jeudi 8 avril 2010

Asnières sur Seine: des faits chiffrés et des chiffres factuels





Ci-dessus, un symbole des rêveurs du microcosme politique asnièrois, y compris les époux Aeschlimann, qui confondent rêves et réalités.


Pendant que le ballon d'Asnières passe dans le ciel et que la vie réelle continue, des rêveurs locaux estiment que le "Grand Rassemblement pour Asnières" est mort. A force de désirer cette triste fin, ils ne voient plus la vie qui passe, même sans eux!


La deuxième image concerne les "doux rêveurs" du Conseil Municipal. C'est pourtant la réalité de la vie quotidienne des citoyens que la Municipalité devrait avoir pour premier objectif d'améliorer, ou, à tout le moins, de ne pas laisser se détériorer.


Si les démissions des postes de décision paraissent à certains un évènement important, à l'aune des difficultés matérielles de la majorité de la population, ces démissions sont vaines et sans intérêt.


Ce dont les habitants ont besoin, ce sont d'ELUS VERITABLES qui s'engagent totalement pour le bien-être collectif et l'intérêt public, pas de faiseurs de rêves stériles ou de derniers Mohicans d'un microcosme asnièrois content de lui qui disparaît.

_____________________________________________________________________

Budget communal et grandes orientations: un débat public sain et légitime


Le budget 2010 d'Asnières sur Seine est un budget qui n'a rien d'extraordinaire, même si certaines orientations sont à relever. Il représente 151 123 654,59 euros pour le budget primitif de la Ville.


Ainsi, si la dette a diminué en valeur, le recours à l'emprunt, malgré les hausses en 2009 des impôts, taxes et tarifs publics, reste de mise, ce qui peut interroger sur la stratégie suivie. Cela se rattache à d'autres aspects des choix effectués, souvent d'ailleurs sous l'influence d'élus que le maire a toujours du mal à considérer comme des vrais partenaires.....


Ainsi, il sera alloué, en ces graves temps de crise, plus de 3 millions d'euros de subventions à des associations diverses alors que le CCAS, en charge des 30% d'habitants en difficulté sociale, est doté de seulement 1 538 000 euros!!! C'est très insuffisant au regard des besoins recensés et connus.


Du fait des effets sociaux terribles de la crise, ce budget devrait être fortement accru: au vu des besoins établis, le CCAS devrait recevoir au moins 5 millions d'euros afin de pouvoir aider efficacement les familles asnièroises en difficulté grave.


Ainsi, un dispositif d'aides financières aux étudiants de 18 à 25 ans est enfin créé, bien que le budget accordé à cet objectif plus qu'urgent ne soit pas divulgué. C'est là une décision utile et bonne, surtout dans les conditions du moment.


En soi, ce budget communal est loin des exigences et des urgences sociales du moment, bien insuffisant vis à vis des besoins exprimés par les habitants, mais il est évident que toute amélioration, même petite, du sort quotidien des 30% de citoyens défavorisés d'Asnières, est une chose positive.


Sur les grands axes de développement économique propre à dynamiser l'économie locale, on ne distingue toujours pas les moyens et mesures qui pourraient réaliser ce souhait et apporter des bienfaits indispensables à l'intérêt public.


On notera que les 4 élus municipaux du « Grand Rassemblement pour Asnières » qui n'ont pas voté le budget communal ont fait part d'explications déconnectées des réalités citoyennes, d'autant que leur communiqué du 26 mars 2010 est une source de confusions sur leurs véritables positions.


En effet, ces élus auraient pu prendre parti pour des mesures sociales nouvelles, proposer des axes concrets et voter des chapitres sans accepter le tout, ce qui aurait montré un réel intérêt pour les problèmes des habitants.


Le plus indicatif est que ces élus ayant ainsi perdu leurs délégations ne disent rien de leurs propres souhaits pour le futur de la commune, mais estiment que le « Grand Rassemblement pour Asnières » est mort...... du fait de leur vote négatif- incompréhensible en l'état de leurs explications peu convaincantes- sur le budget.


Sur ce dernier point- la mort supposée du « Grand Rassemblement pour Asnières »- les 4 élus précités manifestent une profonde méconnaissance des sentiments existant dans la population dans son ensemble: car, même si les orientations de la Municipalité issue du vote du 16 mars 2008 sont critiquées, discutées, voire parfois rejetées, il n'en reste pas moins que la majorité de la population a plutôt une opinion positive de la Municipalité actuelle, ceci pour des raisons d'ailleurs très diverses


Enfin, ce n'est pas en désertant- lorsqu'ils y sont mandatés par la volonté des électeurs- l'exécutif du Conseil Municipal, que des élus responsables et capables défendent et promeuvent l'intérêt public.


En y regardant même de plus près, le problème essentiel pour les annonceurs répétitifs de la mort du « Grand Rassemblement pour Asnières » est que, vivant dans un monde éloigné des habitants, ils prennent leurs désirs propres pour des réalités.


Si, en effet, la Municipalité ne suscite pas un enthousiasme populaire en sa faveur (nous n'en connaissons aucune dans ce cas en France), elle ne génère pas d'hostilité manifeste parmi les citoyens, mais plutôt plus une sympathique curiosité.




A SUIVRE PROCHAINEMENT SUR ASNIERES NOUVELLES CITOYENNES :



L'audience de l'affaire Avenance au TGI de Nanterre où Manuel Aeschlimann est cité directement: vers une nouvelle condamnation de l'ancien maire?


Notre enquête sur le site de l'Abbaye de Béruges: les archives de la Ville ne portent pas trace de cette acquisition entre 1941 et 1944 par la Ville!


Une section du parti « villepiniste » à Asnières: l'UMP locale est-elle condamnée à la disparition par explosions répétées?



Marylise Dipusu



Chapitre 277 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


Aucun commentaire: