Notre iconographie accompagnant cet article d'information sur le vif est intéressante dans son symbolisme:
d'abord, nous vous présentons un dessin satirique sur Léonid Brejnev manipulant les élections avec des marionnettes, une caricature qui ne peut que rappeler les conditions abracadabrantes du scrutin interne survenu ce jour au sein de l'UMP asnièroise, scrutin auquel nul analyste sensé et honnête n'attache le moindre crédit de vérité sincère.
Ensuite, nous avons choisi une image représentant Pyrrhus dans l'action pour emporter ses fameuses victoires qui le menèrent à la défaite et à sa perte. Chaque lecteur fera le rapprochement avec les résultats triomphants impossibles qui marquent ce scrutin UMPesque pour Manuel Aeschlimann.
Enfin, afin de montrer l'état réel de la section UMP d'Asnières, une image de cheval mort, ce qu'est dorénavant l'UMP divisée en clans se haïssant ouvertement, et captée via ce vote inconcevable par son perdant permanent, Manuel Aeschlimann.
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UMP d'Asnières: vote à la Bréjnev et succès à la Pyrrhus
Il faut avoir l'esprit particulier de Manuel Aeschlimann pour estimer que ce dernier a, par le vote très débattu des adhérents (???) de l'UMP de la circonscription Asnières et Colombes Sud ce 23 octobre 2010, obtenu un succès et une base pour exister dans l'avenir.
Divers facteurs montrent que l'élection à la mode Brejnev de Manuel Asechlimann à la tête de l'UMP locale (ou du moins de ses restes) avec 80,22% des votes exprimés est une catastrophe pour la section UMP plus divisée que jamais!
C'est une victoire à la Pyrrhus selon le sens donné par la définition finale de ce texte:
Tout d'abord, comme le notent avec amusement les analystes, on nous a rejoué à Asnières la comédie grossière de l'élection à l'UMP de Neuilly:
avec des adhérents dont on se demande d'où ils sortent soudain puisqu'on n'a jamais vu 400 militants UMP tracter, coller ou se faire photographier aux côtés des époux Aeschlimann, surtout depuis le 16 mars 2008 à Asnières sur Seine.
Outre ce fait qui montre que cette élection a tout d'une farce électorale digne de l'URSS des années 1970 ou d'un scrutin dans la Roumanie du Génie des Carpathes en 1985, il reste un problème de taille: le candidat de cette section UMP pour les prochaines élections cantonales de mars 2011, désignée par l'appareil, reste pour l'heure Thierry Le Gac!
Il découle de là que l'UMP asnièroise vient, non pas de sortir de sa crise engagée le 16 mars 2008, mais bien de rentrer dans une phase d'aggravation rapide de celle-ci.
Les rivalités internes sont exacerbées avec force par le conflit qui existe, et que nul ne saurait contester sans se ridiculiser, entre Manuel Aeschlimann, Cyrille Dechenoix et Thierry Le Gac.
Les méthodes de Manuel Aeschlimann n'ont encore une fois fait qu'exacerber les haines entre les fractions internes de cette UMP. En ce sens, le vote de ce jour 23 octobre 2010 est lourd de règlements de comptes sordides et violents en tous sens à venir......
Si on regarde les vrais rapports de forces MILITANTES entre les 3 compères-ennemis de l'UMP asnièroise, celui qui a le plus de militants de terrain et le soutien de l'appareil UMP est Thierry Le Gac, suivi par Cyrille Dechenoix, et en dernière position, Manuel Aeschlimann!
Telles sont les réalités évidentes sur ce plan concret car les votes par paquets de procurations ne modifient rien à cela.
Si on ajoute à cela l'arrivée prochaine d'ennuis judiciaires de longue durée pour Manuel Aeschlimann ( 2 procès en novembre 2010) et son échec cinglant tout récent dans la défense de Jean-Pierre Bemba comme avocat
Ce qui ressort de ce vote interne à l'UMP est bien le commencement d'une crise qui prend son élan, une crise qui va accentuer les haines, rancunes et inimitiés au sein de la section locale de ce parti, à moins qu'une tierce autorité ne mette un terme définitif aux conflits en gestation ( la Justice, une désintégration de l'UMP nationale ou l'appareil de ce parti).
En résumé, Manuel Aeschlimann est monté sur un cheval mort politique, monture décédée qu'il veut faire croire vivante et pleine d'énergie pour le transporter loin..
Il peut bien clamer partout qu'il a vaincu ses compétiteurs lors de ce vote « incroyable », il reste faible, isolé et, avec devant lui, les vraies échéances qui vont scander sa chute. Sans oublier que son électorat de mars 2008 a disparu depuis un certain jugement de mars 2009 et la diffusion du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sue sa calamiteuse gestion de la commune.....
Manuel Aeschlimann va peut-être encore faire croire à quelques naïfs qu'il a un destin, mais ce qu'il a réalisé ce jour, c'est seulement d'ouvrir la porte à une crise potentiellement mortelle pour l'UMP d'Asnières.
C'est là d'ailleurs sa seule victoire du jour, mais elle ne le mène que sur la route du désastre assuré.
Marylise Dipusu
Chapitre 355 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
4 commentaires:
Manuel Aeschlimann, c’est le multi-condamné pénalement ?
Sophie
Bonjour Marylise,
je souhaite vous donner un élément fiscal.Une indemnité de licenciement, c'est astucieux car cela permet de toucher plusieurs mois de salaire sans payer ni les charges ni les împots.Donc en fait on double la mise.Si on touche dix mille euros d'indemnité c'est comme si on avait touché vingt mille euros en travaillant. Une indemnité même importante n'est pas imposable.Voilà pourquoi beaucoup d'entreprises proposent à leurs employés de toucher une indemnité plutôt que six mois de salaire comme prévu par les textes.Il vaut mieux être licencié pour faute que simplement.Je suppose que vous êtes vous même fonctionnaire pour ne pas connaitre cette astuce si répandue.
cordialement à vous.
Laurent Delfosse.
Ainsi donc, Manuel a "donné" un logement... Tout le problème vient de l'usage qu'il fait des mots et du sens qu'il leur donne... ou qu'il leur prête !!!... Pour une fois je me place en donneuse de leçons, un avocat, un député, se doit d'être un brillant orateur, et connaître le sens précis des mots , non ?
Qu'a-t-il donné en vérité à Cyrille et Anna, rien, même pas un signe de reconnaissance, pour tout ce qu'ils ont pu lui apporter !
La politique a des bassesses que mon coeur ne connait pas...
Alain
Alain a raison, dans le langage des malfrats Manuel Aeschlimann est "une donneuse"
Marianne
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