenant afin de disloquer le parti UMP.


Le cours des évènements nationaux se réfracte aussi à Asnières: la traduction pratique en est la marche à l'explosion du groupe municipal UMP, les divisions internes au niveau local, les trahisons réciproques, voire pire dans certains cas.


La situation est modifiée localement par l'émergence du PRS, le parti « villepiniste ».


La création de ce parti, appuyé par nombre de sympathisants et adhérents UMP, génère de facto une accélération de la dislocation de l'UMP, un processus qui part des sommets en s'étendant vers la base en largeur.


Sur Asnières, il n'est pas besoin d'être un diseur de bonne aventure pour prédire que se prépare une recomposition- restructuration sur la partie droite de l'échiquier politique, national et local.


Comme il n'est nul besoin d'être futurologue qualifié pour ne pas comprendre que les élus municipaux divers droite- issus de la liste de Josiane Fischer-ont dans le parti « villepiniste » l'occasion de devenir les élus locaux d'un parti nouveau, ses représentants potentiels sur Asnières.


Dans ce contexte général, la sortie de l'exécutif municipal des 4 élus ex-MoDem, même si l'un s'est engagé dans le groupuscule « Alliance Centriste »(satellite minuscule de l'UMP en perdition) prive ces élus de cette opportunité nationale et locale.


Quant aux époux Aeschlimann, leur choix est clair: couler avec l'UMP ou...seuls! Dans les deux cas, la fin est la même.



Marylise Dipusu



Chapitre 278 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


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