samedi 23 octobre 2010

Asnières sur Seine: un maire qui déraille, un député qui s'enfonce



















Notre iconographie du jour a nécessité quelques aides de nos lecteurs (que nous remercions au passage) et nous vous la présentons avec plaisir, certains que tous feront les liens adéquats avec les articles du jour publiés par Asnières Nouvelles Citoyennes, y compris avec la lettre-pastiche que nous publions.

Présentons nos choix: tout d'abord, une copie d'un article du magazine municipal d'octobre 2000 (Manuel Aeschlimann étant maire) et encensant les qualités de Mme Anna Dechenoix, apparemment maintenant vouée à tous les diables par le député en sursis d'Asnières sur Seine.  Ensuite, en forme de clin d'oeil,  une phrase ironique sur la proximité psychologique entre l'amour et la haine. Puis, les portraits de deux clients connus de l'avocat-député-doctorant Manuel Aeschlimann: MM Bemba et Atangana dont on peut penser que, du fond de leurs prisons respectives, ils ne peuvent suivre avec une attention suffisante les ennuis judiciaires de leur conseil.

Cependant, notre titre souligne un parallèle curieux entre les fautes politiques ahurissantes du maire actuel, Sébastien Pietrasanta, et les déboires calamiteux du député Manuel Aeschlimann.

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Stationnement payant: quand le maire déraille.....


Le 20 octobre 2010 au soir se tenait à l'école publique Flachat une réunion publique dite de « concertation » sur un projet déjà préparé par la Municipalité, sur ordre du maire, Sébastien Pietrasanta.

Son objet: tenter de convaincre les habitants, avec des arguments d'une pauvreté admirable et d'une bêtise remarquable, des bienfaits collectifs d'une extension sélective à certaines rues d'Asnières du stationnement payant. Y participaient, outre une dizaine d'élus ( dont plusieurs dans la salle) et de fonctionnaires de la Ville, près de 60-70 citoyens.

Comme il se doit pour un blog citoyen libre et indépendant, Asnières Nouvelles Citoyennes avait ses correspondants dans cette réunion, afin d'en faire connaître le contenu et le résultat.

Résumons en une phrase la position ahurissante de stupidité, selon les habitants interrogés, de la Municipalité, représentée dans ce cas par les inénarrables Mesdames Caradec et Lafaye: Asnières n'a pas ASSEZ de places de stationnement, donc, en toute illogisme imparable, il urge de rendre ces places insuffisantes PAYANTES!!!

La logique et l'arithmétique sont-elles étrangères à cette équipe municipale, la même qui n'arrive pas à remettre la main sur un Rapport de l'agence de contrôle de l'agence VERITAS sur les nuisances sonores produites par le site du stade MAGENTA- remis en juin 2010 et qui se serait perdu dans un tiroir......!!!!!!!

C'est du moins la version clownesque très « crédible » donnée sans rire jaune et toute honte bue, par Luc Bérard de Malavas, maire-adjoint en charge du sport aux riverains dudit stade.

Les habitants ont massivement applaudi les deux interventions percutantes d'un habitant du quartier Bac - dont nous croyons savoir qu'il est un de nos fidèles lecteurs-qui a démontré avec aisance et clarté toute la stupidité profonde du projet de la mairie.

Le raisonnement de ce citoyen était imparable. Résumons-le brièvement :

«  comment des élus dotés d'intelligence et de sens commun peuvent-ils imaginer qu'ils résoudront un problème ancien et croissant de manque de places de stationnement, problème accru par leurs incompétences qui aboutissent à creuser le déficit constaté de places, en faisant payer, ici ou là, des rues surchargées par justement ce manque de places? Ce qu'une Municipalité sensée devrait faire, c'est non pas taxer les habitants qui ne peuvent plus se garer et doivent donc « déborder » des zones autorisées, mais créer massivement de nouvelles places »!!!

D'un côté donc, une mairie qui ne veut pas aborder des problèmes identifiés et recommence les erreurs des municipalités antérieures. En rajoutant, certes, par la bouche de Madame Caradec que « l'on verra le résultat quand on aura essayé » (sic!!). Bref, en mairie, on ne prévoit pas, on ne gouverne pas, on fait des expériences pour « voir ».....sans réfléchir en rien aux vrais problèmes vécus par les habitants d'Asnières!

De l'autre, des citoyens qui ont compris les paramètres simples du problèmes du stationnement à Asnières: il faut une politique globale de développement des places offertes car le parc de stationnement est devenue dramatiquement insuffisant!

En résumé, incompétence affligeante des politiques contre intelligence citoyenne pratique: un match inégal.

Soyons toutefois généreux autant qu'objectifs: en sortie de réunion, des élus qui étaient dans le public ont fait connaître aux habitants leur approbation des interventions de ce citoyen qui parlait au nom des autres et avait résumé leurs aspirations. Le maire sait donc qu'il est sincèrement soutenu par certains de ses élus.....

En opposition, le père d'un élu PS présent, qui fut naguère avec son fils un virulent opposant au stationnement payant, eut cette remarque qui dit tout sur la cohérence et l'intelligence du projet du maire: «  Il fallait bien faire quelque chose , on ne pouvait pas rester sans rien faire».

Nous ne citerons pas le nom de ce père d'élu qui, reniant son passé et ses convictions, considère intelligent de faire une immense erreur pour éviter de ne rien faire, car ce serait trop cruel moralement: il se reconnaîtra.

A quoi un citoyen lui rétorqua en substance: «  mieux vaut ne rien faire que faire une immense c........qui ennuie tout le monde»!

"Ainsi vont certains dans Asnières qui perdent tout esprit critique, toute logique et toute indépendance de pensée dès lors que leurs enfants, parents et/ou amis sont élus", résumait un autre citoyen, auditeur involontaire de ce court dialogue.



Quand le député Manuel Aeschlimann s'enfonce..... dans la vindicte haineuse!


Nos lecteurs sont souvent des citoyens drôles et amateurs d'un certain humour facétieux.

Ainsi, l'un d'eux, ayant lu les « horreurs » écrites par Manuel Aeschlimann contre toute la famille Dechenoix, le père, la mère et le fils, a eu l'idée amusante de fouiller dans ses archives afin de retrouver un article du journal municipal d'octobre 2000 (le n° 212 du magazine Asnières Infos ) en page 17 (publié en copie dans notre iconographie).

Le lecteur peut y lire une éloge dithyrambique des qualités (d'alors?) de Madame Anna Dechenoix, épouse formidable, mère dévouée et citoyenne asnièroise à honorer pour ses activités au sein de l'association « Animer Asnières », association dont les comptes passés intéressent- ceci soit dit en passant- la Justice......

D'aucuns en concluront que Manuel Aeschlimann ne connaît pas la modération: soit il encense, soit il déteste. Pas de juste milieu pondéré ou de recul affectif possible avec lui.

Ce qui est ici comique autant que symptomatique, c'est que cette soudaine détestation des Dechenoix arrive à Manuel Aeschlimann alors qu'il s'enfonce et coule de plus en plus profondément dans le néant.

Pourtant, ce député ne disait-il pas auparavant qu'il était au-dessus de ces bas sentiments? Il semble en tout cas, qu'avec les Dechenoix, il ait fait le choix d'une attitude aussi violemment hostile aujourd'hui qu'il les flattait vigoureusement dans le passé.....

Une lettre ouverte pastiche amusante à MM Jean-Pierre BEMBA et Michel-Thierry Atangana


Aux fins d'information, nous communiquons le texte d'une lettre ouverte pastiche reçue par notre rédaction et adressée par une « Union Socialiste Asnièroise « , inconnue de nous, à Messieurs Jean-Pierre Bemba et Michel-Thierry Atangana, deux clients célèbres de Me Manuel Aeschlimann, avocat et député en même temps.

Cette missive pastiche est drôle, mais dit cependant des choses véridiques. D'où son intérêt à être publiée.

La voici in extenso:


"Lettre Ouverte à Messieurs Jean-Pierre Bemba et Michel-Thierry Atangana,


  Messieurs,


Vous êtes tous les deux en prison depuis un certain temps et tous les deux accusés de délits graves, vous, Monsieur Bemba de « crimes contre l'humanité » et vous, Monsieur Atangana, de « détournement de fonds publics ».

Comme tout accusé dans un état de droit, vous avez le droit à la présomption d'innocence et aux conseils d'un avocat (ou de plusieurs).

Tous les deux, vous avez choisi de vous faire assister et conseiller par Me Manuel Aeschlimann, avocat français encore peu expérimenté: c'est un choix risqué de ce fait, mais il vous appartient.

Toutefois, nous tenions à vous informer que, nous, U.S.A, (Union Socialiste Asnièroise) qui avons soutenu naguère les ambitions politiques françaises de Me Manuel Aeschlimann contre nos propres camarades, avons à vous rappeler quelques vérités sur le CV réel de cet avocat un peu particulier.

En quelques mots rapides, Me Manuel Aeschlimann est devenu avocat parce qu'il a été et est encore, pour le moment, député. Il est aussi actuellement Doctorant à l'Université Paris 1 en Droit International et Européen (voir ce lien officiel si vous ne nous croyez pas:

Cela dit, dans le CV de votre avocat que vos amis et partisans à tous les deux ont diffusé sur Internet afin de rassurer vos entourages, il manque quelques points importants que nous nous devons de combler pour assurer au mieux vos intérêts les plus essentiels.

D'abord, il vous faut savoir que votre avocat a été condamné en première instance pour délit de favoritisme par la Justice française en mars 2009.

Ensuite, comme maire d'Asnières sur Seine, sa gestion des choses a généré de fortes critiques qui n'ont pas été contredites ou niées:

Votre avocat aura de plus un mois de novembre chargé, qui tend à indiquer qu'il ne sera pas, physiquement et intellectuellement, disponible pour travailler en faveur de votre défense.

En effet, les 17,18 et 19 novembre, il sera rejugé devant la Cour d'Appel de Versailles pour ce délit de favoritisme dont il semblerait qu'il ait omis de vous en parler. Il encourt une peine de prison et l'inéligibilité, voire la perte de ses droits civiques, ce qui l'empêcherait alors d'être votre avocat.


Un peu avant, le 15 novembre, il comparaîtra devant le TGI de Nanterre, accusé d'avoir favorisé par « corruption passive » le passage d'un marché public en faveur de la société Avenance avec son ancien Directeur Général des Services en mairie d'Asnières, Bernard LOTH. Il faut vous dire que l'affaire est renvoyée depuis le 3 décembre 2009 de date en date par les soins des avocats de la défense, ce qui tend à pouvoir gêner la vôtre.

De ces faits, il nous paraît naturel de vous informer car un tel défenseur, avec ces ennuis judiciaires en France, peut ne pas être l'avocat adéquat dont vos causes juridiques ont un besoin urgent face à vos juges.

Ne voulant ainsi que pallier aux informations que votre avocat aurait pu omettre de vous donner avant que vous l'embauchiez comme tel, et souhaitant que cette lettre soit utile à votre défense, nous vous adressons, Messieurs, l'assurance de notre dévouement aux intérêts concrets de votre défense.


Pour l'Union Socialiste Asnièroise, 7 rue des Jardins- 92600 Asnières (fondée en 2001)

Laurent Sidéré Kaliba
Paul Yabi"


PCC d'Asnières Nouvelles Citoyennes: ceci est bien sûr une lettre-pastiche de notre invention aux deux détenus cités, mais où tous les faits évoqués sont intégralement EXACTS




Marylise Dipusu



Chapitre 354 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Encore un échec, hier, pour Manuel Aeschliamnn comme avocat.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101021.FAP9884/le-proces-de-jean-pierre-bemba-devant-le-cpi-debutera-le-22-novembre-prochain.html


LA HAYE (AP) — Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont annoncé jeudi que le procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité de l'ancien vice-président du Congo Jean-Pierre Bemba débutera le 22 novembre prochain.

La défense de Jean-Pierre Bemba avait tenté d'éviter le procès, en avançant que la CPI ne pouvait pas juger son client car il avait bénéficié d'un non-lieu en Centrafrique.

Jean-Pierre Bemba était un des chefs de guerre de l'est de la RDC, contrôlant un vaste secteur du nord-est du pendant le conflit dans l'ex-Zaïre entre 1998 et 2002, avec le soutien de l'Ouganda voisin. Après l'accord de paix qui mit fin au conflit, il est devenu l'un des quatre vice-présidents de la RDC réunifiée.

A l'annonce de la date du procès, Jean-Pierre Bemba, 47 ans, était absent du tribunal car il souffre du dos, a précisé son avocat. AP


Jean-Jacques